Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 27 Septembre 2012
Parce qu'elle possède un secret d'état, la jeune fugitive Yun est poursuivie par plein de méchants, mais heureusement pour elle, elle est protégée par Meguro, un vieux loup solitaire qui traîne derrière lui un lourd passé et qui maîtrise l'art du kuro, qui consiste à... euh... péter la gueule des méchants.
Voilà pour le scénario, que l'on cherche toujours entre deux bastons, les quelques informations sur la nature d'une mystérieuse carte nord-coréenne ou autres choses de ce type ayant bien du mal à cacher un vide complet.
Ne cherchons donc pas d'histoire là où il n'y en a pas : aucunement développée (difficile quand il n'y a quasiment pas de textes), l'intrigue est donc bel et bien reléguée au second plan, au profit de scènes d'action qui ne sont guère meilleures que dans le premier volume : celles-ci sont bourrées d'erreurs de proportions déjà visibles dans les moments plus calmes (rien que la première page de ce tome possède des têtes disproportionnées), dotées d'une mise en scène incompréhensible, portées par des personnages inintéressants, parfois très "what the f***" (le colosse américain qui fait quatre fois une taille humaine, ou le gars qui se transforme en une espèce de Hulk chauve en avalant une pilule de stéroïdes, gné ?), et dont on ne saisit pas toujours le rôle exact (ce sont des méchants et puis c'est tout).
Si c'était efficace dans le genre "série B de gros bras décérébrée", pourquoi pas, mais c'est tellement moche et ça se prend tellement au sérieux que ça ne l'est en aucun cas.
Dans la lignée du premier tome, ce second volume confirme que nous avons ici affaire à un nanar fort mal fichu et même pas divertissant.