Loan Knight Vol.2 - Actualité manga

Loan Knight Vol.2 : Critiques

Loan Knight

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 23 Avril 2019

Chronique 2
  
Endetté jusqu'au coup, le valeureux Might poursuit son voyage à la recherche de richesses pour honorer la somme qu'il doit, épaulé par Shia, la femme-dragon, et Bon, la... mascotte en forme de pingouin miniature. Sa quête l'amène à faire une rencontre des plus redoutables, celle d'Arma, princesse du royaume d'Oallihn, qui a jeté son dévolu sur Daghul, l'épée en possession de notre héros.

Les aventures de Might se poursuivent dans ce second tome qui reste, en grande partie, dans la lignée du premier. Ainsi, chaque chapitre narre une aventure qui y va de ses enjeux, et sa petite exploration de l'univers. On retrouve alors ce côté lecture épisodique, si bien que Loan Knight constitue toujours autant un divertissement idéal qui se savoure en plusieurs étapes de lecture, sans qu'on soit perdu dans le récit. Ainsi, la formule garanti un rythme toujours efficace : les péripéties s'enchaînent à cent à l'heure, et il est difficile de trouver l'ennui au cours de la lecture.

Les ingrédients clés de la série, à savoir l'aventure effrénée, l'humour souvent absurde, et les jolies demoiselles, sont de nouveau de la partie, et Akihito Yoshitomi confirme une recette classique mais qui demeure efficace. Et parce que la formule est nettement moins présente dans les récits modernes, Loan Knight conserve cette saveur de récit rétro, sans grande prétention, dont l'unique but semble être le divertissement du lectorat.

Pourtant, il serait faux de dire que ce second tome ne développe aucune ambition, et se contente de n'être qu'une succession d'aventures pour Might et sa bande. Une petite mythologie s'installe doucement dans la série, et le mangaka tease efficacement un destin de plus en plus ambitieux pour le protagoniste. Ce destin se symbolise par l'entrée en scène de nouveaux personnages récurrents, certains devenant même des membres à part entière de la petite bande principale. L'astuce est assez habile : le mangaka entretient le côté prophétique qui entoure le héros tout en lui créant un petit harem qui permet à la série de renforcer son orientation comédie romantique. Le style, associé aux aventures comiques et épiques dans un univers de fantasy, fonctionne plutôt bien, et permet à la dynamique du récit d'être renouvelée, chapitres après chapitres.

Ainsi, Loan Knight reste efficace tout en évoluant petit à petit, et dans le bon sens du terme. Reste une narration un poil confuse lorsque la série entre dans des phases d'action, ce qui contribue paradoxalement au dynamisme du récit. Mais n'oublions pas qu'à cette époque, c'est à dire 1991, l'auteur n'en n'était qu'aux débuts de sa carrière, et on peut toujours s'attendre à quelques projets dans sa manière de raconter les phases d'action.

En résulte un second tome efficace, qui a le mérite d'être un peu plus riche que le premier grâce aux ambitions qu'il développe. Le récit reste simple dans sa formule mais efficace, aussi le divertissement plaira sans doute aux amateurs du genre, et notamment aux amoureux de la patte années 90 très présente dans l'humour et la manière dont le titre s'enrichit d'une dose coquine.
  
  
Chronique 1
  
Depuis qu'il a rencontré la belle Shia, la vie d'aventurier de Might est décidément sens dessus dessous ! Quand il ne doit pas échapper à un princesse capricieuse qui en a après son épée de Daghul, ou aider sa compagne à se sortir des pattes d'un prétendant prétentieux, il ne cesse de faire de nouvelles rencontres loufoques ou charmantes qui ne cessent de l'emmener un peu plus vers une quête qui, pour l'instant, le dépasse un petit peu...

Ne manquant pas de petite aventures faites de divers obstacles, le récit d'heroic fantasy d'Akihito Yoshitomi joue pour l'instant, avant tout, sur un déroulement assez linéaire qui permettent à Might et Shia de découvrir de nouvelles choses, de faire de nouvelles rencontres... et même de voir leur toute petite équipe s'agrandir petit à petit. Les voici donc qui accueillent à leurs côtés des compagnons d'aventure issus de différents clans... et quand il ne s'agir pas de sortes de mascottes farfelues comme Root, ce sont surtout de charmantes demoiselles qui arrivent aux côtés de Might, comme la délurée Ululun ou la plus scientifique Ethel. Dans tous les cas, l'auteur a le mérite d'installer une palette de caractères assez variés, où les demoiselles, quelle que soit la raison pour laquelle elles rejoignent Might, affichent de jolies personnalités ainsi que des physiques qui flattent l'oeil sans avoir besoin d'en faire trop.

Dans tout ceci, le scénario prend son temps. On sent qu'Akihito Yoshitomi privilégie ce qu'il a envie de faire sur le moment (il le laisse d'ailleurs bien comprendre dans ses différents petits mots d'auteur entre les chapitres), ce qui confère à son oeuvre quelque chose d'assez spontané et authentique. Mais il n'en oublie pas pour autant de continuer à distiller par-ci par-là des petits éléments plus consistant au niveau du scénario, par exemple autour de l'épée de Daghul ou de ce que la capricieuse Arma semble savoir sur l'opaque quarte féérique.

En dehors des charmantes demoiselles et des "mascottes" que l'on a déjà évoquées, le dessin d'Akhito Yoshitomi continue également de séduire pour son aspect typique du manga des années 1990, et pour un certain diversité dans le bestiaire et dans les décors quand il le faut.

En fin de volume, l'édition propose, une nouvelle fois, quelques pages bonus très sympathiques, avec notamment des croquis, des dessins préparatoires de l'époque, des dessins des personnages redessinés par le mangaka avec son style actuel...

Un parfum d'aventure bien présent, des jolies filles, de l'humour, un scénario qui prend son temps mais qu reste suffisamment présent, un auteur qui se fait plaisir... Avec ce deuxième volume de plus de 360 pages, Loan Knight confirme son capital-sympathie et se place comme un agréable divertissement qui se lit tout seul. Que demander de plus ?
  

Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

14.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs