Pour le pire Vol.10 - Actualité manga
Pour le pire Vol.10 - Manga

Pour le pire Vol.10 : Critiques

Natsume Arata no Kekkon

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 29 Mars 2024

A l'heure où l'hypothèse fracassante sur la possible identité du vrai père de Shinju semble très solide en attendant un test de paternité, la jeune femme, plus remontée que jamais, prend seule la fuite, après avoir balancé à Arata et à Miyamae des paroles où elle ne cache plus qu'elle a bel et bien commis les trois meurtres. Alors qu'il devrait se rendre à la police, Arata s'interroge toujours sur ce qui l'a poussée à commettre ces meurtres et qu'il a le sentiment de comprendre quelque chose, il a désormais la détermination de retrouver au plus vite Shinju, et a même une idée précise de qui elle compte voir à présent: si elle souhaite disparaître de ce monde, la personne la mieux placée pourrait bien être Sana, qui semble fort logiquement la haïr. Mais où donc les deux femmes pourraient-elles bien se retrouver pour régler leurs comptes ? Et avant ça, Miyamae restera-t-il un allié, maintenant qu'il n'y a plus trop de doute sur la culpabilité de Shinju ?

A l'issue d'un 9e opus assez tonitruant, on attendait forcément avec une certaine impatience ce 10e volume, et celui démarre assez fort en se focalisant d'abord, certes très vite mais assez bien, sur le ressenti de Miyamae face à cette situation, et surtout sur le regrets qu'il se met à ressentir vis-à-vis de Tamaki. Mais c'est bel et bien après ça qu'arrive le plus gros morceau du tome, voué à occuper quasiment 'intégralité de celui-ci: le face-à-face entre Shinju et Sana, où tout va petit à petit s'éclaircir sur une face entière du scénario: la raison pour laquelle Sana a plusieurs fois tenté de chauffer Arata, son rapport avec son frère Eisuke où Nogizaka frôle à nouveau cette petite part d'immortalité dont il a le secret dans ses oeuvres, la vérité sur les déchets dans la boîte aux lettres des Suô, la relation particulière que Shinju avait elle-même avec ce jeune homme qu'elle a fini par tuer, la psychologie d'un Eisuke épuisé par sa situation et qui avait un rapport à la mort très particulier... Alors que ces révélations auraient toujours pu laisser une part de doutes (Shinju dit-elle totalement la vérité, ou y a-t-il une forme de provocation vis-à-vis de Sana ? ), cette fois-ci Nogizaka nous fait peut à peu sentir que les choses sont différentes de d'habitude. Et cela se ressent jusque dans tout ce que Shinju dit à Sana sur la façon dont son frère la voyait bien sûr, mais aussi sur la manière dont elle-même considère Arata, la seule personne qui semble purement gentil avec elle en ne la prenant pas juste en pitié.

"Ce sourire et ces larmes... Tout était vrai."

A désormais deux tomes de la fin, Pour le pire reste alors sur une bonne dynamique dans l'ensemble, encore plus au vu de la décision prise par Arata en fin de tome pour, peut-être, redonner le goût de vivre à sa femme. Bien sûr, il faut continuer d'adhérer au scénario toujours délicieusement un peu tordu, mais dans les faits l'oeuvre reste sacrément bien construite et écrite. On espère juste que sur les deux volumes restants, l'auteur aura le temps de bien aborder toutes les zones d'ombres restantes !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.75 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs