Mon petit ami genderless Vol.5 : Critiques

"Unicorn Boys", le duo d'idols que Meguru forme avec Sasame depuis quelque temps, fonctionne du tonnerre, si bien que les deux garçons ont même récemment eu l'opportunité de jouer dans un téléfilm adaptant un manga dont Wako est la responsable éditoriale ! Tandis que Sasame, intimidé, n'ose même pas regarder seul le résultat final, Wako, elle, est forcément dans tous ses états en voyant son Meguru adoré jouer à l'écran ! Mais ce qui la frappe surtout, c'est encore autre chose: son chéri semble moins intéressé par le fait d'être acteur que par les coulisses du tournage, le maquillage et les coiffures. Et à l'heure où, bientôt, la jeune femme reçoit une opportunité professionnelle intéressante, des choix cruciaux devront peut-être être pris pas nos tourtereaux...

Cette question des choix à faire est assurément le principal leitmotiv de ce cinquième et dernier tome, en devant placer Wako et surtout Meguru face à une chose simple et en même temps essentiel: ce qu'ils veulent faire vraiment, et nonce que l'on attend d'eux. Même si les évolutions sont rapides, Tamekou fait joliment ressortir cette idée où, en permanence, on sent que l'attachant couple-vedette reste naturel en voulant simplement faire ce qui leur plaît réellement. C'est quelque chose que l'on ressentait déjà, depuis le début de la série, via le look genderless de Meguru lui permettant d'être en accord lui-même, mais aussi via sa relation avec Wako qui est toujours très bénéfique tant elle est naturelle et tant tous deux n'ont que faire du regard des autres tant qu'ils sont eux-même bien. Et fort logiquement, c'est aussi leur relation de couple qui sera au coeur de la toute fin du récit, avec une concrétisation classique mais logique, et dont la tonalité positive est totalement dans le ton de l'oeuvre.

Ajoutons à ça quelques développements secondaires rapides mais assez efficaces (on pense au lien entre Sakurako et Misaki, moins idéalisé, mais joli et là aussi bénéfique dans ce que ces deux-là se montrent), et on obtient une dernière ligne droite assez sympathique. Certes, les développements ne sont jamais très poussés, et le déroulement des choses reste globalement facile, mais l'essentiel est ailleurs et se trouve plutôt dans l'atmosphère positive, ouverte et réconfortante que l'autrice parvient à imposer jusqu'au bout !