Manga - Manhwa - Blue Corner (2024)
Age conseillé
Prix public
18.00 €
Le récit d’un roi sans couronne de la boxe. Le Noble-Art vu par le maître Jirô Taniguchi.

Résumé

Reggae est un boxeur mystérieux et mutique qui a débuté sa carrière un jour d’avril 1975 en poids légers et qui, depuis, traîne sa carcasse sur les rings de seconde zone. Pour son 33e match, il perd une nouvelle fois par K.-O., mais ce soir-là, le hasard a placé dans la salle Mister Dangelo, ancien champion du monde en poids mi-lourds, et aujourd’hui organisateur de rencontres. Ce dernier voit alors en Reggae un boxeur hors normes, doté d’un coup de poing exceptionnel. Il décide donc d’acheter le contrat de Reggae à son club actuel pour pouvoir le placer sur des rings plus prestigieux, avec des primes bien plus importantes...

Critique

Voici quelques années que les éditions Pika, via leur collection Graphic, explorent les oeuvres de jeunesse du regretté Jirô Taniguchi, oeuvres très souvent bien éloignées des tranches de vie qui, plus tard, le rendront très apprécié en France entre autres. Nous avons ainsi eu droit à...

Lire la Critique

Les points forts de la série

Œuvre de jeunesse du maître Jirô Taniguchi, Blue Corner est le récit brut et intense sur l’ascension fulgurante d’un boxeur auparavant éternel perdant.

10 ans avant Garoden, son manga sur la lutte, Taniguchi livre avec Blue Corner, une vision sans concession du monde de la boxe, où les conflits des coulisses sont parfois plus violents que ceux sur le ring.
Graphiquement, Taniguchi s’est documenté avec précision pour livrer des scènes réalistes et percutantes, semblant tout droit sorties du Raging Bull de Martin Scorsese. Œuvre de jeunesse du maître, elle étonne par sa représentation brute des combats qui contraste avec la ligne claire qu’il adoptera plus tard.
Le maître donne également vie à un personnage charismatique et nimbé de mystère, comme il a toujours su en créer dans son œuvre : à priori misérable, celui-ci finit au sommet de la boxe grâce à une forme de persévérance bien personnelle. Un dernier choc délivré au lecteur par ce regretté poids-lourd de la bande dessinée.