Hokuto no Ken - La légende de Rei Vol.1 - Actualité manga
Hokuto no Ken - La légende de Rei Vol.1 - Manga

Hokuto no Ken - La légende de Rei Vol.1 : Critiques

Hokuto no Ken Rei Gaiden

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 28 Juin 2010

Après Raoh et Yuria (et avant Toki), c’est au tour de Rei de voir son propre spin off débarquer en France grâce aux bons soins de Kaze Manga !
Autant dire que ce titre était attendu par les fans de Ken, et dieu sait qu’ils sont nombreux ; d’autant plus que Rei est un personnage hautement charismatique qui au final ne sera pas resté si longtemps que ça dans la série original, et on sait somme toute assez peu de choses sur lui…par conséquent le potentiel de cette série (qui s’avère malgré tout assez courte avec seulement six tomes) semble énorme : l’auteur va pouvoir nous apprendre plein de choses et enfin vraiment développer ce personnage qui le mérite amplement.

Le titre s’ouvre exactement de la même manière que Hokuto no ken, à savoir sur une explication du désastre sur fond de désert suivi par une bande de pillards qui attaquent de pauvres innocents, afin de bien insister sur l’injustice de ce nouveau monde. Pas de doute, on est bien dans l’univers de Ken ! Et c’est là que Rei entre en scène ! Contrairement au spin off consacré à Raoh, ici, on reconnaît l’intéressé immédiatement malgré la différence de style des auteurs…et la première chose qu’on se dit c’est : « qu’il est classe » !

On va donc suivre son périple pour retrouver sa sœur mais aussi l’homme aux sept cicatrices, périple qui, on le sait, le mènera jusqu’à Ken. Mais avant cela il se passe des choses, et il s’en est passé par le passé…et c’est bien sur ces évènements que ce titre va s’attarder.
On retrouve donc avec plaisir le Nanto et les découpages qui vont avec, le titre n’est pas avare en hémoglobine sans tomber non plus dans l’excès, on retrouve un Rei solitaire et assoiffé de vengeance, prêt à renoncer à son honneur, voir à son humanité dans le seul but de retrouver sa sœur, exactement le même Rei que l’on découvre dans les premiers tome de Hokuto no ken. Mais ce spin off perdrait de son intérêt si les fans n’y trouvaient pas de nombreuses références. A l’instar de celui consacré à Raoh, on retrouve donc quelques années auparavant, d’autres personnages déjà connus, et si Shin, Raoh et Souther sont rapidement mentionnées, dans un flash-back on retrouve Shuh et Yuda, deux autres grands maîtres du Nanto qui ont partagé le même enseignement que Rei…on découvre ainsi la cérémonie de passation entre les différents maîtres du Nanto, on en apprend un peu plus sur la hiérarchie de cet art aux multiples branches…bref du bonheur pour les fans. On retrouve même de petites anecdotes comme les raisons qui pousseront Rei à se grimer en femme pour attirer à lui les brigands, ou encore cette manie qu’il a de découper les vêtements des femmes pour leur prouver que leur pudeur les empêche de combattre…anecdotes certes, mas qui raviront les fans avides de clins d’œils !

Et puisqu’on parle de femmes dénudées, il faut mentionner malheureusement le plus gros point noir de ce premier volume si savoureux : du fan service excessif ! Le fait de faire apparaître d’anciens personnages est aussi du fan service, mais là c’est du « bon fan service », par contre, le fait de montrer à de nombreuses reprises des femmes nues et d’aller carrément montrer une scène de sexe, où on est vraiment pas loin du hentai, là c’est dommageable pour le titre ! Espérons que cela n’arrivera plus.

Après ce bémol, on revient à des choses bien plus positives, à savoir le graphisme : on s’en rend compte dés la couverture, le trait est vraiment fin et soigné, précis et maîtrisé, ou dit plus simplement : c’est beau ! Les arrières plans sont souvent un peu vides, les personnages, Rei y compris, ont parfois des allures d’androgyne…on pourrait presque se croire par moment dans un shojo, heureusement il n’en est rien.
Si Rei est de suite reconnaissable, ce n’est pas le cas de Shuh et de Yuda. Si le premier n’était pas représenté, les yeux bandés avec les cicatrices qui le caractérise, on ne reconnaît pas son visage. De même pour Yuda qui lui est cependant une véritable réussite, à la limite, on irait même jusqu’à dire qu’il correspond plus à l’image qu’on se fait de lui dans ce titre que dans le titre d’origine.
Le découpage et la mise en page de l’auteur s’avère être comme le dessin, fluide et maîtrisé
Et on salut la qualité d’édition de Kaze qui une nouvelle fait ici du bon travail. .

On se sort de ce premier tome rassuré sur la qualité de ce spin off, et malgré ce défaut de fan service, on est déjà conquis…on attend avec impatience le second tome pour qu’il valide l’essai !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs