Rozen maiden - Nouvelle édition Vol.2 - Actualité manga

Rozen maiden - Nouvelle édition Vol.2 : Critiques The second doll - Kanaria

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 24 Avril 2013

Depuis que Shinku a débarqué dans sa vie, le quotidien autarcique de Jun a changé, et le jeune garçon est bien obligé de supporter le caractère de cette poupée pas comme les autres qui le plonge régulièrement dans le N Field sans qu'il sache trop pourquoi. Mais il en apprendra bientôt un peu plus sur le jeu des Rozen Maiden, tandis qu'arrivent bientôt dans sa vie deux nouvelles poupées : Hina Ichigo et Suiseiseki...

Dans ce deuxième tome, les Peach-Pit continuent de poser les bases de leur histoire tout en amenant de nouvelles poupées hautes en couleur, qui atterrissent dans la vie de Jun pour une raison ou pour une autre. Ainsi, tandis qu'on attend de voir ce que donnera le focus sur Suiseiseki dans le prochain volume, ce deuxième tome se focalise surtout sur Hina Ichigo et sur sa servante, la taciturne Tomoe, amie d'enfance de notre héros revenue en ville après bien des années. Et il faut bien le dire, le focus sur ces deux-là est au départ très rapide, si bien qu'elles ne sont d'abord qu'un prétexte pour présenter un peu mieux le concept de la série. Au fil de l'affrontement entre Shinku et Hina Ichigo, on finit donc par mieux comprendre que les sept soeurs Rozen Maiden, en se battant, ont pour but de réunir les 7 morceaux de la Roza Mystica afin de devenir Alice. Reste désormais à savoir ce qu'est Alice, et à en apprendre plus sur le N World, un univers irréel qui reste encore très confus...
On a un concept finalement très simple, qui donne lieu à des combats pour l'instant pas très développés et pas très bien mis en scène, entre celui contre Hina Ichigo qui est expéditif, et le retour d'une Suiguintô qui ne fait que passer dire coucou, histoire de rappeler qu'elle est là et qu'elle n'est pas gentille.

Schéma pour l'instant linéaire avec les apparitions de poupées, combats totalement secondaires... Finalement, la principale qualité de Rozen Maiden reste ici dans la peinture d'un quotidien de plus en plus mouvementé, avec l'arrivée de ces différentes poupées qui viennent interagir de façon très vivante et amusante avec cette chère Shinku, la gentille mais toujours un peu bête Nori, et le pauvre Jun qui n'a rien demandé à personne. Le tout prend bien, car bourré d'humour et bien servi dans ces cas-là par les bonnes bouilles des poupées et par les visages caricaturaux, mais aussi parce que les différentes poupées sont pour l'instant très bien campées et très différentes.
Après l'autoritaire Shinku et la sombre Suigintô, on découvre donc ici Hina Ichigo, petite poupée au caractère très enfantin, que ce soit dans ses zozotements, ses pleurs incessants et sa façon de coller tout le monde. On découvre ici une poupée adorable et très attachante, tellement constamment enfantine qu'elle risque d'en irriter certains, mais bien servie par son look très mignon. Et alors que Jun tente de rester enfermé dans sa bulle, le problème des daifuku prouvera bien qu'il n'est pas si asocial que ça et qu'il peut montrer un certain souci de l'autre. Grâce à Hina Ichigo, on voit donc que notre jeune héros continue de changer, petit à petit, de manière encore imperceptible. Il redevient plus sociable sous la contrainte, et il ne reste plus aux Peach-Pit qu'à explorer cette voie.
Quant à Suiseiseki, elle est elle aussi très bien campée et bien différente des autres poupées. On découvre la première poupée brune de la série, dotée d'yeux vairons du plus bel effet, et d'un look lui aussi bien travaillé. Quant à son caractère plus sauvage et méfiant qu'aucune autre poupée, il offre d'ores et déjà quelques situations aussi amusantes que mignonnes dans leur genre, qui en feront à nouveau voir de toutes les couleurs à Jun.

Au final, on a un deuxième volume dans la lignée du premier... sans doute un peu trop, car on reste sur un sentiment de trop peu côté informations. Il y a bien des éclaircissements sur les Rozen Maiden, mais on reste encore dans le flou en ce qui concerne Alice et le N World. Pire, il y a de quoi être déçu de ne pas avoir les révélations attendues sur Jun et l'origine de son asociabilité, car après nous avoir promis bien des choses sur ce point à la fin du tome 1, les auteures effectuent finalement une petite pirouette pour partir sur autre chose.
Pour l'heure, on se contente donc encore bêtement de suivre avec un plaisir non dissimulé le quotidien mouvementé et amusant d'un Jun bien obligé de changer petit à petit au contact de ces différentes poupées bien campées et dont le look gothique assez abouti prouve que les Peach-Pit se font plaisir.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs