Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 01 Septembre 2023
Pendant que les humains, loin de là, continuent de s'agiter dans le vent avec l'espoir de la sauver, au sein du château démoniaque où elle est (plus ou moins...) retenir prisonnière la princesse Syalis continue, avant tout, de penser à son confort personnel, en donnant ainsi lieu à une nouvelle succession de petites étapes via des chapitres indépendants: concevoir un kotatsu (cet objet ayant le pouvoir de rendre paresseux et somnolant n'importe qui), se trouver un plus grand lit parce que le sien est trop petit, se faire des sous-vêtementq en laine pour avoir bien chaud en période de froid, arranger sa fenêtre qui laisse passer trop d'air, expérimenter une nuit à l'extérieur avec un sac de couchage (quand on vous dit que la miss pourrait se barrer du château quand elle veut...), ou encore l'étape ultime: trouver comment se rendormir après avoir déjà trop dormi (le "dodoception") ! Telles sont les péripéties qui attendent la jeune fille, pour un résultat où Kagiji Kumanomata renouvelle encore très bien ses situations.
Néanmoins, histoire de ne pas lasser après seulement trois tomes, l'auteur a également, plus d'une fois, la bonne idée de diversifier un petit peu les plaisir. Ainsi, certaines événements un peu spéciaux sont de la partie, comme le réveillon de Noël et le Nouvel An (parce que oui, les démons fêtent tout ça) que Syalis passe à sa manière, ou encore un moment où notre héroïne se retrouve à aider le roi-démon lui-même à s'endormir (une aide très intéressée, bien sûr), sans oublier sa fusion avec un chat pendant une de ses régulières résurrections, ce qui lui donne l'occasion de découvrir les joies de se prélasser dans un corps félin !
Et bien sûr, au beau milieu de tout ça, la galerie de créatures démoniaques reste assez inspirée et donne encore lieux à quelques situations très amusantes, par exemple quand Syalis exploite totalement l'adorable et beaucoup trop bonne poire Harpie, ou quand de délicieux malentendus s'enchaînent chez les démons qui comprennent totalement de travers les paroles de la princesse, vu que cette dernière a généralement tendance à les effrayer plus qu'autre chose.
Derrière une jaquette bien inspirée avec ce croissant de lune rouge donnant à Syalis une apparence encore plus démoniaque que les démons eux-même, ce troisième volume se révèle être, encore une fois, un moment de lecture très amusant dans l'ensemble. Pourvu que ça dure !