Umishô Vol.8 : Critiques

Umisho

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 15 Janvier 2016

L'entraînement commun d'Umisho, Tamatsuki et Shinomiya trouve son point culminant dans une compétition de nage ente les trois lycées, au bout de laquelle le gagnant pourra demander ce qu'il veut aux autres. Autant dire qu'Okiura s'inquiète fortement de voir Tamatsuki l'emporter, Nagi Shindô ayant des vues sur Amuro... Comment se réglera ce problème ? Réponse dans un début de tome malheureusement trop rapide. Après avoir un peu fait traîner les choses sur ce séjour dans le tome précédent, Mitsuru Hattori n'exploite qu'en surface une intrigue qu'il conclut une nouvelle fois très vite, et où il offre quelques moments d'humour où il est un peu trop en roue libre, comme la réaction de Nanjo juste après la course. Ce passage est néanmoins l'occasion de faire un petit point sur la relation entre Okiura et Amuro, agréable même si aucune évolution notable ne se fait ressentir par la suite.

La suite du tome enchaîne sur le rythme amusant habituel de la série, et l'occasion nous est donnée, entre autres, de découvrir une enquête de Makio sur les secrets des filles du club, la façon dont Himekawa s'est retrouvée au club de natation, l'intérêt soudain de Shizuoka pour les caleçons, les tourments intérieurs de Mâya et sa rencontre aussi houleuse que jolie avec un jeune photographe, et, surtout, l'arrivée en ville d'un personnage qui n'a pas fini de semer le désordre : Riru !
Certains chapitres comme celui sur l'enquête de Makio et l'intérêt de Shizuoka pour les caleçons sont totalement anecdotiques, d'autres comme celui sur Himékawa sont très drôles, et d'autres encore mélangent autant de bon que de décevants. En tête, l'arrivée de Riru, qui vient redonner un certain coup de boost côté rythme et humour, d'autant qu'il permet de voir une Amuro énervée comme jamais. Mais en même temps, l'auteur enchaîne trop de chapitres à la suite sur lui en se basant à chaque fois sur son me^me trait de caractère, à savoir son goût pour le travestissement, et si les ombreuses situations que cela amène sont assez diverses, le schéma lui-même est un peu lassant. Quant au passage sur Mâya et le photographe du club de journalisme, il permet de mettre en avant les tourments de la jolie mannequin et de potentiellement lui offrir une porte de sortie sur le plan sentimental, mais dommage que tout cela arrive si rapidement.

L'avant-dernier tome d'Umishô ne change pas vraiment sa recette, malgré quelques très légères évolutions dans les relations. La série continue d'alterner le bon et le moins bon, mais a toujours pour elle son aspect totalement fun et sans prétention.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs