DSP Romeo Vol.2 - Actualité manga
DSP Romeo Vol.2 - Manga

DSP Romeo Vol.2 : Critiques

DSP Romeo

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 04 Juin 2019

Lycan d'une espère rare tout à fait particulière, Kôyô a déjà connu plusieurs partenaires, mais il n'y en a qu'un seul pour qui il voue un amour profond et véritable: Jade, son homme de main, qui refuse encore et toujours ses avances car il considère qu'il appartient à Diager. Seulement, Jade ne se ment-il pas à lui-même ?

Pour mieux cerner la réponse à cette question, une bonne partie du tome fait appel à deux événements successifs: tout d'abord la relation que Kôyô accepte, un peu par désespoir, avec Rika, puis l'affrontement contre un basilic qui s'avère être une veille connaissance. Sans traîner, dans les premières pages s'ouvrant sur Kôyô et Rika, Asia Watanabe dévoile en Jade une réaction qui laisse déjà bien comprendre son ressenti, lui qui ne cesse d'essayer de se mentir à lui-même pour ne pas céder aux avances de Kôyô. Quand au combat contre le basilic, au milieu de pages mouvementées tantôt amples et belles tantôt plus confuses, la mangaka distille une nouvelle étape dans la relation entre ses deux principaux personnages, à travers ce que Kôyo fait pour Jade. Au fil des pages, on sent bien quelque chose bouillir de plus en plus en Jade, lui-même pris dans un amour contrarié et là aussi à "sens unique".

On regrettera, dans ce tome, l'absence des fameuses "bases de données" qui, dans le volume 1, permettaient d'approfondir beaucoup plus l'univers. néanmoins, cette fois-ci l'autrice prend soin d'aborder quelques éléments supplémentaires directement dans son récit, à commencer par la question de la longévité des lycans, avec en finalité la possibilité de futures séparations. De même, on appréciera d'entrevoir, par bribes, certains éléments du passé de Kôyo, ici et là, un passé que la mangaka continue d'aborder, sans non plus entrer dans les détails, dans des chapitres "bonus" qui n'en sont pas tant que ça étant donné qu'ils amènent eux aussi pas mal de choses de façon éparse. On pourra notamment retenir de tout ceci la figure plus paternelle qu'autre chose que Diager occupe en réalité, ainsi que le rôle qu'ont pu avoir autrefois les dénommés Aurora, Krihl et Douglas, notamment auprès de Kôyô. Enfin, impossible de ne pas retenir le rebondissement supplémentaire de la fin du chapitre 6, amenant la question de la reproduction des lycans.

Bien sûr, l'érotisme est toujours très présent dans l'oeuvre. Sans être non plus hyper explicite, l'aspect érotique dégage souvent quelque chose de très chaud, grâce à la mise en avant des corps par l'autrice et à l'aspect assez bouillonnant des relations. C'est, une nouvelle fois, très beau, même si certains moments coquins, tout comme l'histoire et la scène de combat, souffrent d'un rendu parfois un brin brouillon.

Après un premier volume qui pouvait séduire autant que décontenancer, D.S.P. Romeo, dans l'ensemble, rentre ici un tout petit peu plus dans les rangs, et on y ressent par moments l'origine doujinshi via un résultat narratif et visuel pas toujours parfaitement limpide, mais ce manga reste une oeuvre pouvant parfois être captivante, autant pour son érotisme que pour son travail autour de ces lycans. Malgré les défauts, Asia Watanabe fait preuve d'une passion et d'une générosité qui donnent facilement envie de poursuivre son oeuvre.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs