Sarissa of Noctilucent Cloud Vol.2 - Actualité manga
Sarissa of Noctilucent Cloud Vol.2 - Manga

Sarissa of Noctilucent Cloud Vol.2 : Critiques

Yakô Kumo no Sarissa

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 27 Mai 2024

Shinobu fait la connaissance de Vera Chvetsov, une jeune fille qui a le pouvoir de connaître un très court avenir. Aussitôt, une sorte de rivalité les sépare, et c'est par la bataille des cieux qu'elles règleront leur différend. Puis, quand entre en scène un trio de fireballs originaire de Chine, c'est au tour du passé de Fushiki de se dévoiler...

Avec sa vibe digne des séries méchas des années 90 et 2000, le manga de Miki Matsuda et Kome n'a pas mis longtemps à nous séduire. Le premier tome n'était pourtant qu'une amorce, et on attendait de voir de quelle manière le récit pouvait se développer. Avec cette suite, "Sarissa of Noctilucent Cloud" reste dans une petite zone de confort, certes, mais toujours aussi enthousiasmante.

Ce deuxième tome se divise en plusieurs épisodes, tous s'apparentent à de nouvelles missions pour l'IOSS, et plus spécifiquement pour Shinobu qui ne cessera de faire des rencontres. Tandis que l'héroïne réalise peu à peu l'ampleur de la situation, le lecteur a de quoi apprécier ce format très épisodique qui évoque les anime mecha d'il y a plusieurs décennies, retranscrivant ainsi sur papier un souffle qui s'est perdu.

L'aspect le plus grisant de ce découpage est indéniablement la manière dont les événements jonglent entre les ambiances, passant d'une atmosphère légère, autour de jeunes personnages en proie à leurs émotions, à des séquences d'action plus intenses, bien qu'exempt de gravité de manière à ne pas trop nous faire craindre pour le sort des différents pilotes. C'est l'occasion pour le récit de développer sa galerie de fireballs et de croquer à sa manière l'idée de l'adolescence, dans un conflit où ces jeunes gens représentent l'ajout du genre humain face à ces mystérieux envahisseurs. Il y a donc une sorte de candeur vis-à-vis des personnages d’enfants traités comme tels, dans leurs tourments notamment, ce qui implique quelques rivalités stériles ou, pour Shinobu, ses rapports conflictuels avec ses parents. On est clairement chez un héritier spirituel de Gundam et d'Evangelion, tout en sachant que "Sarissa" développe la chose sous sa propre atmosphère, tout en profitant de l'esthétique très marquée du mangaka Kome.

Mais les enfants ne sont pas les seuls héros de l'œuvre. Aussi, on apprécie que cette suite mette l'accent sur certains adultes et sur leurs querelles passés, permettant de montrer "l'avant" tandis que la menace des arpenteurs célestes tend à se préciser, en nous régalant du côté mystique de ces assaillants des cieux.

En somme, notre immersion dans le monde de "Sarissa" reste très efficace, le format sied à l'œuvre et à son propos, tandis que l'ensemble progresse sur des épisodes très rythmés qui mettent en lumière, chacun à leur manière, les densités de l'univers. Puisque la série a aujourd'hui dépassé la dizaine de tomes au Japon, on attend de voir ce que la suite nous réserve, surtout en ce qui concerne l'énigmatique "Mum", figure maternelle pour les fireballs qui pourrait cacher son lot de secrets.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
15 20
Note de la rédaction