Kurosagi - Livraison de cadavres Vol.16 - Actualité manga
Kurosagi - Livraison de cadavres Vol.16 - Manga

Kurosagi - Livraison de cadavres Vol.16 : Critiques

Kurosagi Shitai Takuhaibin

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 10 Août 2015

Percer le mystère de morts liées au flux énergétique de Tôkyô.
Retrouver la trace d'un zombie qui fait le buzz et dénicher son rapport avec la base de sous-marin nucléaire de Yokosuka.
Lever le voile sur des disparitions inexpliquées d'enfants.

Telles sont les trois nouvelles missions dans lesquelles se retrouvent embarqués les membres du Kurosagi. Trois missions qui, une fois de plus, ne révolutionnent en rien la série, d'autant que les conclusion des deux premières sont clairement rapides, abruptes et trop faciles. Et pourtant, on ne peut pas dire que l'on s'ennuie à la lecture.

Les scénarios imaginés par Eiji Ôtsuka sont on ne peut plus simples et prévisibles et restent dans le schéma typique de l'oeuvre, mais l'auteur sait toujours y distiller ce qu'il faut, à commencer par des personnages bien campés. Dans la première histoire, l'acupunctrice Tatsuko s'avère assez fun dans son genre, tout comme le fameux zombie du deuxième récit. Sans oublier l'étrange et loufoque incursion extraterrestre. Mais c'est bien la nouvelle venue de la troisième histoire qui intrigue le plus : Hiromi Nando, jeune demoiselle de la police des moeurs et nouvelle protégée de Sayama, qui possède le don de lire dans le coeur des gens. Dans une histoire où le Kurosagi passe finalement au second plan, elle leur vole la vedette, nous offre un bon petit caractère, et on a bon espoir qu'elle devienne par la suite un personnage récurrent. Ce qui serait vraiment bon pour une série ayant clairement besoin de se renouveler un peu plus.
On aime aussi, toujours, la façon dont Ôtsuka surfe sur l'actualité, que ce soit de façon superficielle comme dans la première histoire évoquant les lois qui veulent interdire certains types de manga, ou de façon plus prononcée voire assez critique, à l'image du nouveau focus sur les problèmes du nucléaire dans la deuxième histoire.
Enfin, il y a toujours ces petits clins d'oeil malicieux, à l'image de ce zombie ayant pour nom... Romero.

Le talent de Hôsui Yamazaki est lui aussi toujours là, et on sent que le dessinateur s'est fait plaisir sur certaines planches renouant avec le gore.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs