Dvd Chronique animation - Food Wars - Intégrale Saison 1 - Box #2
La classe de seconde de l'académie Totsuki doit participer à un camp d'été, signe de véritable enfer et d'exclusions à la chaîne. L'ultime épreuve de cet entraînement n'est pas des moindres : préparer un petit-déjeuner inventif aux convives de l'hôtel où se déroule la compétition. Seule règle : l'unique ingrédient à utiliser est... l'oeuf ! Et si chacun y va de sa recette personnalisée, Sôma va vite se rendre compte du défaut de son plat. Pourtant, ce n'est pas le moment de flancher, car peu après le camp d'été se tiendront les prestigieuses élections d'automne...
Avec ce second coffret (ou plutôt digibook), place à la fin de la première saison de Food Wars, avec les épisodes 13 à 24. On reprend alors l'histoire où on l'avait laissé à la mi-saison, à savoir en plein milieu de l'arc du camp d'été. Les coupures abruptes semblent être une coutume dans l'adaptation animée puisque la conclusion de cette saison est une véritable non-fin : la série s'achevant sur la phase de qualifications des élections d'automne. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le studio J.C. Staff envisageait déjà une seconde saison, au minimum.
Repartant sur sa lancée, cette seconde moitié d'épisodes reste dans la continuité de la série : un véritable délire culinaire, aussi épique que désopilant dans son exagération, et qui a le mérite de se renouveler à chacun de ses arcs narratifs. La particularité de cette suite est de ne plus placer Sôma en conquérant de son académie, et de lui imposer de véritables difficultés qui le mèneront, parfois, à l'échec. C'est d'abord une bonne idée histoire de rendre compte du fossé qui le sépare des élites de Totsuki, mais ça permet aussi d'utiliser les ficelles classiques du nekketsu à la sauce Food Wars. Alors, les épreuves gagnent en difficulté tandis que de nombreux rivaux entrent en scène.
A ce titre, le casting de la série est sa véritable force. Dans Food Wars, la trame n'est pas manichéenne et si certains caractères s'avèrent stéréotypés, chaque élève fait office de bon bougre et captivera ou non le spectateur par ses ambitions et sa psychologie. Cette bonne poignée d'élèves est aussi amenée à exploiter son plein potentiel dans cette salve d'épisodes, c'est même ce qui fait toute la saveur de la première partie d'arc des sélections d'automne, où il est enfin temps de voir les différents cuistots en herbe montrer l'étendue de leurs talents. Certes, le passage est très linéaire, mais il se montre captivant par le développement des personnages qu'il propose, tout en transposant à l'écran et à bon escient le concept des tournois des titres de baston.
On reste donc dans une certaine démesure dans cette série, une démesure tout à fait volontaire est très fidèle au manga. D'abord, la cuisine reste une véritable affaire d'État, un art où on mériterait de donner son sang et son âme, si bien que chaque intrigue est traitée de la manière la plus sérieuse qui soit. Cela prête à rire dans le cadre scolaire de la série, tout en se montrant efficace par l'élan épique donné par la réalisation et des personnages diablement charismatiques. Mais le court arc des vacances d'été vient aborder le sujet sous un autre angle, celui de la dimension commerciale qui donne un peu plus de légitimité à ce sérieux. La cuisine a beau être un art, c'est aussi un véritable business. Et si Food Wars ne s'est jamais trop pris au sérieux en entretenant cette démesure, elle garde un semblant de crédibilité par ses différents traitements du monde gastronomique, ou encore sa manière de peaufiner chaque recette en la rendant appétissante, si bien qu'on tenterait volontiers de la reproduire après visionnage.
Mais tous ces aspects ne sont pas l’œuvre du studio J.C. Staff, ni même celle du scénariste Shogo Yasukawa. L'anime se montre surtout très fidèle au manga scénarisé par Yûto Tsukuda et Yuki Morisaki, si bien qu'il ne cherche jamais à s'en éloigner sur le plan narratif. Certes, Yoshitomo Yonetani apporte sa petite touche dans la réalisation et la mise en scène et parvient à sublimer la beauté des plats et l'épique des situations. Mais il ne fait que suivre la volonté de bien, sa qualité est même de respecter efficacement son orientation.
Sur le plan technique, cette seconde partie de saison s'en sort donc très bien. Pas besoin d'animation fulgurante, les jeux de couleur, la colorimétrie et l'intensité de la composition musicale permettent de confirmer la qualité de réalisation de la série. Pourvu que ce niveau soit conservé dans la seconde saison.
Côté musiques, on notera surtout les changements de génériques, passé l'arc du camp d'été. Rising Rainbow du groupe Misokkasu est à l'image de la dimension nekketsu de la série : épique et endiablée, les images abusant clairement du parti-pris de la série où les rencontres culinaires sont de véritables champs de bataille. Le nouveau générique de fin, Sacchan no Sexy Cury, frôle une certaine poésie romantique avec un zeste de fan-service, mais le champ très particulier de la chanson poussera peut-être certains spectateurs à vite passer à l'épisode suivant.
On saluera une nouvelle fois l'édition originale et agréable de Kazé, un véritable livre où les deux galettes sont habilement glissées. Toutefois, le contenu du livret reste plutôt limité : résumés des épisodes, fiches personnages... mais de nombreux artworks et ébauche des décors qui donnent une orientation artbook à l'objet. On aurait quand même apprécié quelques commentaires du staff technique, comme c'est le cas sur certains coffrets actuels de Kazé.
Cette première saison de Food Wars a donc constitué une belle surprise, mais pas spécialement pour les lecteurs du manga tant l'intrigue ne s'en éloigne jamais. Toutefois, la réalisation étant efficace, dynamique et constamment appétissante, difficile de bouder son plaisir lors du visionnage, que l'on connaisse la version originale ou non. On reprendrait bien un deuxième service, et justement : C'est le nom exact donné à la seconde saison dont la tâche sera d'achever l'arc des élections d'automne, une partie de l'histoire qui réserve quelques surprises.
Avec ce second coffret (ou plutôt digibook), place à la fin de la première saison de Food Wars, avec les épisodes 13 à 24. On reprend alors l'histoire où on l'avait laissé à la mi-saison, à savoir en plein milieu de l'arc du camp d'été. Les coupures abruptes semblent être une coutume dans l'adaptation animée puisque la conclusion de cette saison est une véritable non-fin : la série s'achevant sur la phase de qualifications des élections d'automne. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le studio J.C. Staff envisageait déjà une seconde saison, au minimum.
Repartant sur sa lancée, cette seconde moitié d'épisodes reste dans la continuité de la série : un véritable délire culinaire, aussi épique que désopilant dans son exagération, et qui a le mérite de se renouveler à chacun de ses arcs narratifs. La particularité de cette suite est de ne plus placer Sôma en conquérant de son académie, et de lui imposer de véritables difficultés qui le mèneront, parfois, à l'échec. C'est d'abord une bonne idée histoire de rendre compte du fossé qui le sépare des élites de Totsuki, mais ça permet aussi d'utiliser les ficelles classiques du nekketsu à la sauce Food Wars. Alors, les épreuves gagnent en difficulté tandis que de nombreux rivaux entrent en scène.
A ce titre, le casting de la série est sa véritable force. Dans Food Wars, la trame n'est pas manichéenne et si certains caractères s'avèrent stéréotypés, chaque élève fait office de bon bougre et captivera ou non le spectateur par ses ambitions et sa psychologie. Cette bonne poignée d'élèves est aussi amenée à exploiter son plein potentiel dans cette salve d'épisodes, c'est même ce qui fait toute la saveur de la première partie d'arc des sélections d'automne, où il est enfin temps de voir les différents cuistots en herbe montrer l'étendue de leurs talents. Certes, le passage est très linéaire, mais il se montre captivant par le développement des personnages qu'il propose, tout en transposant à l'écran et à bon escient le concept des tournois des titres de baston.
On reste donc dans une certaine démesure dans cette série, une démesure tout à fait volontaire est très fidèle au manga. D'abord, la cuisine reste une véritable affaire d'État, un art où on mériterait de donner son sang et son âme, si bien que chaque intrigue est traitée de la manière la plus sérieuse qui soit. Cela prête à rire dans le cadre scolaire de la série, tout en se montrant efficace par l'élan épique donné par la réalisation et des personnages diablement charismatiques. Mais le court arc des vacances d'été vient aborder le sujet sous un autre angle, celui de la dimension commerciale qui donne un peu plus de légitimité à ce sérieux. La cuisine a beau être un art, c'est aussi un véritable business. Et si Food Wars ne s'est jamais trop pris au sérieux en entretenant cette démesure, elle garde un semblant de crédibilité par ses différents traitements du monde gastronomique, ou encore sa manière de peaufiner chaque recette en la rendant appétissante, si bien qu'on tenterait volontiers de la reproduire après visionnage.
Mais tous ces aspects ne sont pas l’œuvre du studio J.C. Staff, ni même celle du scénariste Shogo Yasukawa. L'anime se montre surtout très fidèle au manga scénarisé par Yûto Tsukuda et Yuki Morisaki, si bien qu'il ne cherche jamais à s'en éloigner sur le plan narratif. Certes, Yoshitomo Yonetani apporte sa petite touche dans la réalisation et la mise en scène et parvient à sublimer la beauté des plats et l'épique des situations. Mais il ne fait que suivre la volonté de bien, sa qualité est même de respecter efficacement son orientation.
Sur le plan technique, cette seconde partie de saison s'en sort donc très bien. Pas besoin d'animation fulgurante, les jeux de couleur, la colorimétrie et l'intensité de la composition musicale permettent de confirmer la qualité de réalisation de la série. Pourvu que ce niveau soit conservé dans la seconde saison.
Côté musiques, on notera surtout les changements de génériques, passé l'arc du camp d'été. Rising Rainbow du groupe Misokkasu est à l'image de la dimension nekketsu de la série : épique et endiablée, les images abusant clairement du parti-pris de la série où les rencontres culinaires sont de véritables champs de bataille. Le nouveau générique de fin, Sacchan no Sexy Cury, frôle une certaine poésie romantique avec un zeste de fan-service, mais le champ très particulier de la chanson poussera peut-être certains spectateurs à vite passer à l'épisode suivant.
On saluera une nouvelle fois l'édition originale et agréable de Kazé, un véritable livre où les deux galettes sont habilement glissées. Toutefois, le contenu du livret reste plutôt limité : résumés des épisodes, fiches personnages... mais de nombreux artworks et ébauche des décors qui donnent une orientation artbook à l'objet. On aurait quand même apprécié quelques commentaires du staff technique, comme c'est le cas sur certains coffrets actuels de Kazé.
Cette première saison de Food Wars a donc constitué une belle surprise, mais pas spécialement pour les lecteurs du manga tant l'intrigue ne s'en éloigne jamais. Toutefois, la réalisation étant efficace, dynamique et constamment appétissante, difficile de bouder son plaisir lors du visionnage, que l'on connaisse la version originale ou non. On reprendrait bien un deuxième service, et justement : C'est le nom exact donné à la seconde saison dont la tâche sera d'achever l'arc des élections d'automne, une partie de l'histoire qui réserve quelques surprises.