Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 01 Janvier 1970
Que celles-ci aient plus ou moins une allure humaine ou soient totalement monstrueuses, la pauvre Miko, jusque-là lycéenne ordinaire, s'est mise à voir de véritables horreurs un peu partout au quotidien, des choses qu'elle est la seule à pouvoir remarquer sans qu'elle sache pourquoi. Depuis, elle vit autant que possible de manière normale, quand bien même ces terrifiantes apparitions peuvent surgir à tout moment. Et dans tous les cas, malgré sa peur, elle tâche de faire comme si elle ne les voyait pas, afin de ne pas attirer leur attention... Mais pourra-t-elle continuer ainsi longtemps, qui plus est après l'arrivée d'une jeune fille qui semble voir faire d'elle sa rivale ?
Cette jeune fille, Yuria Niguredô, constitue assurément l'un des points d'intérêt de ce deuxième volume, puisqu'elle vient volontiers briser la possible routine en apportant quelques nouvelles petites choses. Lycéenne haute comme trois pomme si bien qu'on la prend souvent pour une gamine, cette petit blonde veut à tout pris devenir l'apprentie de Godmother pour pouvoir exorciser les monstres... car ils 'avère donc qu'elle aussi peut les voir ! Cependant, en plus de montrer un comportement différent de Miko face aux horreurs puisqu'elle ne les ignore pas et veut les combattre, il s'avère également que son pouvoir a ses limites, car si elle peut voir les petites créatures, il n'en est rien pour les monstres de plus gros calibre. Ce qui, d'ailleurs, posera quelques problèmes à Miko dès ce volume dans sa volonté d'ignorer ces apparitions horrifiques, voire la poussera à se demande très vite (vraiment très vite, à vrai dire trop vite peut-être) si elle doit prendre exemple sur sa "rivale autoproclamée" ou plutôt continuer à ignorer autant que possible les monstres.
Yuria apporte donc quelques nouveaux brefs éléments assez efficaces, mais le nerf de la guerre dans la série reste bien de mêler la part horrifique à un cadre typique de tranche de vie, et de ce côté-là Tomoki Izumi parvient facilement à varier les situations, chaque chapitre ayant son petit quelque chose d'unique à proposer. Ici, on découvre que les chiens peuvent voir/ressentir les horreurs (via une petite mise en scène par ailleurs soignée, au travers de l'oeil de l'animal). Là, une visite au sanctuaire permet à Miko de croiser un autre types d'apparitions ressemblant à de possibles divinités protectrices. Mais on retiendra également les deux derniers chapitres, avec notamment une créature bien plus agressive que les autres, puis le fait que tous ces êtres ne sont pas du tout mauvais au vu de celui tournant autour de l'enseignante enceinte, ce passage parvenant même à avoir quelque chose d'émouvant le temps d'une ou deux cases. Et puisque l'on parle d'émotion, difficile de ne pas évoquer, parmi les pages bonus à la fin du tome, ce que l'on découvre sur la vie et le quotidien de notre cher homme fan de chats apparu dans le tome 1, qui montre décidément beaucoup de sensibilité derrière son allure de yakuza.
On a alors un deuxième volume qui confirme le charme assez unique de cette petite série. Sans forcément aller chercher ses idées très loin, Tomoki Izumi sait bien souvent les exploiter efficacement et les mettre en scène intelligemment, pour une tranche de vie horrifique qui n'a aucune difficulté à renouveler ses situations pour le moment.
Cette jeune fille, Yuria Niguredô, constitue assurément l'un des points d'intérêt de ce deuxième volume, puisqu'elle vient volontiers briser la possible routine en apportant quelques nouvelles petites choses. Lycéenne haute comme trois pomme si bien qu'on la prend souvent pour une gamine, cette petit blonde veut à tout pris devenir l'apprentie de Godmother pour pouvoir exorciser les monstres... car ils 'avère donc qu'elle aussi peut les voir ! Cependant, en plus de montrer un comportement différent de Miko face aux horreurs puisqu'elle ne les ignore pas et veut les combattre, il s'avère également que son pouvoir a ses limites, car si elle peut voir les petites créatures, il n'en est rien pour les monstres de plus gros calibre. Ce qui, d'ailleurs, posera quelques problèmes à Miko dès ce volume dans sa volonté d'ignorer ces apparitions horrifiques, voire la poussera à se demande très vite (vraiment très vite, à vrai dire trop vite peut-être) si elle doit prendre exemple sur sa "rivale autoproclamée" ou plutôt continuer à ignorer autant que possible les monstres.
Yuria apporte donc quelques nouveaux brefs éléments assez efficaces, mais le nerf de la guerre dans la série reste bien de mêler la part horrifique à un cadre typique de tranche de vie, et de ce côté-là Tomoki Izumi parvient facilement à varier les situations, chaque chapitre ayant son petit quelque chose d'unique à proposer. Ici, on découvre que les chiens peuvent voir/ressentir les horreurs (via une petite mise en scène par ailleurs soignée, au travers de l'oeil de l'animal). Là, une visite au sanctuaire permet à Miko de croiser un autre types d'apparitions ressemblant à de possibles divinités protectrices. Mais on retiendra également les deux derniers chapitres, avec notamment une créature bien plus agressive que les autres, puis le fait que tous ces êtres ne sont pas du tout mauvais au vu de celui tournant autour de l'enseignante enceinte, ce passage parvenant même à avoir quelque chose d'émouvant le temps d'une ou deux cases. Et puisque l'on parle d'émotion, difficile de ne pas évoquer, parmi les pages bonus à la fin du tome, ce que l'on découvre sur la vie et le quotidien de notre cher homme fan de chats apparu dans le tome 1, qui montre décidément beaucoup de sensibilité derrière son allure de yakuza.
On a alors un deuxième volume qui confirme le charme assez unique de cette petite série. Sans forcément aller chercher ses idées très loin, Tomoki Izumi sait bien souvent les exploiter efficacement et les mettre en scène intelligemment, pour une tranche de vie horrifique qui n'a aucune difficulté à renouveler ses situations pour le moment.