Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 30 Avril 2020
« Là, comment dire… J’ai l’impression de porter un regard de mère sur elle. »
Sous l’impulsion de l’accidentel baiser sur la joue qu’elle reçoit de Matsunaga, Miko lui avoue qu’elle l’aime… Une confession qu’elle n’avait pas du tout prévu. Heureusement (?), il fait prendre à ses mots une tournure beaucoup plus inoffensive. Mais elle n’en est pas moins confuse et déstabilisée par sa réaction.
Quand elle reçoit ses premiers résultats scolaires depuis son emménagement, son moral en prend un coup : elle a eu des mauvaises notes, et sa mère envisage de lui faire quitter la collocation si elle ne se reprend pas. Cette baisse témoigne du fait que Miko est encore dépassée par sa nouvelle vie à la « mode adulte » : elle cuisine, fait les courses, les tâches ménagères, sort parfois avec les autres… sans compter ses sentiments naissants pour Matsunaga qui s’intensifient tout en troublant sa concentration. Notre héroïne est frustrée de constater qu’elle reste encore une enfant malgré tout, ce qui grandit le fossé entre elle et Matsunaga. Elle se rend bien compte qu’elle ne parvient pas à tout gérer de front, toutefois elle est déterminée à s’améliorer ; un trait de caractère qui la rend particulièrement attachante.
« Il faut qu’on la protège… tous ensemble. »
En peu de temps, la mangaka a réussi à créer une vraie cohésion de groupe entre les membres de la collocation – même si Ryô particulièrement reste encore très discret. De plus, la présence de ces colocataires tous si différents en toile de fond ajoute du dynamisme à l’histoire. On apprend à les connaître petit à petit, et on espère que Keiko Iwashita continuera dans cette voie.
Le personnage de Matsunaga nous offre décidément une grande palette d’expressions faciales, accompagnée de beaucoup de gestuelle. Ce qui, en plus d'une différence d’âge que l’on est loin de retrouver dans tous les titres, fait de ce personnage un héros de shojo particulièrement décalé et original. La relation entre Miko et lui en est impactée et on est souvent surpris par la tournure des événements ou par les réactions du jeune homme.
En bref, un deuxième tome qui poursuit dans la même dynamique. On est entraînés dans le quotidien de Miko, qu’on suit avec plaisir. En bonus de fin de volume, on découvre un épisode spécial : la collocation vue par les yeux du chat.
Sous l’impulsion de l’accidentel baiser sur la joue qu’elle reçoit de Matsunaga, Miko lui avoue qu’elle l’aime… Une confession qu’elle n’avait pas du tout prévu. Heureusement (?), il fait prendre à ses mots une tournure beaucoup plus inoffensive. Mais elle n’en est pas moins confuse et déstabilisée par sa réaction.
Quand elle reçoit ses premiers résultats scolaires depuis son emménagement, son moral en prend un coup : elle a eu des mauvaises notes, et sa mère envisage de lui faire quitter la collocation si elle ne se reprend pas. Cette baisse témoigne du fait que Miko est encore dépassée par sa nouvelle vie à la « mode adulte » : elle cuisine, fait les courses, les tâches ménagères, sort parfois avec les autres… sans compter ses sentiments naissants pour Matsunaga qui s’intensifient tout en troublant sa concentration. Notre héroïne est frustrée de constater qu’elle reste encore une enfant malgré tout, ce qui grandit le fossé entre elle et Matsunaga. Elle se rend bien compte qu’elle ne parvient pas à tout gérer de front, toutefois elle est déterminée à s’améliorer ; un trait de caractère qui la rend particulièrement attachante.
« Il faut qu’on la protège… tous ensemble. »
En peu de temps, la mangaka a réussi à créer une vraie cohésion de groupe entre les membres de la collocation – même si Ryô particulièrement reste encore très discret. De plus, la présence de ces colocataires tous si différents en toile de fond ajoute du dynamisme à l’histoire. On apprend à les connaître petit à petit, et on espère que Keiko Iwashita continuera dans cette voie.
Le personnage de Matsunaga nous offre décidément une grande palette d’expressions faciales, accompagnée de beaucoup de gestuelle. Ce qui, en plus d'une différence d’âge que l’on est loin de retrouver dans tous les titres, fait de ce personnage un héros de shojo particulièrement décalé et original. La relation entre Miko et lui en est impactée et on est souvent surpris par la tournure des événements ou par les réactions du jeune homme.
En bref, un deuxième tome qui poursuit dans la même dynamique. On est entraînés dans le quotidien de Miko, qu’on suit avec plaisir. En bonus de fin de volume, on découvre un épisode spécial : la collocation vue par les yeux du chat.
23/02/2022 