High school of the dead - Couleur Vol.1 : Critiques

Gakuen Mokushiroku HIGHSCHOOL OF THE DEAD

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 17 Octobre 2012

Quand une série marche bien, il est assez courant que celle-ci ait droit à une seconde édition, plus luxueuse, High School Of The Dead a eu cette chance.
Littéralement « Le lycée de la mort », c'est bel et bien dans un lycée que l'intrigue de ce seinen horrifique commence. Une journée banale pour Takashi. Notre jeune étudiant séchait joyeusement les cours lorsqu'il aperçut un étrange individu mordre au sang l'un de ses professeurs, qui attaqua à son tour l'un de ses collègues. Comprenant que quelque chose n'allait pas, notre jeune ami part immédiatement rejoindre l'élue de son cœur dans le but de la protéger, et est vite rejoint par le petit ami de cette dernière. Le triangle amoureux se retrouve alors confronté à une armée de zombies grandissante et s'en va chercher un lieu sûr, la peur au ventre et pour Takashi, la chandelle à la main.
Le manga prendra alors une tournure assez « classique », respectant à la lettre les codes établis par un certain George Roméro (bien que l'aspect moderne de la série renvoi plutôt à un remake de Zack Snyder de l'Armée des morts).
Les règles du nouveau monde qui s'établit sont les suivantes : quiconque se retrouve mordu par un mort vivant rejoint irrémédiablement l'armée de cadavre en mouvement. Le groupe de héros déjà formé est alors rejoint par quelques autres fortes personnalités, et c'est partit pour une escapade à travers un monde infesté de zombies ou tous les moyens sont bons pour survivre. Les alliances et autres trahisons vont bon train et le règne de terreur qui s'abat sur notre belle planète bleue semble réinstaurer la bonne vieille loi du plus fort.
L'édition prend alors tout son sens. Bénéficiant d'un très grand format (25,5 cm/18,5cm), et étant entièrement colorisée, le massacre de zombie est plus fluide et jouissif que jamais (on pouvait reprocher à la première édition un découpage trop serré). La colorisation est de très bonne facture, pour le grand plaisir des fans, qui pourront baver devant une hémoglobine rougeoyante à souhait, bien que le trait coupé au couteau de l'auteur ne soit pas toujours harmonieux. L’aspect très fan service de la série en est également renforcé, les formes alléchantes des héroïnes (rappelons que la plus petite taille de bonnet de la série doit approcher le 95D) étant d'avantage mise en avant par la couleur et le grand format. La traduction est également de bonne qualité, et quelques illustrations inédites provenant du magazine de prépublication de la série ont été ajoutées. À noter que l'édition joue énormément (trop?) sur l'aspect fan service évoqué plus haut, on pourra ainsi, une fois plusieurs volumes en notre possession, former une grande image représentant nos héroïne nues et ensanglantées, ou encore admirer les pages explicitement nommées « pin-up » en fin de volume.
Un premier volume plutôt concluant pour cette réédition. Pas indispensable bien qu'alléchante pour quiconque possède déjà la série, High Scool Of The Dead se présente comme un manga de zombie assez classique (se tourner plutôt vers I am a hero, pour plus d'originalité dans le traitement du sujet), mais malgré tout très agréable à lire, et demeure un indispensable dans la mangathèque de tout fan de zombie qui se respecte.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Luciole21
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs