Sleepy Princess in the Demon Castle Vol.14 - Manga

Sleepy Princess in the Demon Castle Vol.14 : Critiques

Maôjô de Oyasumi

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 13 Janvier 2025

Quand il s'agit de veiller à son bon confort pour ses nuits, la princesse (relativement) otage Syalis ne manque jamais d'idées... que celles-ci soient bonnes ou (surtout) moins bonnes ! S'inquiéter pour sa ligne, décider bêtement de diluer un poison de sommeil éternel pour essayer d'améliorer ses dodos, exploiter les spécificités sableuses du "terrible" premier boss des gardiens qui n'attendait sans doute pas à ça pour son grand retour au château démon, se coince dans un mur (si si) derrière lequel se cache un vrai paradis de démonours, s'incruster chez Poséidon pour lui voler des trucs pendant qu'il essaie de se reposer, embêter Twilight en compagnie de Sibby pour essaie de passer outre leur peur de la foudre, régler le cas d'un casino qui a ouvert juste à côté de sa chambre/geôle... sans oublier un passage un tout petit peu plus long où elle trouve le moyen de s'incruster dans la famille de Tatounet pendant les vacances de celui-ci, qui ne seront donc pas vraiment reposantes. Telles sont les nouvelles lubies dans lesquelles la (pas si) mignonne jeune fille se lance, pour un résultat parfois un peu redondant ou classique, et souvent assez inspiré dans les situations grotesques (il faut la voir coincée dans son mur...) et dans la manière dont elle continue de malmener son démoniaque entourage. Et puis, avouons-le: on n'avait jamais vu le "terrible" Sibby comme ça, et c'est assez fun !

Mais quand ce n'est pas Syalis qui fait des siennes, ce sont ses proches qui viennent aussi semer un peu la pagaille à leur manière, et on en a encore deux exemples dans ce tome. Dès le premier chapitre, on retrouve ainsi la gentille Cubby dans son désir de devenir une véritable amie de Syalis, et plus juste une doublure... mais au vu des méconnaissances de notre héroïne sur la notion d'amitié, on vous laisse profiter du résultat. Quant à la toute dernière partie du volume, elle voit surgir au château démon nulle autre que Nemlis, la mère de la princesse, que l'on revoit dans la série avec plaisir, d'autant plus qu'elle n'est pas beaucoup mieux que sa fille en matière de désinvolture et de respect de la hiérarchie et des hôtes...

Même si l'on regrettera toujours un peu la trop grande brièveté de certaines séquences puisque ici Kagiji Kumanomata n'explore ses idées que sur un ou deux courts chapitres à chaque fois, dans l'ensemble le mangaka propose un contenu varié où il a l'occasion d'exploiter pas mal de personnages et de gimmicks comiques, en démontrant que sa comédie en a encore suffisamment sous le coude après 14 volumes.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs