Mairunovich Vol.2 - Manga

Mairunovich Vol.2 : Critiques

Mairunovich

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 21 Novembre 2013

Mairu et Naru s’échappent de la Gokon pour terminer leur journée à un Fast Food où tous deux s’apprêtent à déclarer à l’autre la flamme qui les habite. Seulement, un simple petit mensonge de Mairu va chambouler la soirée… L’ancienne moche aurait-elle laissé passer son premier véritable amour ?

Les impressions ressenties dans le premier tome se confirment : Mairunovich ne nous racontera pas la revanche d’une moche sur ceux qui l’ont brimé, mais bien sur la vie en elle-même. Ainsi, la série s’ancre définitivement dans le shojo classique où une adolescente naïve va découvrir les joies de l’amour, mais aussi les peines de cet aspect de la vie. Ainsi, le début de tome passe à la vitesse supérieure en s’intéressant à la relation entre Mairu et Naru. Tout va assez vite et les quiproquos se trouvent assez rapidement résolus pour laisser place à la naissance d’un premier couple, et ce rythme est accéléré par la vitesse de lecture tant ce second opus n’occupera pas plus de vingt minutes de votre temps, et encore.
Pour en revenir à Naru, nous avons affaire à un stéréotype du genre : Beau garçon, grand de taille, noble et juste… Le personnage pas n’étonne pas pour sa personnalité ni son manque de charisme. Après tout, pour la naïve Mairu qui découvre les joies de l’amour, peut-être n’est-ce pas plus mal ?

La suite du tome va alors s’intéresser aux débuts du couple, passée une transition qui tente de développer des personnages secondaires qu’on a déjà oublié. Le passage présente plus profondément Naru et son contexte familial justifiant la droiture du jeune homme. La bonne humeur règne, nous sommes loin de l’ambiance parfois sadique du premier volume, et il faut avouer que les situations ne sont guère originales et le volume se termine sur un cliffhanger classique à ce genre de scénario. Ce tome 2 se sera ainsi focalisé sur l’amour naissant entre Mairu et Naru et tombe ainsi dans le shojo facile. Tenya se retrouve mis en retrait et ses interventions se résument à celles d’un mentor. Mais le jeune homme, distant sans trop en fait et même parfois désinvolte, se révèle au final le personnage le plus intéressant du titre, et il est bon de voir que ses rapports avec Mairu se limitent à ceux d’un maître et son disciple sans tomber dans la romance grotesque. On espère que Zakuri Sato poursuivra ce chemin-là concernant les deux protagonistes !

Notons que le dernier chapitre est une histoire courte narrant les déboires de Nazuna, adolescente éprise de son beau-père qui s’occupe de la jeune fille seul depuis la mort de son épouse. Le concept peut paraître tordu mais le tout est traité avec une grande légèreté, sans avoir la prétention d’aborder de manière profonde des questionnements complexes sur l’amour entre une adolescente et un adulte. L’histoire, sans être révolutionnaire, s’avère plaisante, même si on attendait ce genre de divertissement plus tard dans la série, en espérant profiter des premiers tomes de manière complète pour approfondir l’histoire.

En définitive, ce tome 2 de Mairunovich confirme que la série est un shojo des plus classiques. La découverte de l’amour, la naissance d’une idylle entre une jeune fille naïve et un beau gosse discret mais droit, entrainant quiproquos et premiers pas dans la relation amoureuse… Voici ce qui compose ce second opus. Le tout est très classique, sans être mauvais pour autant. Les amateurs de ce genre d’histoires légères et sans prétention passeront certainement un agréable moment, mais on en attendait plus de ce titre à l’intrigue de base prometteuse. Néanmoins, le récit peut encore évoluer, et le personnage de Tenya s’avère des plus intéressants !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs