Stravaganza - la Reine au Casque de Fer Vol.4 - Actualité manga
Stravaganza - la Reine au Casque de Fer Vol.4 - Manga

Stravaganza - la Reine au Casque de Fer Vol.4 : Critiques

Stravaganza – Isai no Hime

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 21 Février 2017

La reine Viviane est partie de Mitera, bien décidée à trouver des réponses, voire des responsables, quant à la tragédie qu’a connue son pays. Son voyage l’amène à Reydin, la cité des Kenwas (des humains qui ont pour particularité de posséder une queue). Viviane découvre une cité animée où la population est des plus amicales. Hélas, une menace plane sur cette ville. La même qu’a connue Mitera : l’eau empoisonnée, les gens devenant fous ... La reine au casque de fer ne se sera jamais autant approchée du danger, car les responsables ne sont pas bien loin…

Le trait d’Akihito Tomi est toujours aussi agréable et précis à regarder. Le mangaka a clairement le coup de main. C’est d’autant plus appréciable et intrigant lorsque l’héroïne part vers d’autres contrées, donnant à la trame un aspect d’autant plus aventureux et inconnu. La reine Viviane rencontre d’autres peuplades, d’autres cultures. Mais l’auteur ne laissera pas vraiment de répit à la jeune altesse que déjà la menace refait surface. Les Kenwas sont les prochains à être en danger. Viviane sera même obligée de s’en prendre à une personne dont elle vient à peine de faire la connaissance. Elle tentera également de prévenir les Kenwas du danger qui les guette. Malheureusement, elle ne sera pas écoutée et faite prisonnière. Malgré une belle et bonne mise en bouche, il est dommage de constater que le mangaka insère assez mal ses scènes de fan service. En proposer n’est pas une mauvaise chose, encore faut-il bien les placer. Ainsi, Akihito Tomi décide d’intercaler ses moments « coquins » lorsque Viviane est en pleine confrontation et/ou dans des instants davantage sérieux. Durant la torture de Viviane, il est possible dans la réalité que les hommes abusent des femmes. Néanmoins, même dans ce cadre, on sent malgré tout que l’auteur ne fait ça que dans une intention coquine. Et comme par hasard, quelques instants plus tard, notre héroïne se retrouve dans les prisons en présence de Beppe Mauro, le fameux papy pervers…

Dans la seconde partie du volume, Viviane arrive à s’échapper en compagnie de Mauro. Notre reine est bien décidée à trouver les responsables de toutes ses folies avant que les Kenwas ne disparaissent réellement, à leur tour. C’est en pleine forêt qu’elle fait la connaissance de Golmor, un homme d’un certain âge qui ressemble à un type d’elfe noir. D’abord avenant, Golmor va même jusqu’à soigner les plaies de Viviane. Par la suite, cet inconnu montre une autre facette de lui, méchante et ambitieuse. Golmor n’est rien d’autre que l’un des responsables qui empoisonne les eaux appartenant à différentes peuplades. Il faudra un miracle pour que notre reine puisse s’échapper de ce mauvais pas. Les ennemis sont bien mis en scène et nous glacent d’ores et déjà le sang. Toutefois, pour à peine un jour de cavale, il paraît un peu étrange et peu réaliste que Viviane tombe déjà sur les méchants de l’histoire. Comme par hasard, la reine en cavale tombe en pleine forêt sur la seule personne qu’elle ne doit pas rencontrer.

En somme, Stravaganza continue d’étoffer son univers ainsi que sa trame, tandis que son monde bascule vers des changements inquiétants et potentiellement irrémédiables. Le dessin est magnifique, les personnages sont très vite attachants et les ennemis paraissent impitoyables. Tous ces éléments démontrent que Stravaganza a tout pour être une série importante et de qualité dans le monde de la fantasy. Il faut cependant que l’auteur apprenne à bien placer ses scènes de fan service et qu’il soit réaliste dans les coïncidences. 


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs