Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 24 Septembre 2019
Elin a réussi là où la directrice Esalu et Tomura ont échoué, et ses exploits sont peut-être même encore plus incroyables que prévu. En effet, en considérant Lilan non pas comme un ôjû domestique mais comme un ôju sauvage, elle l'a approché différemment, a cherché à réellement communiquer avec l'animal et l'observé attentivement pour cerner son problème, si bien qu'au bout du compté la jeune créature est désormais rétablie, que la mort par la faim ne la menace plus, et qu'elle a même établie avec notre héroïne une relation de confiance que l'on pourrait rapprocher de celle d'une mère avec son enfant. Elin poursuit donc désormais un quotidien qui pourrait être paisible... si de nouveaux événements ne venaient pas troubler les choses.
En tête de ces événements, il y a les enjeux qui se dessinent doucement autour de l'exploit de l'adolescente dans son approche d'un ôjû. Esalu en a parfaitement conscience: au vu de l'importance qu'ont malheureusement les ôjû en tant qu'instruments politiques, mieux vaut garder cet événement secret, et c'est ce qu'elle demande aux enseignants comme aux élèves, car nul ne sait à quelles fins politiques seraient alors tentés Arhan ou la Yojeh... Dans la suite, Itoe Takemoto en profitera alors, à certains moments, pour amener encore quelques infos supplémentaires sur l'univers global, sur les enjeux autour d'Arhan, de la Yojeh, des Holon, du peuple de cavaliers Lazha, de Shunan ou de la princesse Seimiya, pour un résultat intéressant... mais pas toujours évident à assimiler, les diverses petites informations restant un peu rapides et succinctes dans leur abord.
Au-delà de ces enjeux qui devraient continuer à grandir en nous rapprochant du vif de l'intrigue, c'est surtout la vie à l'école qui continue. Notre héroïne continue d'apprendre, Tomura avance lui aussi, la directrice laisse entrevoir une facette de sa jeunesse, Lilan continue de grandir... Des épreuves difficiles attendent pourtant notre héroïne, concernant son père adoptif Johun, mais également concernant certains dangers que Lilan peut continuer de représenter, rappelant dès lors à la jeune fille l'écart qui reste forcément entre humain et bête. Il est sûr qu'Elin a encore beaucoup à apprendre via des expériences parfois bonnes parfois moins bonnes voire très dangereuses, mais son amour des bêtes et son désir de bâtir une relation avec Lilan reste bien présents, ce qui l'amènera même à faire encore des découvertes inattendues sur les capacités et l'intelligence des ôjû en matière de communication... Des découvertes peut-être bien gardées secrètes car trop incroyables, d'où le fameux code des ôjû ?
Peut-être le récit manque-t-il d'une toute petite pointe d'émotion sur certains événements, ainsi que d'une plus grande clartés dans certains approfondissements de l'univers, mais il reste que l'oeuvre reste globalement captivante, toujours portée par son atmosphère envoûtante. Il ne reste plus qu'à attendre la suite gagner encore en enjeux, ce qui ne tardera peut-être pas au vu de la rencontre des dernières pages.
En tête de ces événements, il y a les enjeux qui se dessinent doucement autour de l'exploit de l'adolescente dans son approche d'un ôjû. Esalu en a parfaitement conscience: au vu de l'importance qu'ont malheureusement les ôjû en tant qu'instruments politiques, mieux vaut garder cet événement secret, et c'est ce qu'elle demande aux enseignants comme aux élèves, car nul ne sait à quelles fins politiques seraient alors tentés Arhan ou la Yojeh... Dans la suite, Itoe Takemoto en profitera alors, à certains moments, pour amener encore quelques infos supplémentaires sur l'univers global, sur les enjeux autour d'Arhan, de la Yojeh, des Holon, du peuple de cavaliers Lazha, de Shunan ou de la princesse Seimiya, pour un résultat intéressant... mais pas toujours évident à assimiler, les diverses petites informations restant un peu rapides et succinctes dans leur abord.
Au-delà de ces enjeux qui devraient continuer à grandir en nous rapprochant du vif de l'intrigue, c'est surtout la vie à l'école qui continue. Notre héroïne continue d'apprendre, Tomura avance lui aussi, la directrice laisse entrevoir une facette de sa jeunesse, Lilan continue de grandir... Des épreuves difficiles attendent pourtant notre héroïne, concernant son père adoptif Johun, mais également concernant certains dangers que Lilan peut continuer de représenter, rappelant dès lors à la jeune fille l'écart qui reste forcément entre humain et bête. Il est sûr qu'Elin a encore beaucoup à apprendre via des expériences parfois bonnes parfois moins bonnes voire très dangereuses, mais son amour des bêtes et son désir de bâtir une relation avec Lilan reste bien présents, ce qui l'amènera même à faire encore des découvertes inattendues sur les capacités et l'intelligence des ôjû en matière de communication... Des découvertes peut-être bien gardées secrètes car trop incroyables, d'où le fameux code des ôjû ?
Peut-être le récit manque-t-il d'une toute petite pointe d'émotion sur certains événements, ainsi que d'une plus grande clartés dans certains approfondissements de l'univers, mais il reste que l'oeuvre reste globalement captivante, toujours portée par son atmosphère envoûtante. Il ne reste plus qu'à attendre la suite gagner encore en enjeux, ce qui ne tardera peut-être pas au vu de la rencontre des dernières pages.
09/12/2020 