Peridot Vol.6 : Critiques

Ami d'enfance de Mahiru, Tatsuya Kurota a refait son apparition et a radicalement changé. Accompagné des belles Rosso et Bianca, celui qui était un gamin faiblard est devenu un redoutable combattant qui lutte contre les voyous sous le nom de "Striker". Pourtant, sa force semble lui monter à la tête, et Bianca en a la certitude quand, alors que Rosso est sur le point de se faire violer, il préfère observer la scène plutôt que d'agir... Bianca décide de tenter de remettre dans le droit chemin son compagnon, qui se complaît désormais dans une passion sans fondements pour la violence. Et pour cela, elle choisit de demander l'aide Mahiru... Mais celle-ci acceptera-t-elle ?

Dans ce dernier grand arc de la série, le principal plaisir vient du retour sur le devant de la scène de la baston, celle qui avait quitté la série depuis trop longtemps au profit de fan-service souvent douteux. On a pourtant peur en début de tome avec la tentative de viol sur Rosso, qui se complaît un peu trop dans un voyeurisme de mauvais goût, même si ça ne dure pas longtemps. Néanmoins, il reste difficile de se réjouir de cette baston... puisqu'il n'y a finalement que ça pendant tout le tome, et qu'elle ne mène nulle part.

En tout cas, elle ne mène certainement pas à une conclusion honnête pour la série. En effet, celle-ci aura droit à un seul chapitre conclusif qui ne termine rien du tout, et se contente de faire un rapide topo très artificiel sur l'évolution de Mahiru, qui s'est trouvée des amies même si elle prétend constamment le contraire. On ajoute à ça un paternel toujours aussi lourdingue, l'arrivée n'importe comment de la mère, des personnages secondaires expédiés e tune Akira qui reste jusqu'au bout inutile à 100%, et on a tous les ingrédients d'un final bâclé, pour une série qu'il vaut mieux vite oublier tant elle n'a rien développé et rien apporté.