Princesse Sakura Vol.9 : Critiques

Sakura Hime Kaden

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 14 Août 2013

On se souvient de la prise de tête avec Princesse Yuri, qui menaçait l’amour de notre petit couple. Bon, tenez-vous bien voici le seul compliment dans ce tome : ça ne met pas une éternité à se résoudre. Aoba a les pieds sur terre et va vite prouver à Sakura qu’il n’a rien fait avec Yuri, alors que cette dernière se prenait la tête toute seule (contrairement aux héroïnes habituelles de Tanemura) et se laissait embrasser par Fujimurasaki en prime, provoquant la jalousie de son prince Aoba. Bref, Sakura veut sceller leur amour en passant la nuit ensemble, mais Aoba refuse tant et si bien que la demoiselle enquête pour en connaître la raison. Il se trouve que Aoba se transforme en loup presque tous les soirs, maintenant. Ayant bu un jour le sang d’un monstre loup, la malédiction qui le transforme raccourcit sa vie. Moment tragique, sortez les violons. On apprend déjà comment Aoba a déjà tué par le passé, voilà pourquoi il craint de dormir avec sa princesse. De plus, on le voit prêt à tout pour accompagner sa promise dans son immortalité, même à devenir un monstre. On est d’accord que c’est un sujet de la première importance, le point d’orgue du tome et des suivants, surtout qu’on était un peu passé en mode « comment le prince et la princesse vont-ils réussir à passer une nuit d’amour ? » EH BEN NON !

Pas question, en effet, d’en reparler dans ce tome ou même dans le suivant. C’est totalement oublié, rayé du scénario. C’est pas comme si on s’inquiétait un peu de leur descendance ou de la vie d’Aoba, mais bon. Apparemment, c’est vachement plus intéressant de faire tomber Hayate amoureux de Rurijo, la suivante d’Enju qui ressemble trait pour trait à la princesse Sakura. Pardon ? Il était pas supposé aimé Kohaku depuis des années, d’un amour éternel comme dans tous les shojos, comme Tanemura le proclame toujours ? Après tout, dans The Gentlement Alliance Cross, son héroïne choisit finalement bien son tout premier amour, malgré un malentendu en confondant les deux dans ses souvenirs. Mais c’est un amour éternel, quoi. Zut. Et là, la magaka piétine mais toute la sainte parole des shojos, et pas pour faire quelque chose de vraiment réussi. On ne s’inquiète du coup même plus d’Hayate, qui a enfin retrouvé sa forme humaine. Oui, bon. On verra bien. De toute façon, quelque part, on s’en fiche.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs