Manga Le Marais, prochain ouvrage de Yoshiharu Tsuge chez Cornélius
Après Les Fleurs Rouges et La Vis, l'exploration de la bibliographie de Yoshiharu Tsuge par les éditions Cornélius se poursuivra avec Le Marais, un recueil prévu en librairies le 16 janvier 2020, donc à temps pour coller à l'exposition qui sera dédiée à l'auteur au prochain FIBD d'Angoulême.
A l'instar de ses deux grands frères, ce nouveau livre de 248 pages (n&b et bichromie) sera proposé en grand format 17x24cm, avec couverture cartonnée rigide et jaquette. Il sera vendu 25,50€.
Cette anthologie regroupera les récits conçus par l'auteur en 1965-1966. Selon l'éditeur, les nouvelles réunies ici sont plus classiques et plus faciles à lire, et sont encore marquées par les histoires que l'artiste dessinait pour les librairies de prêt. On retrouve dans ces premières œuvres le vocabulaire du gekiga, appliqué à des récits d’aventures situés à l’époque Edo. Mais le dessin et la narration témoignent encore de l’influence de Shirato Senpei, l’auteur phare de Garo, et de la figure tutélaire d’Osamu Tezuka. Pourtant, le ton se démarque du reste du magazine, ce qui à l'époque a valu à Tsuge des réactions négatives des lecteurs, qui ne comprenaient pas le caractère novateur du Marais et de Tchiko, nouvelles tournant le dos à l’innocence et pré-figurant L’Homme sans talent (Atrabile), le livre avec lequel Tsuge conclura sa carrière vingt ans plus tard. Déçu par ce manque d’enthousiasme, Tsuge a, à cette période, cessé d’écrire pendant un an et est devenu l’un des assistants de Shigeru Mizuki, auprès duquel son dessin gagnera en maturité. Les lecteurs ne redécouvriront les onze récits composant ce volume que quelques années plus tard, lorsque le talent de Yoshiharu Tsuge les aura définitivement irradiés.
Présentation :
Les fleurs rouges (1967-1968) et La vis (1968-1972) nous montraient Yoshiharu Tsuge atteindre la pleine puissance de son art et fonder le watakushi manga (la bande dessinée du moi). Cette troisième parution (chronologiquement le premier volume de l’anthologie consacrée à Tsuge) propose de retrouver l’auteur alors qu’il vient d’intégrer la revue Garo. Il n’en est pas à ses débuts — il a déjà presque dix ans de carrière derrière lui — mais il trouve dans l’opportunité que lui offre le magazine la possibilité de franchir une étape et de devenir un auteur à part entière.
A l'instar de ses deux grands frères, ce nouveau livre de 248 pages (n&b et bichromie) sera proposé en grand format 17x24cm, avec couverture cartonnée rigide et jaquette. Il sera vendu 25,50€.
Cette anthologie regroupera les récits conçus par l'auteur en 1965-1966. Selon l'éditeur, les nouvelles réunies ici sont plus classiques et plus faciles à lire, et sont encore marquées par les histoires que l'artiste dessinait pour les librairies de prêt. On retrouve dans ces premières œuvres le vocabulaire du gekiga, appliqué à des récits d’aventures situés à l’époque Edo. Mais le dessin et la narration témoignent encore de l’influence de Shirato Senpei, l’auteur phare de Garo, et de la figure tutélaire d’Osamu Tezuka. Pourtant, le ton se démarque du reste du magazine, ce qui à l'époque a valu à Tsuge des réactions négatives des lecteurs, qui ne comprenaient pas le caractère novateur du Marais et de Tchiko, nouvelles tournant le dos à l’innocence et pré-figurant L’Homme sans talent (Atrabile), le livre avec lequel Tsuge conclura sa carrière vingt ans plus tard. Déçu par ce manque d’enthousiasme, Tsuge a, à cette période, cessé d’écrire pendant un an et est devenu l’un des assistants de Shigeru Mizuki, auprès duquel son dessin gagnera en maturité. Les lecteurs ne redécouvriront les onze récits composant ce volume que quelques années plus tard, lorsque le talent de Yoshiharu Tsuge les aura définitivement irradiés.
Présentation :
Les fleurs rouges (1967-1968) et La vis (1968-1972) nous montraient Yoshiharu Tsuge atteindre la pleine puissance de son art et fonder le watakushi manga (la bande dessinée du moi). Cette troisième parution (chronologiquement le premier volume de l’anthologie consacrée à Tsuge) propose de retrouver l’auteur alors qu’il vient d’intégrer la revue Garo. Il n’en est pas à ses débuts — il a déjà presque dix ans de carrière derrière lui — mais il trouve dans l’opportunité que lui offre le magazine la possibilité de franchir une étape et de devenir un auteur à part entière.
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commentaires
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De Junglevinz, le 20 Décembre 2019 à 11h07
Pareil !
De nolhane [6890 Pts], le 10 Décembre 2019 à 14h29
Vivement!Merci à Cornélius pour son travail sur cet auteur