Koibana - L'amour malgré tout Vol.3 : Critiques

Hello, c’est à nouveau moi, le chien de la famille Marui ! L’opération pour chaque fille d’offrir un cadeau tricoté de leurs propres mains est enfin arrivée, ce sera alors peut-être l’occasion de voir se former de nouveaux couples… ou pas. En effet, alors que certaines personnes prennent cette opération à la légère, elles risquent dès lors d’être bien surprises en étant prises au piège à leur propre jeu. Ce sera notamment le cas de Mii Inui, une des amies de notre héroïne. On se demande alors comment tout cela va se terminer… C’est dans ces moments-là que je pense que les humains se compliquent bien la vie, alors que jouer, manger, boire et dormir suffisent amplement à faire mon bonheur.

Bon, changement de porte-parole avec celui du chroniqueur ! Ce qui plaira avant tout dans Koibana, c’est sa fraîcheur et sa simplicité, que ce soit dans la conception de l’amour ou dans ses événements. Ainsi on se délectera des petits moments forts amusants avec les chiens respectifs de Hanabi et de Chikai, tout en insérant ce qui fait le propre d’un shojo classique : sentiments amoureux, début de rivalité, … Comme on l’a abstraitement mentionné plus haut, le plus offert par la mangaka dans cette œuvre banale du shojo sera sans aucun doute la simplicité des moments, mais aussi l’amitié unissant nos protagonistes principaux avec d’autres.

Le présent volume continue à faire la part belle sur la relation entre notre héroïne et Chikai, toutefois, on retiendra surtout la mise en avant d’une relation assez incongrue de la belle mais néanmoins placide Mii avec le jovial Shinichi. Ce sera donc l’occasion de découvrir plus en profondeur les personnages secondaires, une exploitation de l’intrigue qui ne manquera pas de piquer au vif notre curiosité. La seule chose qu’on pourra regretter, c’est la mise au second plan du mal qui caractérisait notre héroïne dans les opus précédents (c’est-à-dire sa misandrie). Enfin, peut-être que la thématique en question a été mise entre parenthèse pour le moment.

En conclusion, la série reste, certes, un shojo tout ce qui de plus banal mais l’auteure arrive sans difficulté à capter son lectorat sur la base d’éléments simples mais efficaces. Tout cela accompagné d’une bonne gestion de l’intrigue et de l’histoire. Vivement la suite !