Soul Keeper Vol.7 - Actualité manga
Soul Keeper Vol.7 - Manga

Soul Keeper Vol.7 : Critiques

Hito Hitori Futari

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 07 Septembre 2017

En puisant ses forces dans l'atmosphère viciée de Fukushima, Kubo a lancé de plein fouet sa malfaisante énergie astrale sur ses cibles. Et si Kasuga a survécu à ses blessures, le membre de son "gouvernement parallèle" Sohachi Suzumoto n'a pas eu la même chance et s'est effondré, mort. Malgré tous ses efforts désespérés, Riyon, la belle et déterminée gardienne du Premier Ministre, n'a rien pu faire. Pire, elle en est ressortie elle aussi gravement touchée... mais peu importe : même si elle doit signer sa disparition, elle accomplira son rôle. De toute façon, elle est déjà un esprit...


Une chose est désormais plus sûre que jamais : pour protéger le Japon, la menace Kubo doit être enrayée. Mais Kasuga a une vision du problème qui est bien à lui : il a beau menacer l'avenir du pays et être rongé par la noirceur, le médium ennemi reste un citoyen, et c'est alors en prenant une décision radicale et avec l'accord de Riyon que le Premier Ministre souhaiter régler le problème...


Même si ses décisions paraissent presque insensées, Kasuga reste un personnage impressionnant dans son sens du sacrifice pour son pays et ses citoyens, et après le coup de l'eau irradiée, il le démontre encore ici en n'hésitant pas à donner encore du peu de vie qu'il lui reste. Et après avoir découvert le passé de Kubo dans le précédent volume, le choix de nos héros concernant la défunte petite soeur de ce dernier trouve beaucoup de sens... Mais cela calmera-t-il vraiment le malfaisant garçon ? Pas si sûr, quand on voit la fin du volume où de nouvelles têtes tombent, mais non sans un approfondissement réussi des liens de certains personnages, notamment d'un père et de son fils. Dans tout cela, on se demande toujours quelle fin attend les principaux personnages, que ce soit le Premier Ministre à qui il reste peu de temps de vie, son ange gardien également mal en point, et un Kubo qui se montre toujours plus comme une métaphore des du désastre nucléaire.


Pendant tout le volume, Tsutomu Takahashi fait encore des merveilles de par l'immersion et l'atmosphère sombre que dégagent ses dessins. Son encrage, ses hachures, ses designs restent excellents, surtout lors du passage avec Sawako dans les ténèbres.


A un tome de la fin, difficile de prévoir l'issue du récit, et celui-ci reste captivant.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs