Baby-sitters Vol.22 : Critiques

Quasiment un an après son 21e volume qui était sorti en septembre 2021, Baby-sitter est de retour en ce mois d'août avec un 22e opus qui ne va aucunement changer les petites habitudes de l'oeuvre: au programme, une nouvelle salve de cinq chapitres indépendants, parmi lesquels sont également disséminés trois courts chapitres bonus venant gonfler un peu le tome.

On retrouve tout d'abord Ryûichi et Kotaro alors que la directrice et Saikawa leur proposent d'aller ensemble au zoo pour voir le bébé panda, ce qui réjouit forcément le tout petit garçon, d'autant plus qu'il est rare que la vieille dame participe à ce genre de sortie, le tout aboutissant à une brève mais jolie petite mise en valeur de ces moments agréables passés ensemble et qui, plus tard, feront de bons souvenirs. Par la suite, quand la visite médicale arrive, c'est l'occasion pour les enfants de se mesurer avec amusement, pour Usokawa de faire croire qu'il a un secret pour être grand, et pour Ryûchi de se remémorer quelques complexes de son enfance qu'il a heureusement pu surpasser. Puis l'on retrouve les attachants petits alors qu'ils s'activent tous afin de faire un dessin pour leur maman à l'occasion de la fête des mères, avec à la clé de mignonnes alternatives pour Kotaro étant donné qu'il n'a plus sa mère, et surtout une attendrissante mise en lumière de l'amour parents/enfants. Ensuite, c'est Kirin qui fait des siennes, la petite fille décidant de chercher quelqu'un avec qui se marier après avoir vu une photo de sa mère en robe, ce qui donne lieu à des moments rigolos et tendres qui jouent efficacement sur le manque de compréhension des enfants vis-à-vis de la notion de mariage, mais aussi une nouvelle fois sur l'amour entre parents et enfants avec les crises de jalousie du père de Kirin ainsi que la décision finale de la fillette. Enfin, quand Usaida se retrouve à devoir vivre temporairement avec Ryûichi et Kotaro à cause d'une fuite des canalisations chez lui, c'est l'occasion de mieux entrevoir toute la gentillesse de cet homme qui, derrière ses allures parfois (souvent) nonchalantes, a vraiment à coeur d'offrir du bonheur à son entourage.

Il n'y a pas forcément grand chose de neuf dans les idées et sujets de ces histoires, d'autant plus que leur relative brièveté donne toujours l'impression que Hari Tokeino reste en surface des possibilités. Mais en prenant en compte les nombreuses bouilles mimis des enfants (mention spéciale à la réaction de Kotaro en apprenant qu'il va aller au zoo voir le bébé panda avec les autres), le côté tendre et les apparitions d'une bonne partie des personnages secondaires (les familles, Yuki, Yagi, Inomata, Hayato...), il y a de quoi se laisser avoir malgré tout. Alors certes, on sent toujours plus que l'autrice tourne un peu en rond depuis déjà plusieurs tomes, mais retrouver de temps en temps la galerie de personnages de Baby-sitters n'est jamais déplaisant (si l'on devait avoir un tome tous les deux mois, ce serait sans doute une autre histoire).