Prison School Vol.5 - Actualité manga
Prison School Vol.5 - Manga

Prison School Vol.5 : Critiques

Kangoku Gakuen

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 29 Juillet 2015

L’Opération Dehors les Cafards (ou ODC) menée par le Conseil Clandestin se poursuit. Shingo devient alors la taupe de Meiko, lui qui condamnait pourtant fermement la tentative d’évasion de Kiyoshi au point de mettre à l’écart son ancien ami. Et il est bien le seul à bénéficier de quelques privilèges, car à côté de ça, ses quatre compères font les frais des machiavéliques plans du Conseil…


Nous héros en voient de belle avec l’ODC organisée par le Conseil Clandestin. Néanmoins, cela a un intérêt certain pour le lecteur : chaque personnage en prend pour son grade et ce volume se construit alors de tous les délires récurrents dont nous profitons depuis les débuts de Prison School. Retour alors sur la relation entre Kiyoshi et Hana à base de pipi avec des limites franchies à chaque fois, le désir de soumission d’André ou l’amour de Gakuto pour ses figurines. Le passage autour de ce dernier est alors mémorable pour la fausse intensité dramatique instaurée qui part évidemment dans un n’importe quoi le plus total, une séquence presque héroïque qui ne manquera pas d’achever le lecteur… A moins que ce soit les confidences d’esclave non satisfait d’André qui aient raison de vous au point de provoquer des larmes de rire !


A côté de ça, l’intrigue « sérieuse » évolue doucement. L’ODC atteint doucement, mais sûrement sa conclusion avec une rapide intervention de Chiyo qui confirme son statut d’alliée pour Kiyoshi, mais c’est surtout le cas Shingo qui occupe une place importante dans le développement des personnages et de leurs relations. C’est à cette occasion qu’entre en scène Anzu, un nouveau personnage féminin lié au jeune homme dans un contexte sentimental naissant. S’il est appréciable de voir quelques évolutions du côté du jeune homme qui s’est montré particulièrement détestable dans l’opus précédent, on reste curieux de voir de quelle manière cette relation nouvelle affectera la série dans une optique plus large. On notera d’ailleurs qu’après le cas Shingo, c’est celui d’André qui semble être la cible du récit, mais sur une tonalité beaucoup plus burlesque.


En définitive, nous voilà avec un tome de Prison School comme on les aime : drôles à souhait sans pour autant abandonner un ton plus sérieux du côté des développements de l’intrigue. La page d’annonce du volume suivant est claire, le sixième tome devrait conclure l’arc ODC. C’est naturellement qu’on est curieux de voir comment cette phase délicate pour les cinq jeunes garçons va se conclure et, surtout, comment Akira Hiramoto fera monter la surenchère de sa série.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs