Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 17 Avril 2020
Kayo et Shinnosuke sont en couple, et leur idylle semble partie pour durer ! Maintenant étudiante, notre héroïne a un déclic quand elle apprend que sa cousine va se marier : Sa relation avec son ami d'enfance est stable, mais ne progresse pas spécialement, si bien qu'ils n'ont jamais couché ensemble... Tout en subtilité, Kayo va tenter de faire comprendre à Shinnosuke qu'il est temps pour eux d'aller de l'avant.
Initialement conclu avec le sixième tome, SOS Love a temporairement repris du service quelques mois plus tard, à l'occasion de la diffusion de l'adaptation live du manga de YASUKO. L'autrice a saisit l'occasion pour narrer quelques segments de plus de l'histoire la plus ambitieuse de sa carrière (à l'heure actuelle du moins), à travers trois nouveaux chapitres qui font parfaitement office de petits spin-offs au titre principal.
Trois chapitres, pour trois points de vue différents qui se greffent très bien au manga. La première histoire est sans doute la plus croustillante puisqu'elle fait office de suite directe pour Kayo et Shinnosuke, pour un récit tout en légèreté mais qui aborde avec humour le destin de nos deux personnages. Un épilogue plus qu'agréable, et qui permet de retrouver les deux tourtereaux pour un adieu dans le rire et la douceur.
La seconde histoire se veut plus nuancée, puisqu'elle traite le cas de Kushida, un personnage qu'on n'avait plus vraiment revu depuis sa rupture avec Shinnosuke. Si le nouveau personnage présenté est un brin irritant, on apprécie tout le focus sur l'évolution de la demoiselle sportive, et la manière dont elle peut tourner la page tout en faisant le point sur elle-même. Enfin, le dernier des trois récits vient lisser la cohérence de l'ensemble de l'intrigue, puisqu'il revient sur tout le parcours de la Kayo du futur. Le personnage s'étant montré parfois légèrement détestable, YASUKO lui donne le moyen de se racheter, et de confirmer toute son évolution au contact de la « elle » du passé. Là aussi, un bon moyen de revenir sur cette figure importante du récit, avant de le quitter définitivement.
Mais trois chapitres seuls ne pouvaient constituer un volume entier. Comme c'est souvent le cas dans ce type de tome bonus, l'éditeur a puisé dans l’œuvre globale de la mangaka pour le compléter. Ainsi, SOS Love s'achève finalement avec « Takayanagi sur les charbons ardents », une histoire courte en deux chapitres initialement publiée en 2018 dans le magazine Betsucomi. On y suit Takayanagi, grand séducteur très macho qui, derrière cette façade, cache un problème qu'il cherche à résoudre en jouant les dom juan : Il est incapable d'avoir une érection ! Maho Kohinata, une camarade de classe réservée en apparence, va découvrir son secret par inadvertance, et jouer d'une certaine autorité pour faire tourner en bourrique le pauvre garçon.
Bien que court, le récit parvient à développer, derrière une intrigue un poil décalée, des problèmes d'adolescent pertinents liés à la sexualités. Les tendances qui nous sont propres et les soucis d'ordre corporel sont mis en avant avec une jolie pudeur, et en développant une relation très particulière qui permet de dédramatiser sur ce qu'on pourrait qualifier de « tabous ». Un tel récit aurait mérité une série à part entière pour être justement développé, mais on apprécie qu'une histoire sympathique et originale comme celle-ci ait été sélectionnée en complément pour boucler ce septième et dernier volume.
Initialement conclu avec le sixième tome, SOS Love a temporairement repris du service quelques mois plus tard, à l'occasion de la diffusion de l'adaptation live du manga de YASUKO. L'autrice a saisit l'occasion pour narrer quelques segments de plus de l'histoire la plus ambitieuse de sa carrière (à l'heure actuelle du moins), à travers trois nouveaux chapitres qui font parfaitement office de petits spin-offs au titre principal.
Trois chapitres, pour trois points de vue différents qui se greffent très bien au manga. La première histoire est sans doute la plus croustillante puisqu'elle fait office de suite directe pour Kayo et Shinnosuke, pour un récit tout en légèreté mais qui aborde avec humour le destin de nos deux personnages. Un épilogue plus qu'agréable, et qui permet de retrouver les deux tourtereaux pour un adieu dans le rire et la douceur.
La seconde histoire se veut plus nuancée, puisqu'elle traite le cas de Kushida, un personnage qu'on n'avait plus vraiment revu depuis sa rupture avec Shinnosuke. Si le nouveau personnage présenté est un brin irritant, on apprécie tout le focus sur l'évolution de la demoiselle sportive, et la manière dont elle peut tourner la page tout en faisant le point sur elle-même. Enfin, le dernier des trois récits vient lisser la cohérence de l'ensemble de l'intrigue, puisqu'il revient sur tout le parcours de la Kayo du futur. Le personnage s'étant montré parfois légèrement détestable, YASUKO lui donne le moyen de se racheter, et de confirmer toute son évolution au contact de la « elle » du passé. Là aussi, un bon moyen de revenir sur cette figure importante du récit, avant de le quitter définitivement.
Mais trois chapitres seuls ne pouvaient constituer un volume entier. Comme c'est souvent le cas dans ce type de tome bonus, l'éditeur a puisé dans l’œuvre globale de la mangaka pour le compléter. Ainsi, SOS Love s'achève finalement avec « Takayanagi sur les charbons ardents », une histoire courte en deux chapitres initialement publiée en 2018 dans le magazine Betsucomi. On y suit Takayanagi, grand séducteur très macho qui, derrière cette façade, cache un problème qu'il cherche à résoudre en jouant les dom juan : Il est incapable d'avoir une érection ! Maho Kohinata, une camarade de classe réservée en apparence, va découvrir son secret par inadvertance, et jouer d'une certaine autorité pour faire tourner en bourrique le pauvre garçon.
Bien que court, le récit parvient à développer, derrière une intrigue un poil décalée, des problèmes d'adolescent pertinents liés à la sexualités. Les tendances qui nous sont propres et les soucis d'ordre corporel sont mis en avant avec une jolie pudeur, et en développant une relation très particulière qui permet de dédramatiser sur ce qu'on pourrait qualifier de « tabous ». Un tel récit aurait mérité une série à part entière pour être justement développé, mais on apprécie qu'une histoire sympathique et originale comme celle-ci ait été sélectionnée en complément pour boucler ce septième et dernier volume.
21/11/2019 
