Iruma à l’école des démons Vol.7 - Actualité manga
Iruma à l’école des démons Vol.7 - Manga

Iruma à l’école des démons Vol.7 : Critiques

Mairimashita! Iruma-kun

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 26 Mai 2021

Grâce à l'intervention d'Iruma, notre chère Amélie a pu retrouver sa confiance en elle afin de s'imposer dans le duel électoral orchestré par le narcissique Roméard: au bout de sa tirade enfiévrée, la jeune fille garde bien la présidence du BDE ! Mais Roméard était-il bien le seul à l'origine des récentes mésaventures d'Amélie ? Réponse dans un tout début de volume amusant, qui nous confirme que les fans de la charismatique présidente peuvent être assez retors ! Quant à savoir si Iruma préfèrera intégrer le BDE ou retrouver son batora qui peut enfin être réouvert, la réponse coule de source.

C'est alors sur de nouvelles perspectives que s'ouvre la suite pour Iruma: le jeune garçon, tout en continuant de cacher sont statut d'humain, a bel et bien appris à s'intégrer à Babyls, au point de franchir logiquement une étape: désormais il ne veut plus uniquement se protéger des possibles menaces démoniaques, mais plutôt tâcher de mieux comprendre les démons. Une envie que, malheureusement pour lui (ou pas ?), sa bague gloutonne comprend un peu comme il en a envie, au ponit d elui lancer un sort un petit peu embêtant: tous les mauvais penchants de notre héros ressortent soudainement, comme s'il était lui-même un vrai démon ! Mais cela va-t-il vraiment changer le fond de sa personnalité ?

En affichant un Iruma méconnaissable, qui semble un brin "mauvais" et bourré de confiance et de leadership, la jaquette de ce septième volume ne ment donc pas... mais pour quel résultat ? Dans un premier temps, tout comme on souriait volontiers face au changement de personnalité d'Amélie dans le tome 6, ici on sourit volontiers devant cette "transformation" d'Iruma, qui ne laisse personne insensible: certains s'en étonnent, d'autres le trouvent encore mieux qu'avant, et il va donc de soi qu'avec ça il va passer encore moins inaperçu ! Mais derrière cette allure assez badass et pleine de confiance, on le sent bien, le fond même de notre héros ne change pas: il y a toujours en lui sa bienveillance et son sens de l'aide assez caractéristiques. Simplement, ceux-ci s'expriment différemment... mais ne sont pas sans conséquences.

Car ici, Osamu Nishi ne se contente pas de jouer sur le décalage de personnalité, et en profite pour apporter quelques avancées et focus réussis, dès lors qu'Iruma prend le leadership de la classe anormale dans un but: améliorer le quotidien de ses camarades de classes considérés un peu comme les rebuts de l'école... quitte, pour ça, à carrément voir les choses en grands côté changement de salle ! Et si le déroulement est assez simple avec une petite intrigue où il va falloir obtenir l'autorisation de tout le staff adulte de Babyls, en toile de fond il y a de nombreuses petits choses intéressantes: la mise en lumière de différents visages de la classe anormale jusque-là assez voire très discrets et de leurs pouvoirs héréditaires, le concept de cycle du mal, le désir de notre héros de faire admettre à tout le monde la valeur de ses camarades jugés "normaux", ou encore les "fruits" récoltés par Iruma suite à l'aide qu'il apporte si souvent aux autres, y compris au personnel de Babyls.

A la clé, on a donc droit à un volume qui, en plus d'être amusant, s'avère malin dans ses développements, consolide encore la place d'Iruma, apporte du neuf dans la considération envers la classe anormale... Ajoutons à tout ça les prises de conscience amoureuse de l'attachante Amélie et l'arrivée d'un nouveau membre aussi embêtant que prometteur au batora, et on obtient un tome rondement mené, qui confirme que la série, loin de faiblir, en a encore et toujours sous le coude après 7 volumes.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs