Violence Action Vol.4 - Actualité manga
Violence Action Vol.4 - Manga

Violence Action Vol.4 : Critiques

Violence Action

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 28 Février 2023

Si l'on excepte la courte introduction de dix pages qui se contente de nous offrir un morceau de mission fort bien mis en scène, ce 4e volume de Violence action propose deux nouvelles affaires dont la première, le temps de 30 pages, met surtout à l'honneur ce cher Watanabe. Alors que Moumoute se demande si c'est vraiment une bonne idée d'entraîner le jeune garçon dans le milieu de l'assassinat, ce dernier ne va pas manquer de s'affirmer en tenant tête à un tueur intimidant. Dans un contexte un peu décalé avec une clinique faisant office de terrain neutre (ce qui fait que même si les différents camps s'y retrouvent il est interdit d'y faire couler le sang), Watanabe affirme vite et bien son ressenti face à sa nouvelle situation: alors qu'il se sentait vide il a enfin quelque chose qui l'excite et le fait se sentir en vie... Et puis s'il peut rester auprès de sa chère Kei, c'est tout bénéf' !

C'est toutefois la mission suivante qui va occuper l'essentiel du tome, à tel point qu'elle n'est pas encore achevée à l'issue du présent opus. Sous prétexte de faire du tourisme dans la région, Kei se rapproche d'un agent de police en poste dans une cambrousse perdue, qui accepte de la loger dans son poste au vu de la fièvre qui l'accable. Mais notre héroïne n'est évidemment pas là par hasard: chargée de protéger ce policier qui avait des liens avec la mafia locale, elle va devoir en découdre, en pleine forêt, avec un groupe de chasseurs qui arrondit ses fins de mois avec des meurtres et qui est emmenée par le terrifiant Usui...

L'intrigue est, une nouvelle fois, simple sur le papier, mais elle jouit d'une donnée supplémentaire qui risque de compliquer un peu les choses: Kei est malade, enrhumée et fiévreuse, alors sera-t-elle au maximum de ses capacités ? Face à des tireurs sans foi ni loi, elle risque bien d'être repoussée dans ses derniers retranchements, et d'avoir besoin d'aide. Le tout, sans avoir de grosses prétentions scénaristiques, fait une nouvelle fois bien le job. Non seulement parce que les personnages secondaires sont plutôt bien campés, entre le flic autrefois pourri mais repenti Kuwai, l'implacable Usui qui est prêt à chasser toutes sortes de proies avec froideur, le dénommé Imaoka qui se demande forcément dans quoi il s'est embarqué en rejoignant les rang d'Usui, et surtout un duo pas piqué des hannetons entre Michitaka et Iwaya, l'un étant une sorte de misogyne un brin fêlé et l'autre son souffre-doul... hum, son acolyte. Mais aussi parce que Renji Asai livre un rendu narratif et visuel prenant, avec un rythme suffisamment soutenu, des designs bien différents, et quelques moments d'action délicieusement ubuesques (n'est-ce pas Iwaya ?).

On continue donc de se prendre facilement au jeu avec ce petit divertissement d'action aussi simple sur le papier qu'efficace dans la réalisation. Et on n'en demande pas forcément beaucoup plus à une série de ce genre dans l'immédiat, hormis peut-être un background un peu plus travaillé sur Kei au bout d'un moment.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs