Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 25 Avril 2014
Chronique 1 (16/20)
On quitte cette petite série sympathique avec ce troisième tome.
Comme d'habitude nous avons droit à des histoires indépendantes uniquement reliées par le détective Akiba et son Kagutsuchi dans un style "twilight zone". Entre horreur, fantômes et légendes urbaines, la série oscille entre le très bon côté mise en scène et le moyen. On retiendra (outre le fait que le numéro 13 a volontairement été omis) le premier chapitre de ce tome revenant sur la jeunesse du détective et entièrement dessiné en négatif (ce qui demande un effort supplémentaire de la part de l'imprimeur, qui le fait) qui permet au lecteur d'entrer dans le monde du jeune homme alors aveugle. Et ça fonctionne, on suit l'histoire à travers sa perception du monde jusqu'au bout. Une histoire qui apporte une partenaire au détective, sorte de Pinoko (« assistante » de BlackJack) malheureusement sous-utilisée la fin approchant trop vite. L'épisode qui transforme le portable en un objet vecteur d'horreur est également très réussi avec le personnage central (et le lecteur) qui vit ce qui lui arrive à travers les MMS qu'elle reçoit.
Mais les autres épisodes restent trop classiques et la série s'achève plutôt mollement. Car malheureusement la série se termine comme elle a commencé, venant de nulle part et repartant vers nulle part. C'est dommage on aurait aimé en savoir plus sur cette arme mystique.
Il nous reste néanmoins de très bonnes histoires effrayantes à lire tard le soir.
Chronique 2 (14/20)
C'est avec ce troisième opus que vont s'achever les aventures du détective Akiba. Six histoires courtes nous seront proposées dans ce tome, deux d'entre elles pouvant être si on le souhaite regroupées en un seul récit en deux parties.
Le contenu de chaque nouvelle restera irrémédiablement le même que ceux figurant dans les précédents tomes, Hôsui Yamazaki s'étant accroché jusqu'au bout, à quelques exceptions près, au schéma qu'il s'est fixé au début de son œuvre.
Quelques surprises font cependant leur apparition. Ainsi, dans la première histoire, nous allons nous plonger une fois de plus dans le passé de notre héros, alors qu'il était enfant et aveugle. Pour représenter l'univers d'un bambin non-voyant, l'auteur va nous offrir des crayonnés blancs sur fond noir, qui seront du plus bel effet et totalement en phase avec le caractère angoissant de la série.
Autre changement : Akiba va désormais être secondé par une petite fille, qu'il connait depuis bien longtemps. Je n'en dirai pas plus sur les circonstances qui ont amené l'enfant à rejoindre Akiba, mais cette arrivée, synonyme d'un peu de changement, sera la bienvenue. Mais malgré tout, alors qu'on pouvait imaginer le contraire l'auteur n'exploitera que très peu ce nouveau personnage, et ira même jusqu'à conclure sa série avec un histoire certes bien effrayante, mais au final très similaire à ce que l'on a lu précédemment.
C'est donc avec une petite déception que nous allons refermer ce troisième tome de Mail. La série avait beaucoup de potentiel, avec une construction en épisodes qui; bien que présentant quelques défauts; servait à merveille le propos horrifique et angoissant développé par l'auteur. Cependant, à peu de choses près la fin est à l'image du commencement, avec un héros encore très mystérieux et quelques idées qui auraient pu être mieux exploitées.
Il n'empêche que ce titre de Hôsui Yamazaki remplira à merveille son office : faire peur à son lecteur !
On quitte cette petite série sympathique avec ce troisième tome.
Comme d'habitude nous avons droit à des histoires indépendantes uniquement reliées par le détective Akiba et son Kagutsuchi dans un style "twilight zone". Entre horreur, fantômes et légendes urbaines, la série oscille entre le très bon côté mise en scène et le moyen. On retiendra (outre le fait que le numéro 13 a volontairement été omis) le premier chapitre de ce tome revenant sur la jeunesse du détective et entièrement dessiné en négatif (ce qui demande un effort supplémentaire de la part de l'imprimeur, qui le fait) qui permet au lecteur d'entrer dans le monde du jeune homme alors aveugle. Et ça fonctionne, on suit l'histoire à travers sa perception du monde jusqu'au bout. Une histoire qui apporte une partenaire au détective, sorte de Pinoko (« assistante » de BlackJack) malheureusement sous-utilisée la fin approchant trop vite. L'épisode qui transforme le portable en un objet vecteur d'horreur est également très réussi avec le personnage central (et le lecteur) qui vit ce qui lui arrive à travers les MMS qu'elle reçoit.
Mais les autres épisodes restent trop classiques et la série s'achève plutôt mollement. Car malheureusement la série se termine comme elle a commencé, venant de nulle part et repartant vers nulle part. C'est dommage on aurait aimé en savoir plus sur cette arme mystique.
Il nous reste néanmoins de très bonnes histoires effrayantes à lire tard le soir.
Chronique 2 (14/20)
C'est avec ce troisième opus que vont s'achever les aventures du détective Akiba. Six histoires courtes nous seront proposées dans ce tome, deux d'entre elles pouvant être si on le souhaite regroupées en un seul récit en deux parties.
Le contenu de chaque nouvelle restera irrémédiablement le même que ceux figurant dans les précédents tomes, Hôsui Yamazaki s'étant accroché jusqu'au bout, à quelques exceptions près, au schéma qu'il s'est fixé au début de son œuvre.
Quelques surprises font cependant leur apparition. Ainsi, dans la première histoire, nous allons nous plonger une fois de plus dans le passé de notre héros, alors qu'il était enfant et aveugle. Pour représenter l'univers d'un bambin non-voyant, l'auteur va nous offrir des crayonnés blancs sur fond noir, qui seront du plus bel effet et totalement en phase avec le caractère angoissant de la série.
Autre changement : Akiba va désormais être secondé par une petite fille, qu'il connait depuis bien longtemps. Je n'en dirai pas plus sur les circonstances qui ont amené l'enfant à rejoindre Akiba, mais cette arrivée, synonyme d'un peu de changement, sera la bienvenue. Mais malgré tout, alors qu'on pouvait imaginer le contraire l'auteur n'exploitera que très peu ce nouveau personnage, et ira même jusqu'à conclure sa série avec un histoire certes bien effrayante, mais au final très similaire à ce que l'on a lu précédemment.
C'est donc avec une petite déception que nous allons refermer ce troisième tome de Mail. La série avait beaucoup de potentiel, avec une construction en épisodes qui; bien que présentant quelques défauts; servait à merveille le propos horrifique et angoissant développé par l'auteur. Cependant, à peu de choses près la fin est à l'image du commencement, avec un héros encore très mystérieux et quelques idées qui auraient pu être mieux exploitées.
Il n'empêche que ce titre de Hôsui Yamazaki remplira à merveille son office : faire peur à son lecteur !