Venus wa kataomoi - Le grand amour de Venus Vol.10 : Critiques

Venus Wa Kataomoi

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 25 Septembre 2014

La vie sentimentale de Suzuna aux côtés de son Eichi se poursuit, ponctuée d'événements qui... se ressemblent et n'apportent toujours rien de concret. Il y a, notamment, l'arrivée de Kaitô, un nouveau personnage, jeune cousin d'Eichi qui a fugué à cause de tourments familiaux qui, au-delà de leur banalité, s'avèrent expédiés et n'ont aucun réel impact, la seule impression se dégageant de ce passage étant celle d'un énième chapitre bouche-trou. Il y a aussi un tour à 4 au parc d'attractions, bien mignon, mais qui ne concrétise pas grand-chose : il n'y a rien de nouveau entre nos deux héros, et la relation entre Yuki et Makoto a toutes les peines du monde à décoller. Il y a pourtant une déclaration importante de Yuki qui ne peut répondre aux attentes de Makoto, mais après ça on ne ressent aucune évolution, c'est le statu quo, et ça en devient horripilant.


Reste alors la lente arrivée de la fin du cursus universitaire pour nos héros, qui vont devoir se confronter à certains choix pour leur avenir. Alors que Hinako (qui fait donc un tout petit peu plus qu'une apparition éclair, miracle) a déjà fixé son choix sur ce qu'elle souhaite devenir, et qu'Eichi ou Yuki sont en pleine réflexion, notre héroïne, elle, ne sait pas trop quoi faire, mais aimerait être digne de son petit copain. La réflexion sur l'avenir, sur l'imminence de l'entrée dans la vie active, aurait été intéressante si elle n'apparaissait pas si expédiée et décousue, l'auteure l'abordant par-ci par-là sans aller au fond du sujet et en abordant la chose de façon trop succincte et légère. Alors, la légèreté et le parfum d'insouciance sont un peu une marque de fabrique de la série, mais cela n'aurait normalement pas dû empêcher l'abord pertinent des sujets un peu plus mûrs que le cadre universitaire apportait. Sur le même axe, d'autres titres (comme Comment ne pas t'aimer, par exemple) s'en sont mieux sortis, là où Yuki Nakaji donne l'impression de faire du surplace depuis le début et de ne parler de rien.


Il reste deux tomes à la mangaka pour sauver sa série.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
8 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs