Kyoteru Vol.1 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 10 Octobre 2011

Réalisée par des visages que l'on connaît déjà en France pour des oeuvres telles que Frôlements, Couleur de peau miel ou Okiya, la maison des plaisirs défendus, Kyoteru est une bande dessinée au format franco-belge qui prend place dans le Japon médiéval pour nous offrir un récit centré sur l'un des univers les plus connus du pays du soleil levant: celui des ninjas.

L'agilité, la discrétion, la force, l'équilibre ou encore l'endurance sont les principaux talents demandés aux ninjas. Jeune garçon en plein apprentissage de ces aptitudes avec d'autres enfants de son âge, Kyoteru ne parvient pas à les maîtriser et est la risée de tous, d'autant plus qu'il est le descendant d'une prestigieuse lignée de ninjas, à commencer par son père, Basho.
Pourtant désireux plus que tout de satisfaire son père de rétablir son honneur et d'être apte à protéger les siens, à commencer par sa petite soeur Kageko, Kyoteru s'engage sur une périlleuse mission...

Les choses commencent rapidement dans cette bande dessinée qui nous présente brièvement son jeune héros, mettant plus l'accent sur sa petite soeur qui serait presque plus charismatique que lui. En effet, un élément se dégage rapidement de la lecture: un lien fort unit Kyoteru à sa jeune soeur, un lien qui semble plus fort que la simple relation frère-soeur, mais qui reste encore totalement mystérieux.

En attendant d'en savoir plus de ce côté-là, on découvre en Kyoteru un garçon pas spécialement attachant, mais intéressant sans son apprentissage des techniques ninjas, un apprentissage qu'il va devoir mettre en pratique dès ce premier tome, en allant accomplir une mission qui semble n'être que le début de tout. On suit avec plaisir l'aventure de ce jeune héros, mais on regrette tout de même l'aspect un peu trop lisse des sujets abordés, comme cet univers des ninjas encore trop basique, mais que l'on espère voir approfondi par la suite. Dans tous les cas, de bonnes bases, aussi bien de ce côté-là que sur le plan historique, sont là, et il ne reste plus qu'à concrétiser cela par la suite.

Du côté des dessins Jung Sik Jun nous offre des planches appréciables, assez expressives et aux couleurs bien jaugées, mais qui manquent d'un peu de densité. Un travail visuel sympathique, mais qui a de la marge pour s'améliorer.

Ce premier volume est une sorte d'entrée en matière déjà riche en rebondissements mais encore un peu trop lisse. La lecture est sympathique, mais le tout devra confirmer avec le deuxième tome, si tant est qu'il sorte un jour.

Pas de problème du coté de l'édition.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction