Simulcast Anime - Dragon Quest - The adventure of Dai - Episode #2

Ce second épisode célèbre la rencontre entre un apprenti héros et une princesse.

En terme de narration, il compresse les épisodes 2 et 3 de l'ancienne série.

Je ne vais pas m'amuser à faire le jeu de toutes les différences par rapport à la série et au manga d'origine.

Néanmoins j'ai remarqué que le jeu des 7 différences a été bien dépassé par rapport à ce qui a été réalisé auparavant.

Le scénariste Katsuhiko Chiba a pris bien des libertés.

Dans la 1ère série, Temjin et Baron se rendent au royaume de Romos prendre conseil auprès du roi, dans le 1er épisode du remake, le souverain se rend en bateau au Papunica.

Quand Leona débarque en 1991, elle portait une tenue semblable à ses serviteurs avant de l'enlever, ici non.

Qu'est ce que j'aimerais que l'épouse de la voix française du conducteur de la DeLorean nous refasse profiter de ses cordes vocales dans une VF qui ne saurait tarder. Elle jouait tellement bien.

La discussion houleuse de 1991 se passait dans la maison de Fly, ici sur la plage en plus sage et et plus expéditif, je regrette que le coup de gueule de l'enfant de Dremline en SD  qui apportait une ambiance n'est pas été conservé.

L'escapade dans la forêt la mini prise de bec où Fly insinue que la princesse est une poule mouillée, qu'elle se fâche et s'avance en tête du groupe puis prend peur devant une chenille géante. 

En 2020, niet, des détails passés à la trappe qui tendaient à nourrir le lien qui allait unir ces deux là.

Dai avec un bâton touche et fait éclater la bulle du nez de l'insecte, en 1991 il lui demande juste de s'en aller. 

La scène où Leona remet à Dai une dague de sa famille au jeune garçon et se tient dans son dos en train de lui attacher quelque chose, en VF de 1991, puis se mirent à plaisanter, scène qui faisait basculer la nature de leur relation, un semblant anodine si touchante pourtant, la prestation de mademoiselle Rivière m'a fait plus frissonner que le dialogue de madame Hayami.

L'arrivée du scorpion.

Quand Fly le combattait il utilisait d'abord une lance sans succès, puis utilise la dague en blessant l'oeil gauche, ici c'est la pince gauche.

Pour vaincre le danger en 1991, Fly utilisait un volatile ami et se jeta dans les airs pour toucher le point faible, en 2020 le garçonnet sautille jusqu'à la falaise pour prendre de la hauteur avant de viser le point vital.

Lorsque la queue du scorpion tente de blesser le héros et que celui ci la découpe de justesse a été amputée en 2020.

En 1991, quand Feval envoie Iora sur les 2 rescapés, il l'envoie à terre et fait un trou souterrain  les faisait tomber, en 2020 il les projette dans la grotte sur une petite distance de quelques mètres MAIS ne bouche pas l'entrée.

Je trouve que ça a mal été mis en scène.

Quand Blass apprend la machination de monsieur Tramon utilise Iora en 1991, en 2020 il envoie des mera. 5 gardes traîtres étaient de mèche en 1991, 7 en 2020.

Feval/ Baron en 1991 emploie un sort de téléportation jusqu'au navire et le fait exploser, en 2020, de la fotêt, il intègre la Killer Machine, laissant le bateau intact ce qui s'avéra pratique pour un départ express des gens du royaume lointain.

En 1991, les soldats entouraient Tramon, en 2020 les monstres leur bottent les fesses.

Quand Fly en 1991 éveille son pouvoir pour sortir de la grotte afin de sauver la princesse, Blass aperçoit un éclair au loin. Pas en 2020.

En 1991, quand la pieuvre essaie de maîtriser la machine infernale Feval lui coupe les tentacules, en 2020, il tourne plusieurs fois le buste de la machine et par un effet de toupie envoie valser la créature.

Quand Fly arrive à la plage, en 1991 il esquive les flèches par des mouvements de pieds loufoques comme s'il était en panique, ça manque en 2020.

Lorsque Tramon ordonne à Feval de tuer Blass celui ci  se débarasse de Tramon grisé par la machine infernale et tente de piétiner son maître.

Fly aidé par son signe d'abord par les courants d'air qu'il déploie détourne la flèche destiné à Blass et envoie une croix de lumière qui expédie la machine infernale dans l'eau, Blass croit halluciner, quand Fly réessaie ça ne marche pas, situation un brin comique quand une sorte de chauve souris vole après l'échec de Dai.

Passage qu'on ne retrouve pas en 2020. Regrettable.

En 2020, le Bagi Cross est précédé par une scène un peu à la super saiyen avec les différents courants d'air qui émanent du garçon. Et la Killer Machine est juste repoussé à la plage pas dans l'eau.

Le combat rapproché en 3D donne un dynamisme bienvenu.

Quand Fly perce la cuirasse de la machine il blesse le bras gauche de Feval en 1991 et le fait saigner, pas en 2020.

En 1991, la killer machine attrape Fly par la main droite et le presse, Dai se remémorant les images de Leona se dégage qu'on ne retrouve pas en 2020 et fait distinctement ressurgir son mystérieux signe et envoie un Begirama.

En 2020, la mise en scène rappelle étrangement l' Ultra Instinct de Goku dans DBS, rien d'étonnant une partie des animateurs et le réalisateur avaient travaillé sur cet animé.

Feval carbonisé en perd ses cheveux en 1991, en 2020 non.

Quand Blass soigne Leona en 1991 elle se réveille en croyant qu'elle s'était endormie et fait plonger par terre le mage et son enfant dans une scène amusante.

En 2020, elle reprend connaissance mais encore affectée par le poison pour empêcher Temjin de raconter des mensonges.

Leona en 1991 passe son rituel dans la grotte, en 2020 sur la plage et fait tomber une torche dans un trou.

Le lendemain en 1991 Fly s'essuie la main avant de serrer celle de Leona pas montré en 2020, le clin d'oeil droit de Leona se fait quand elle se retourne en 1991, de face en 2020.

Fly lui dit au revoir accompagné de ses amis monstres en 1991 en courant au bord d'une falaise, en 2020 seulement avec Blass sur la plage.

Ce qui est bien en 1991 est qu'on voit le regard chargé d'émotion de Leona saluant son nouvel ami de loin qu'on ne retrouve pas en 2020 l'air de rien exprime tant d'amitié voir un peu plus.

Je me rends compte que je me suis laissé emporter j'ai relevé pas moins d'une trentaine de petits changements par rapport à la précédente série cumulés pèsent sur mon appréciation de cet épisode.

Les musiques par rapport au 1er épisode montent d'un cran en gamme, une bonne chose.

On va dire que le soft gore et l'humour ainsi que quelques échanges verbaux qui faisaient le charme des épisodes 2 et 3 de la série de 1991 manquent cruellement.

Il ne fallait pas s'attendre à un miracle quand les réalisateurs compressent l'équivalent de deux épisodes en un seul, il était prévisible que des passages allaient être purgés ou accélerés.

Pourtant ça ne les empêche pas d'introduire Toshiyuki Toyonaga et Takahiro Sakurai déjà en route dans un bateau alors qu'en 1991 leurs personnages étaient encore en ville même le précepteur était encore allongé dans une chambre d'hôtel prévenu par son disciple pendant que la cité était assiégée par les armées du mal.

S'il devait y avoir deux types de public, le premier qui se réjouit que le cours de l'histoire soit bien plus rapide que la 1ère serie parce qu'il estime que le début n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant.

Le second qui préférerait un rythme calqué ou plus proche sur la série d'époque pour éviter toute ablation.

Moi j'appartiens à la deuxième classe parce qu'en 1991 le développement des liens entre Fly et Leona a bien été appuyé au début ils ne pouvaient pas se sentir puis par la force de divers événements  ils s'apprécieront mutuellement au final. Il avait été judicieux d'étaler cela sur deux épisodes.

Je n'avais pas cette sensation de précipitation du cours de l'histoire qui  dans cette version 2020 ça se passe trop vite à mon goût.

Tous ces bémols évoqués me bloquent pour vraiment apprécier ce remake de leur 1ère rencontre.

Ma note dans ce système de notation:2/5 comme pour le 1er épisode.

Dans l'autre système je nuancerai un petit peu car je préfère cet épisode à son prédécesseur grâce à Leona, le duo machiavélique Baron/ Temjin, la prise de risque avec la 3D apporte un petit plus au combat et l'éveil du potentiel de Dai remarquablement mis en scène.

Pavé peut être plus long que le premier.