Evènemen Retour sur la 24ème édition de Paris Manga
Le samedi 30 septembre et le dimanche 1er octobre se tenait la 24e édition de Paris Manga, au Parc des Exposition, à Porte de Versailles. Pour un regard neuf, quelle fut la première impression ?
A noter que ce bila a été rédigé avec un regard novice, par quelqu'un qui fréquentait le salon pour la première fois. Certains éléments relatés dans cet écrit n'étonneront donc pas les inconditionnels du salon.
Tout d'abord, un petit étonnement de descendre pour aller jusqu'à la salle dédiée au festival. Puis, frappé, on se rend compte que les plus gros éditeurs de mangas ne sont pas là. On retrouve malgré tout Boy's Love et le groupe Ototo - Taïfu à l'entrée du festival, et aussi un stand d'Animestore. Mais où étaient donc les incontournables Ki-oon, Pika, Kazé ou autre ? Ne sommes-nous pas dans un saloon dédié au manga à la base ? On est frappés par l'absence des géants du secteur.
Après un rapide tour du festival, un constat étrange se pose : Paris Manga nous laisse une amère impression de fourre-tout. On nage entre deux univers qui ne se mélangent pas vraiment et on ne sait pas trop sur quel pied danser. D'ailleurs, on a l'impression que le côté Sci-Fi prédomine un peu.
On est aussi déçu de voir autant de stands de ventes de goodies et de produits dérivés en tous genres. Les animations sont peu nombreuses et on n'a pas grand-chose de « gratuit » à se mettre sous la dent. Une question se pose rapidement : l'entrée est de 14 euros environ, les vaut-elle vraiment ?
À Paris Manga, il y avait trois scènes différentes, une pour le côté Manga, la scène Paris Manga, une pour le côté Sci-Fi et une dernière avec des prestations « Just Dance » en continu, juste derrière la scène Paris Manga. La scène Paris Manga n'était d'ailleurs pas très bien lotie niveau emplacement : elle était proche de la zone consacrée aux jeux-vidéo, du coup, au moment des conférences, une fois que l'on était assis au milieu des gradins ou bien au fond, on entendait plus les cris enthousiasmés des danseurs de Just Dance ou triomphants des gamers plutôt que les propos de l'invité, ce qui est d'autant plus dommage quand c'est une personne comme Shigeru Fujita, qui nous faisait l'honneur d’apparaître sur une scène pour la toute première fois de sa carrière.
Au niveau des petites animations que nous proposaient le festival, peu de choses à constater. Un club d'Aïkido nous faisait quelques démonstrations, quelques espaces pour faire des shootings photo de cosplayeurs ou bien quelques petits jeux organisés par l'espace J-One. Finalement, on ne regrettait presque pas d'attendre plusieurs dizaines de minutes dans les files d'attente, pour rencontrer les prestigieux invités japonais, les youtubeurs, les acteurs ou encore les comédiens de doublage présents.
La curiosité nous pousse alors à aller jeter un coup d’œil du côté des jeunes créateurs. Et là, encore une petite déception : nous avons le droit à un nombre impressionnant de dessinateurs amateurs qui ne disposent pas encore de leurs propres univers visuels. La plupart se contentait de faire des reprises de séries à succès (Naruto, Fairy Tail, One Piece...), et c'est d'autant plus dommage qu'on voyait chez certains beaucoup de talent, qu'ils n'utilisaient pas pour développer leur propre univers. Quelques exceptions pour confirmer malgré tout : Ynho Shaman par exemple, un jeune illustrateur avec un univers porté sur la nature et des inspirations amérindiennes ou bien encore Dragibuz, une artiste freelance experte dans la représentation d'animaux et qui, pendant le festival, faisait des portraits des personnes en version « Chibi ». À noter aussi la présence des éditions H2T, toute jeune maison d'édition pas encore distribuée de manière vraiment accessible, et de l'auteure très sympathique de Euterpe, Art of K, ainsi que celle de Hana no Breath, Caly.
Pourtant, alors que nous allions quitter ce festival avec un goût un peu amer dans la bouche tout de même, voilà qu'il nous surprend à la toute dernière minute avec le Show k-pop. Ce spectacle se produisait le samedi et le dimanche avant la fermeture du festival. Il avait lieu, les deux fois, sur la scène de Paris Manga, au milieu du brouhaha sonore. Malgré tout, le public surexcité a tout de suite su créer une ambiance enfiévrée. Même les néophytes dans la matière étaient embarqués ! On aurait pu croire que c'était les vrais groupes de K-pop qui se produisaient sur scène vu l'engouement de certains et certaines... Pendant 45 minutes, trois groupes de danseurs et danseuses se sont succédés sur scène, les musiques changeant sans discontinuer, nous offrant des chorégraphies fidèles avec une pointe d'humour et d'autodérision bienvenue. En résumé, un événement de qualité qui a clôturé le festival d'une belle manière.
En somme, Paris Manga porte assez mal son nom. Cela ressemble plus à un rassemblement autour de la culture geek en général (dont les univers autour du manga font partie bien sûr), mais si on ne s'y rend sans forcément savoir de quoi il en retourne, et que l'on s'attend à quelque chose dans la même veine que la Japan Expo (mais de moindres importances bien sûr), on ne peut qu'être déçu. C'est assez dommage que le festival renvoie une image assez désorganisée et fourre-tout, car il a malgré tout quelques belles petites choses à nous offrir.
Compte-rendu rédigé par Kayukichan
A noter que ce bila a été rédigé avec un regard novice, par quelqu'un qui fréquentait le salon pour la première fois. Certains éléments relatés dans cet écrit n'étonneront donc pas les inconditionnels du salon.
Tout d'abord, un petit étonnement de descendre pour aller jusqu'à la salle dédiée au festival. Puis, frappé, on se rend compte que les plus gros éditeurs de mangas ne sont pas là. On retrouve malgré tout Boy's Love et le groupe Ototo - Taïfu à l'entrée du festival, et aussi un stand d'Animestore. Mais où étaient donc les incontournables Ki-oon, Pika, Kazé ou autre ? Ne sommes-nous pas dans un saloon dédié au manga à la base ? On est frappés par l'absence des géants du secteur.
Après un rapide tour du festival, un constat étrange se pose : Paris Manga nous laisse une amère impression de fourre-tout. On nage entre deux univers qui ne se mélangent pas vraiment et on ne sait pas trop sur quel pied danser. D'ailleurs, on a l'impression que le côté Sci-Fi prédomine un peu.
On est aussi déçu de voir autant de stands de ventes de goodies et de produits dérivés en tous genres. Les animations sont peu nombreuses et on n'a pas grand-chose de « gratuit » à se mettre sous la dent. Une question se pose rapidement : l'entrée est de 14 euros environ, les vaut-elle vraiment ?
À Paris Manga, il y avait trois scènes différentes, une pour le côté Manga, la scène Paris Manga, une pour le côté Sci-Fi et une dernière avec des prestations « Just Dance » en continu, juste derrière la scène Paris Manga. La scène Paris Manga n'était d'ailleurs pas très bien lotie niveau emplacement : elle était proche de la zone consacrée aux jeux-vidéo, du coup, au moment des conférences, une fois que l'on était assis au milieu des gradins ou bien au fond, on entendait plus les cris enthousiasmés des danseurs de Just Dance ou triomphants des gamers plutôt que les propos de l'invité, ce qui est d'autant plus dommage quand c'est une personne comme Shigeru Fujita, qui nous faisait l'honneur d’apparaître sur une scène pour la toute première fois de sa carrière.
Au niveau des petites animations que nous proposaient le festival, peu de choses à constater. Un club d'Aïkido nous faisait quelques démonstrations, quelques espaces pour faire des shootings photo de cosplayeurs ou bien quelques petits jeux organisés par l'espace J-One. Finalement, on ne regrettait presque pas d'attendre plusieurs dizaines de minutes dans les files d'attente, pour rencontrer les prestigieux invités japonais, les youtubeurs, les acteurs ou encore les comédiens de doublage présents.
La curiosité nous pousse alors à aller jeter un coup d’œil du côté des jeunes créateurs. Et là, encore une petite déception : nous avons le droit à un nombre impressionnant de dessinateurs amateurs qui ne disposent pas encore de leurs propres univers visuels. La plupart se contentait de faire des reprises de séries à succès (Naruto, Fairy Tail, One Piece...), et c'est d'autant plus dommage qu'on voyait chez certains beaucoup de talent, qu'ils n'utilisaient pas pour développer leur propre univers. Quelques exceptions pour confirmer malgré tout : Ynho Shaman par exemple, un jeune illustrateur avec un univers porté sur la nature et des inspirations amérindiennes ou bien encore Dragibuz, une artiste freelance experte dans la représentation d'animaux et qui, pendant le festival, faisait des portraits des personnes en version « Chibi ». À noter aussi la présence des éditions H2T, toute jeune maison d'édition pas encore distribuée de manière vraiment accessible, et de l'auteure très sympathique de Euterpe, Art of K, ainsi que celle de Hana no Breath, Caly.
Pourtant, alors que nous allions quitter ce festival avec un goût un peu amer dans la bouche tout de même, voilà qu'il nous surprend à la toute dernière minute avec le Show k-pop. Ce spectacle se produisait le samedi et le dimanche avant la fermeture du festival. Il avait lieu, les deux fois, sur la scène de Paris Manga, au milieu du brouhaha sonore. Malgré tout, le public surexcité a tout de suite su créer une ambiance enfiévrée. Même les néophytes dans la matière étaient embarqués ! On aurait pu croire que c'était les vrais groupes de K-pop qui se produisaient sur scène vu l'engouement de certains et certaines... Pendant 45 minutes, trois groupes de danseurs et danseuses se sont succédés sur scène, les musiques changeant sans discontinuer, nous offrant des chorégraphies fidèles avec une pointe d'humour et d'autodérision bienvenue. En résumé, un événement de qualité qui a clôturé le festival d'une belle manière.
En somme, Paris Manga porte assez mal son nom. Cela ressemble plus à un rassemblement autour de la culture geek en général (dont les univers autour du manga font partie bien sûr), mais si on ne s'y rend sans forcément savoir de quoi il en retourne, et que l'on s'attend à quelque chose dans la même veine que la Japan Expo (mais de moindres importances bien sûr), on ne peut qu'être déçu. C'est assez dommage que le festival renvoie une image assez désorganisée et fourre-tout, car il a malgré tout quelques belles petites choses à nous offrir.
Compte-rendu rédigé par Kayukichan
De bakagoku [4628 Pts], le 16 Octobre 2017 à 18h09
Je partage globalement l'avis de Kayukichan. L'entrée est chère pour ce qui reste un énorme magasin fourre-tout avec très peu d'animation. Personnellement, je n'y vais que lorsqu'il y a des invités intéressants (comme S. Fujita cette année)...