Sleepy Princess in the Demon Castle Vol.18 - Manga

Sleepy Princess in the Demon Castle Vol.18 : Critiques

Maôjô de Oyasumi

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 16 Mai 2025

Un nouveau problème de taille atteint les habitants du château-démon: une grosse crise de flemme, faisant que plus personne ne s'occupe des lieux depuis un moment, et amenant l'impensable et inévitable à se produire: l'édifice s'effondre sur lui-même, obligeant ses pensionnaires à improviser un campement de fortune en attendant que tout soit reconstruit !

Assez vite dans ce 18e opus, c'est donc une nouvelle partie en plusieurs chapitres qui se met en place, car il va de soi que le château-démon ne va pas être réparé en un clin d'oeil. Et en partant d'une idée de départ délicieusement absurde (le "terrible" Roi Démon et les siens qui ont une grosse flemme au point de laisser la forteresse s'effondrer, faut le faire), Kagiji Kumanomata parvient ensuite à développer pas mal de petites idées rigolotes autour du campement et de la reconstruction de château. Certes, certains passages, comme celui sur Poséidon et son frère Zeus ou celui où Syalis veut à tout prix découvrir le visage du dragon feu-poison, auraient totalement pu s'intégrer ailleurs. Cependant, le mangaka amuse sans difficulté comme la princesse fait des siennes, que ce soit en arrêtant bêtement de manger car plus personne ne lui apporte ses repas, en se mettant à transformer le campement en vraie petite ville, et surtout en se mettant en tête de s'impliquer dans la reconstruction du château pour en faire un endroit bourré de mignonnerie (ce qui, avouons-le, ne collerait pas trop à l'image démoniaque du lieu) ! Mais en cerise sur le gâteau pour toute ce passage s'attirant sur un peu plus de la moitié du tome, on aura surtout envie de retenir la conclusion et les conséquences concernant Twilight, qui aurait précisément pu réparer le château "en un clin d'oeil" (comme on le disait plus haut) s'il n'avait pas autant honte de son autre forme... Dans un sens, donc, heureusement que les frasques de la princesse sont là pour l'obliger à se bouger !

A part ça, quelques autres moments plus brefs sont également de la partie dans ce volume. Ainsi, quand Syalis ne se met pas en tête de dénicher de soi-disant bains légendaires dans le château ou d'apprendre à faire des tractions (qu'étonnamment elle ne sait pas faire, alors qu'elle effectue plein d'autres trucs impensables pour une "adorable" princesse), elle se retrouve à revigorer Poséidon qui est dégoûté d'avoir été récemment battu par le héros, et à "démasquer" un faux-Léo ayant pris la place du prêtre pendant que celui-ci va voir un concert en douce. Quant à Alaazif, agacé que la princesse ne prenne pas conscience de son véritable pouvoir et se serve de lui juste comme d'un oreiller, il pourrait bien se trouver une "fan" inattendue, et nous laisser penser qu'il ne déteste peut-être pas les démons autant qu'il le pense !

A l'arrivée, il y a beaucoup de chouettes idées dans ce volume, et généralement Kagiji Kumanomata les exploite assez bien même si certaines ont un petit goût de trop peu (rien que toute la séquence du campement et de la réparation du château-démon aurait pu donner encore plus de situations). Entre les frasques de Syalis qui se sent décidément très bien au château où elle est censée être otage (elle le confirme encore auprès de Poséidon, en n'ayant aucune envie de quitter les lieux même si le héros parvenait un jour jusqu'à elle pour la sauver) et ses proches qui ont plus souvent l'allure de bras cassés que de vrais démons, il y a toujours de quoi s'amuser.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs