Dvd Chronique Anime - Dragon Ball Super - Partie 2
La chronologie des sorties françaises de Dragon Ball Super est un véritable méli-mélo. Tandis que la diffusion télévisée de la série animée va bientôt être portée à son terme, sa suite qu'est le film Broly a été diffusée en France il y a plusieurs mois déjà. D'une certaine manière, par cette diffusion laborieuse, Viz Media et Toei Animation France encouragent presque au piratage, il serait peut-être temps d'être moins frileux quant aux simulcasts des séries du studio chez nous...
Une petite digression pour marquer que la sortie de ce second et avant-dernier collector de Dragon Ball Super accompagne celle du film Broly en terme de dates. Une absurdité en soit pour ceux qui se limitent aux sorties physiques, mais un plaisir de voir qu'IDP prend son temps pour élaborer de bien jolis coffrets.
Ce second volume était aussi particulièrement attendu pour une raison : il compile les épisodes 47 à 76, soit un certain arc Trunks du Futur...
Retour vers le passé
Après le tournoi entre les univers 6 et 7, Gokû et Vegeta poursuivent leurs entraînement respectifs aux côtés de Beerus et Whis. Un visage familier fait pourtant irruption : celui du Trunks du futur. Ce dernier a beau avoir ramené l'ordre en éliminant les N°17, N°18 et Cell de son époque, une nouvelle menace ayant les traits de Son Gokû a fait surface et est prêt à anéantir l'humanité.
Gokû et Vegeta ne peuvent rester sans agir et doivent se confronter à ce « Black », surnom donné à cet ennemi à cause de son accoutrement sombre et le fait qu'il représente une version sinistre de Son. Rapidement, l'affrontement va mener notre trio mais aussi Beerus et Whis à établir un lien avec le présent... Et si cette nouvelle menace s'étendait à l'échelle des Dieux et des univers ?
"Super" décolle enfin !
Si les 46 premiers épisodes de Dragon Ball Super constituaient un visionnage tout juste divertissant, avec de très gros problèmes de production qui se sont légèrement corrigés avec le temps, il manquait encore des intrigues ambitieuses. Avec l'arc Trunks du futur, la série corrige enfin le tir et nous propose une aventure qui renoue avec l'ère phare de Dragon Ball, celle où les intrigues étaient plus sombres, les adversaires véritablement tyranniques, et où les personnages devaient suer sang et eau pour mettre fin aux menaces. Cet arc centré sur l'énigmatique Black est un condensé de toutes ces mécaniques, en se dotant même d'un petit effort d'écriture supplémentaire concernant l'antagoniste. Les affaires de saut dans le temps ont beau être un sacré fouillis, à tel point que le livret du coffret apporte une chronologie permettant de mieux comprendre l'arc, le scénario réussit à nous porter tandis qu'un vrai développement concerne le fameux Black. Car aussi charismatiques étaient Freezer, Cell et Majin Buu, ils ne demeuraient pas moins des archétypes de méchants avides de combat, de destruction et de domination, ce qui ne les empêchaient pas pour autant de parfaitement fonctionner dans le manga de Toriyama.
L'arc Trunks du Futur gomme alors les gros défauts des débuts de "Super", et développe enfin une intrigue qui mérite d'être suivie, à base d'ennemis qu'on prend plaisir à découvrir. Car le cas Black, et même l'étrange apprenti Kaiôshin qu'est Zamasu, amènent des mystères et des questionnements en plus de bénéficier de psychologies originales pour l'ensemble de la saga. Quelque part, c'est le minimum syndical que doit traiter du Dragon Ball des années 2010, mais force est de reconnaître que ça fait du bien étant donné les débuts laborieux de l'anime.
Une réalisation qui gagne petit à petit en propreté
Les filers : entre tentative d'assassinat et partie de baseball...
L'arc Trunks du futur s'achevant à l'épisode 67 , les épisodes 68 à 76 ne sont qu'une partie de filers qui ont permis, à l'époque, à Toei Animation de préparer le prochain arc. La pratique n'a rien de nouvelle, elle est juste moins visible de nos jours car les anime fleuves à diffusion ininterrompue sont de plus en plus rares.
Bilan : Un deuxième coffret satisfaisant !
Sans être exceptionnel en terme de production, l'arc Trunks du futur qui constitue une grosse partie du coffret a donc de quoi réconcilier Dragon Ball Super et ses détracteurs. Certains défauts esthétiques restent de la partie, mais l'intrigue parvient enfin à nous porter, certains combats et élans de bravoure à nous faire frissonner... et la fin de l'arc à nous surprendre !
Une petite digression pour marquer que la sortie de ce second et avant-dernier collector de Dragon Ball Super accompagne celle du film Broly en terme de dates. Une absurdité en soit pour ceux qui se limitent aux sorties physiques, mais un plaisir de voir qu'IDP prend son temps pour élaborer de bien jolis coffrets.
Ce second volume était aussi particulièrement attendu pour une raison : il compile les épisodes 47 à 76, soit un certain arc Trunks du Futur...
Retour vers le passé
Après le tournoi entre les univers 6 et 7, Gokû et Vegeta poursuivent leurs entraînement respectifs aux côtés de Beerus et Whis. Un visage familier fait pourtant irruption : celui du Trunks du futur. Ce dernier a beau avoir ramené l'ordre en éliminant les N°17, N°18 et Cell de son époque, une nouvelle menace ayant les traits de Son Gokû a fait surface et est prêt à anéantir l'humanité.
Gokû et Vegeta ne peuvent rester sans agir et doivent se confronter à ce « Black », surnom donné à cet ennemi à cause de son accoutrement sombre et le fait qu'il représente une version sinistre de Son. Rapidement, l'affrontement va mener notre trio mais aussi Beerus et Whis à établir un lien avec le présent... Et si cette nouvelle menace s'étendait à l'échelle des Dieux et des univers ?
"Super" décolle enfin !
Si les 46 premiers épisodes de Dragon Ball Super constituaient un visionnage tout juste divertissant, avec de très gros problèmes de production qui se sont légèrement corrigés avec le temps, il manquait encore des intrigues ambitieuses. Avec l'arc Trunks du futur, la série corrige enfin le tir et nous propose une aventure qui renoue avec l'ère phare de Dragon Ball, celle où les intrigues étaient plus sombres, les adversaires véritablement tyranniques, et où les personnages devaient suer sang et eau pour mettre fin aux menaces. Cet arc centré sur l'énigmatique Black est un condensé de toutes ces mécaniques, en se dotant même d'un petit effort d'écriture supplémentaire concernant l'antagoniste. Les affaires de saut dans le temps ont beau être un sacré fouillis, à tel point que le livret du coffret apporte une chronologie permettant de mieux comprendre l'arc, le scénario réussit à nous porter tandis qu'un vrai développement concerne le fameux Black. Car aussi charismatiques étaient Freezer, Cell et Majin Buu, ils ne demeuraient pas moins des archétypes de méchants avides de combat, de destruction et de domination, ce qui ne les empêchaient pas pour autant de parfaitement fonctionner dans le manga de Toriyama.
L'arc Trunks du Futur gomme alors les gros défauts des débuts de "Super", et développe enfin une intrigue qui mérite d'être suivie, à base d'ennemis qu'on prend plaisir à découvrir. Car le cas Black, et même l'étrange apprenti Kaiôshin qu'est Zamasu, amènent des mystères et des questionnements en plus de bénéficier de psychologies originales pour l'ensemble de la saga. Quelque part, c'est le minimum syndical que doit traiter du Dragon Ball des années 2010, mais force est de reconnaître que ça fait du bien étant donné les débuts laborieux de l'anime.
Une réalisation qui gagne petit à petit en propreté
L'autre gros point noir des débuts de Dragon Ball Super, c'est bien entendu sa production, son animation aux fraises, son absence de réalisation et son nombre astronomique de plans ratés, qui avaient de quoi sortir les spectateurs de leurs visionnages. Avec l'arc Trunks du futur, c'est encore loin d'être parfait, mais il semble que les équipes de Toei Animation se soient réveillées pour apporter un effort quand il y en a besoin. On continue à remarquer par dizaines les plans fixes ratés, les erreurs de proportion affligeantes (qu'avait aussi Dragon Ball et Dragon Ball Z en leur temps, mais dans une moindre mesure quand même) et quelques réalisations molles sur les premiers affrontements, mais du progrès a ensuite lieu. Certaines batailles montrent de vraies tentatives de mise en scène et des animations bien plus léchées, ce qui renforce naturellement notre implication dans les combats. Enfin, il nous arrive de retenir notre souffle devant quelque combats. Nous n'en sommes pas encore au niveau de l'arc suivant côté chorégraphies, mais nous sommes sur la bonne voie.
Les filers : entre tentative d'assassinat et partie de baseball...
L'arc Trunks du futur s'achevant à l'épisode 67 , les épisodes 68 à 76 ne sont qu'une partie de filers qui ont permis, à l'époque, à Toei Animation de préparer le prochain arc. La pratique n'a rien de nouvelle, elle est juste moins visible de nos jours car les anime fleuves à diffusion ininterrompue sont de plus en plus rares.
Et cette salve d'épisodes, c'est clairement le gros bémol du coffret tant on sent qu'ils ne servent qu'à faire une pause dans le récit. Une halte dans l'intrigue, puisque les scénarios sont bien moins audacieux (malgré une bonne idée autour des deux épisodes sur Hit), et permettent surtout d'apprécier des aventures légères des personnages, et parfois même de profiter de leurs quotidiens. Reste qu'en terme de comparaison, Dragon Ball Z faisait plus intéressant en son temps. Ici, c'est le minimum syndical qui est proposé, à base d'idées par très inspirées, et le tout servi par une mise en scène fainéante. Certes il fallait que les équipes de Toei préparent la suite, mais on sent bien que ces quelques épisodes n'ont pas eu beaucoup de considération.
Bilan : Un deuxième coffret satisfaisant !
Sans être exceptionnel en terme de production, l'arc Trunks du futur qui constitue une grosse partie du coffret a donc de quoi réconcilier Dragon Ball Super et ses détracteurs. Certains défauts esthétiques restent de la partie, mais l'intrigue parvient enfin à nous porter, certains combats et élans de bravoure à nous faire frissonner... et la fin de l'arc à nous surprendre !
On apprécie aussi le soin apporté à la conception du coffret : deux jolis digipacks, quelques cartes illustrées, et un livret grande taille qui comprend aussi bien des informations sur la suite de la série qu'un regroupement d'artworks autour de l'arc Trunks du futur. On pourra alors s'amuser de l'omniprésence d'un certain personnage sur des illustrations promotionnelles, alors que celui-ci n'apparaît même pas une moitié d'épisode seulement... Une communication à laquelle nous a bien habitué Toei Animation ces derniers temps.