Planète Pokémon Vol.4 - Actualité anime

Planète Pokémon Vol.4 : Critiques

Critique du dvd : Planète Pokémon Vol.4

Publiée le Mardi, 13 Mai 2014

Bulbizarre, Salamèche et Carapuce ont rejoint l’équipe de Sacha, désormais au grand complet. Alors que la fine équipe cherche à rejoindre Carmin sur Mer, elle fait halte à un phare très particulier. Celui-ci appartient à Léo, un célèbre chercheur Pokémon obnubilé par la venue d’un Pokémon rare et mystérieux…

Doucement mais sûrement, l’histoire avance avec ce cinquième disque de la série. Si nos héros approchent de Carmin sur Mer, l’épisode 13, premier du disque, ralentit la cadence pour proposer une nouvelle histoire qui ne fait pas vraiment avancer l’épopée. Seulement, l’épisode s’avère être des plus réussi, notamment grâce à son esthétique. Nous faisons ainsi connaissance de Léo, un jeune chercheur de Pokémon noble et passionné, souhaitant entrer en contact avec un gigantesque Pokémon mystérieux (qui s’avère au passage n’être qu’un Dracolosse). Durant la totalité de l’épisode, l’identité de la créature n’est que sous-entendue et à l’époque de la diffusion, le spectateur était en droit de se questionner : était-ce bien le Pokémon n°149 ou alors une nouvelle créature que la série dévoilerait plus tard ? A ceci, ajoutant une ambiance mystifiée au possible, accentuant le mystère autour du Pokémon, et faisant de cet épisode une histoire particulièrement envoutante et réussie.

L’épisode 14 marque une nouvelle étape dans le parcours de Sacha puisque ce dernier livre son combat contre le Major Bob, champion d’arène de Carmin sur Mer adepte des Pokémon électriques. Cette fois-ci, pas de réelle intervention de la Team Rocket puisque l’épisode entier est consacré au combat de Sacha. Et force est de constater que la recette fonctionne, d’autant plus que l’épisode aborde certains éléments phares du jeu vidéo comme les pierres évolutives ou encore le fait qu’un Pokémon évoluant par pierre ne peut plus progresser aussi bien qu’avant. L’épisode se révèle ainsi prenant, bien plus intense qu’à l’accoutumée et renouvelant un peu notre visionnage !

Et jamais deux sans trois, ces deux très bons épisodes sont accompagnés d’une troisième histoire de qualité qui essaie une formule inédite pour la série. Pour la première fois, un arc narratif en plusieurs épisodes est entamé puisque le récit débuté par cet épisode 15 ne trouvera sa véritable conclusion qu’à l’épisode 17. Cette fois, Sacha et sa troupe embarque à bord du Saint-Anne, un luxueux paquebot pour dresseur. Mais la traversée vire au naufrage lorsque des dizaines d’hommes de main de la Team Rocket attaquent les dresseurs pour leur voler leurs Pokémon.
Nous retrouvons dans un premier temps, dans cette intrigue vaguement inspiré de l’Océane des premières versions du jeu vidéo, de nouvelles thématiques empruntées au support vidéoludique, cette fois-ci l’échange de Pokémon qui est très bien traité. Là où l’acte peut paraître anodin dans le jeu, troquer sa créature contre une autre à un inconnu devient un acte douloureux sur le plan émotionnel. L’épisode s’intéresse ainsi au ressenti de Sacha avec justesse, présentant le personnage sur une facette appréciable digne d’un dresseur respectable.
Puis, l’épisode vire au scénario catastrophe et gagne en noirceur, devenant véritablement surprenant. Nous avons clairement un remake de Titanic, avec quelques références ci et là, notamment le capitaine du Saint Anne qui se trouve être une parodie du capitaine Edward Smith. La conclusion de l’épisode est ainsi choquante, d’autant plus lorsqu’on se place du point de vue du jeune public. La noirceur de ce cliffhanger rehausse l’intérêt du spectateur de manière inédite, poussant ce dernier à enchainer vers le sixième disque… Qui l’eut cru dans Pokémon !

En définitive, ces nouveaux épisodes se démarquent des précédents, que ce soit par leur esthétique, leur intensité, le traitement de certaines thématiques ou encore leur noirceur… Nous avons là un très bon cru d’épisodes, comme on aimerait en avoir plus souvent !

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato

16 20
Note de la rédaction