Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 07 Septembre 2018
Après 700 ans de solitude, en ayant pour unique rôle de repousser les êtres vils venus s'emparer de la fontaine de jouvence sans jamais rencontrer la moindre âme sincère ou bonne, Ellaine, la Sainte de la forêt du Roi des fées, a croisé la route du brigand Ban, et tout a commencé à changer pour elle. En plus de montrer un coeur pur qui ne ment jamais, cet homme la déstabilise de plus en plus. Il lui montre ses collections d'étiquettes de bouteilles de bière comme si de rien n'était, égaye sa vie... Le coeur de la fée, reste glacial pendant 7 siècles, ne peut que se réchauffer de plus en plus...
Dans une ambiance similaire à celle du premier volume, ce deuxième et dernier tome de Seven Days vient concrétiser la naissance de l'amour entre la fée Ellaine et le brigand Ban avec réussite,d ans la mesure où les auteurs trouvent vraiment le bon ton. Ainsi, les choses passent essentiellement à travers une narration plus introspective sur Ellaine, un peu à la manière de certains shôjo qui se focalisent beaucoup sur le ressenti et les émotions des personnages. Etape par étape, Ellaine change, voit son coeur se réchauffer au contact de cet homme tel qu'elle n'en avait jamais connus, pense de plus en plus qu'elle voudrait passer le plus de temps possible avec lui, et, via lui, est amenée à se poser certaines questions. Certes elle a un but depuis 700 ans, à savoir veiller sur la forêt... mais un rêve, en a-t-elle déjà eu ?
C'est ainsi que se déroule une lecture assez éloignée du parfum d'aventure de la série-mère, mais qui ne la trahit pas dans son contenu. Le ton posé, le dessin plus fin et diffus, le cadre hors du temps où les deux héros sont seuls, le focus sur l'évolution sentimentale d'Ellaine, la manière de découvrir ou de redécouvrir certaines facettes de Ban, sont autant d'éléments qui parviennent à offrir un réel intérêt à ce petit spin-off.
Bien sûr, on connaissait déjà les grandes lignes de l'histoire de Ban et d'Ellaine, ainsi que son issue tragique, mais Seven Days, sans forcément être indispensable pour la compréhension de la série-mère, parvient à approfondir joliment cette relation, à y apporter des éclaircissements (surtout sur le ressenti d'Ellaine), tout en trouvant sa propre ambiance.
Dans une ambiance similaire à celle du premier volume, ce deuxième et dernier tome de Seven Days vient concrétiser la naissance de l'amour entre la fée Ellaine et le brigand Ban avec réussite,d ans la mesure où les auteurs trouvent vraiment le bon ton. Ainsi, les choses passent essentiellement à travers une narration plus introspective sur Ellaine, un peu à la manière de certains shôjo qui se focalisent beaucoup sur le ressenti et les émotions des personnages. Etape par étape, Ellaine change, voit son coeur se réchauffer au contact de cet homme tel qu'elle n'en avait jamais connus, pense de plus en plus qu'elle voudrait passer le plus de temps possible avec lui, et, via lui, est amenée à se poser certaines questions. Certes elle a un but depuis 700 ans, à savoir veiller sur la forêt... mais un rêve, en a-t-elle déjà eu ?
C'est ainsi que se déroule une lecture assez éloignée du parfum d'aventure de la série-mère, mais qui ne la trahit pas dans son contenu. Le ton posé, le dessin plus fin et diffus, le cadre hors du temps où les deux héros sont seuls, le focus sur l'évolution sentimentale d'Ellaine, la manière de découvrir ou de redécouvrir certaines facettes de Ban, sont autant d'éléments qui parviennent à offrir un réel intérêt à ce petit spin-off.
Bien sûr, on connaissait déjà les grandes lignes de l'histoire de Ban et d'Ellaine, ainsi que son issue tragique, mais Seven Days, sans forcément être indispensable pour la compréhension de la série-mère, parvient à approfondir joliment cette relation, à y apporter des éclaircissements (surtout sur le ressenti d'Ellaine), tout en trouvant sa propre ambiance.
04/07/2018 