Kurosagi - Livraison de cadavres Vol.12 - Actualité manga
Kurosagi - Livraison de cadavres Vol.12 - Manga

Kurosagi - Livraison de cadavres Vol.12 : Critiques

Kurosagi Shitai Takuhaibin

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 30 Avril 2013

Retrouver une personne disparue, remplacée dans la réalité par un sosie, et qui aurait été propulsée dans un univers virtuel.
Une jeune fille pouvant sortir de son corps, qui demande à ce qu'on découvre pourquoi son petit ami a été assassiné à grands coups de machine à clous.
Une poupée gonflable qui prend vie pour demander à ce qu'on retrouve son grand-père kidnappé.

Les histoires de Kurosagi sont souvent assez perchées, et les trois nouveaux récits de ce douzième volume n'échappent pas à la règle. Ainsi découvre-t-on trois petites enquêtes qui se font un plaisir de flirter sur un peu tout ce qui fait le charme de la série, à savoir les contrastes entre des situations morbides et une ambiance relativement légère et décalée. Ainsi, par exemple, resterez-vous ici un peu marqué par l'ambiance glauque que dégage cet univers virtuel malsain où Mr Lapin ou Mr Panda ne sont pas vraiment destinés aux enfants, vous régalerez-vous en découvrant ce brave jeune garçon au visage défiguré à grands renforts de clous, ou vous amuserez-vous en découvrant comment un simple objet sexuel va sauver nos héros.

Ca reste sympathique pour qui adore la série, mais il y a un mais : après un onzième tome excellent, on se retrouve ici avec trois histoires courtes finalement très basiques, parfois même pourvues de ficelles très grosses et faciles (par exemple, dans la première histoire, la jeune femme trouve quand même très facilement la trace de l'univers virtuel en fouillant un petit peu sur internet, alors que les traces de cet univers sont censées être très dures à trouver), et qui manquent cruellement de suspense (comme dans la deuxième histoire, où l'on sait déjà tout avant le semblant d'enquête de nos héros). Et globalement, alors que les idées de base sont intéressantes, on a l'impression que les auteurs ne vont pas au bout des choses, car certains thèmes auraient pu s'étirer bien plus (l'univers virtuel, par exemple). Egalement, certaines marques de fabrique de la série sont un peu sous-exploitées, comme le gore, finalement peu présent au-delà de 2-3 cases qui ont toutefois le mérite de faire leur effet. Enfin, tout ceci manque cruellement de ces petites touches d'approfondissement autour des membres du Kurosagi (on a bien dans la dernière histoire un très vague focus sur Yata et sa soeur défunte, mais ça reste très maigre).

Au final, on a un volume mineur et peu ambitieux, où Eiji Otsuka et Housui Yamazaki se contentent surtout de se reposer tranquillement sur leurs acquis. Mais l'ensemble restant assez bien huilé, ce n'est déjà pas si mal.



Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs