Manga Retour sur la conférence des auteurs de Crueler than dead à Japan Expo
A l'occasion de Japan Expo 2015, les éditions Glénat accueillaient Tsukasa Saimura et Kôzô Takahashi, dessinateurs du titre de zombies Crueler than dead. Très complice et n'hésitant jamais à se vanner, ce "couple" pour le moins original ne chôma pas pendant le salon, entre les séances de dédicaces où l'on pouvait leur demander de dessiner ce qui nous passait par la tête, les interviews (vous pourrez retrouver la nôtre prochainement !)... et une conférence publique animée par Marie de la chaine J-One, avec en interprète Marie-Saskia Raynal, la traductrice du manga. C'est sur cette conférence que nous revenons aujourd'hui.
Celle-ci avait le grand mérite d'être animée par des personnes très intéressées par le genre zombie (en l'occurrence, Marie qui apporta beaucoup de peps et anima réellement la conférence malgré une tendance à "survendre" Crueler than dead en répétant régulièrement que la série est géniale, et Mme Raynal dont l'interprétariat fut très clair).
Les questions furent exclusivement posées au scénariste Tsukasa Saimura, car le dessinateur Kôzô Takahashi s'adonna pendant l'entièreté de la conférence (une quarantaine de minutes) à la réalisation d'un impressionnant dessin live imaginé par ses soins.
La première moitié de la conférence fut consacrée à des questions posées directement par l'animatrice.
Comment peut-on se lever un jour en se disant "Tiens, je vais dessiner un manga qui va me retourner l'estomac, briser le peu d'espoir en l'humanité qu'il me reste, et peut-être me préparer à un futur apocalyptique ?"
Tsukasa Saimura : Je voulais montrer la manière dont les humains qui prétendent vouloir vivre en paix peuvent soudainement s'enfoncer dans la violence et l'horreur quand une situation leur échappe. Parfois, les vivants peuvent être plus dangereux que les zombies...
Pouvez-vous nous décrire les zombies de Crueler than dead ?
J'ai fait des zombies très forts, très rapides, et qui ne se gênent pas pour attaquer violemment les gens.
Bien sûr, les gens comme moi, qui ont un peu d'embonpoint, se font attraper tout de suite (rires).
Quel est la première chose que vous feriez pour échapper à ce genre de zombie ?
Je ne pense pas que je pourrais m'échapper... Donc pour commencer, je me ferais un café, puis je fumerais une cigarette tranquillement.
Chacun vit l'apocalypse comme il l'entend ! Revenons sur l'histoire de Crueler than dead, qui démarre avec l'image d'une femme se réveillant en vomissant des doigts humains et n'ayant plus aucun souvenir... Aujourd'hui, comment faire quelque chose d'original dans un genre qui a été surexploité ?
Personnellement j'adore les films de zombie depuis mon enfance, j'en ai vu tout un tas dans des ambiances très différentes, mais à chaque fois je me suis dit qu'il y manquait quelque chose. Dans Crueler than dead, j'ai donc voulu apporter ma touche personnelle en créant mon propre style de zombie.
Contrairement à un manga, un film de zombie peut s'appuyer sur les musiques, les sons, les voix, les effets spéciaux pour faire ressortir l'ambiance. Du coup, pour mettre en valeur l'ambiance horrifique, le manga ne peut-il compter que sur son dessin ?
Personnellement, je fais aussi très attention à l'agencement des événements. Je tente de faire en sorte que chaque fin de chapitre amène des choses qui donnent envie de tourner les pages suivantes.
Vous êtes fan du cinéma de Romero. Pouvez-vous nous en dire plus ?
J'avais environ 8-10 ans quand j'ai vu mon premier film de Romero, La Nuit des morts-vivants. En fait, quand j'étais enfant j'ai vu énormément de films d'horreur. Bien sûr, je n'avais normalement pas le droit de les regarder mais je le faisais quand même. Ce sont les films de zombie qui m'ont le plus marqué, surtout grâce aux images d'humains se transformant soudainement en ces créatures monstrueuses.
Enormément de films et de séries ont exploité le genre zombie. Que pensez-vous des séries comme Walking Dead qui essaient de transmettre une vision des personnages contaminés avant même une vision des zombies eux-mêmes ?
A l'origine, dans les films de zombies, il y a toujours des hommes qui se transforment en zombie, quel que soit la manière dont ils sont contaminés. Certains sortent littéralement de terre au cimetière alors qu'ils sont morts depuis longtemps, d'autres sont contaminés après morsure... Des oeuvres comme Walking Dead apportent une nouvelle pierre à cet édifice.
Parlons désormais des zombies en jeu vidéo. D'abord, aimez-vous les jeux vidéo ?
J'adore les jeux, mais quand on devient mangaka il vaut mieux arrêter car c'est trop chronophage.
Pourrait-on espérer un jour un jeu vidéo Crueler than dead ?
J'aimerais beaucoup ! On aurait un héros se transformant en zombie, et la question serait de savoir comment il attaquerait les humains. Il y aurait un système de points : un adulte dévoré égale tel nombre de points, etc...
Crueler than dead n'est pas votre seule oeuvre de zombie... Peut-on espérer vous voir un jour dans un autre genre, par exemple dans une histoire d'amour ?
Bien sûr. Je dois vous avouer quelque chose : en fait, j'aime bien Candy (rires).
Comment peut-on être fasciné par Candy et en arriver à dessiner un manga aussi saignant que Crueler than dead ?
Candy m'a marqué parce qu'à un certain moment, un personnage très important de la série meurt. D'ailleurs, je crois qu'en France cette mort a été censurée lors de la diffusion du dessin animé. Il est donc possible que le public français ait une image très différente de la série, un vision peut-être biaisée, plus naïve, alors que Candy est une série assez grave.
Justement, parlons de la censure dans le milieu du manga., qui a encore connu un cas récemment que le mangaka Tetsuya Tsutsui expose dans Poison City. Manhole a été censuré alors qu'il n'est pas d'une violence inouïe, alors comment un titre comme Crueler than dead, beaucoup plus sanglant, peut-il y échapper ?
Au Japon, Crueler than dead n'a pas été prépublié dans un magazine. Au fur et à mesure, on a de moins en moins d'options sur ce qu'on peut dessiner. Les éditeurs peuvent refuser des choses, pousser les auteurs à le redessiner de façon moins sanglante... En ce moment, je suis en train de dessiner une autre série nommée Igai – The Play Dead/Alive qui, elle, est publiée par un éditeur, et j'ai souvent ce genre de réflexion.
Une publication sur internet peut-elle être une alternative pour des séries de ce genre ?
Oui, comme ce fut le cas pour Crueler than dead. Je n'ai eu aucune interdiction sur la publication puisque je ne suis pas passé par un éditeur.
La parole fut ensuite laissée au public, qui put poser ses questions à Mr Saimura tandis que Mr Takahashi continuait son dessin.
Combien d'heures faut-il pour réaliser une planche ?
Environ 8 à 12 heures.
Combien de tomes comptera Crueler than dead ?
Deux tomes.
Vu qu'il est difficile de se faire éditer avec des mangas de ce type, aviez-vous déjà été édité avant Crueler than dead ?
J'ai fait des mangas avec des loubards, mais il y avait là aussi beaucoup de sang qui giclait (rires).
Avant de commencer à dessiner, faut-il que vous ayez en tête tout le scénario, ou se construit-il au fur et à mesure ?
De manière générale, je réfléchis à l'histoire du début à la fin, mais je me laisse un peu de marge si d'autres idées et détails me viennent en tête par la suite.
Vous avez parlé tout à l'heure de l'autocensure par les éditeurs, mais existe-t-il au Japon des censures qui ont été posée par l'intermédiaire de lois ?
Oui bien sûr, il en existe. Il est interdit de dessiner certaines choses.
Avez-vous d'autres projets ?
En plus d'Igai – The Play Dead/Alive dont je parlais tout à l'heure, il y a Tokyo Undead. Et j'adorerais également dessiner une comédie, toujours sur le thème des zombies.
A partir du moment où vous avez conçu le scénario de Crueler than dead, combien de temps vous a-t-il fallu pour sortir le premier tome ?
Environ 5 ans. Ce n'est pas toujours aussi long. Par exemple, pour Igai j'ai sorti 3 tomes en un an.
Quand on sort en même temps plusieurs titres axés sur le même thème, comment fait-on pour s'y retrouver et pour ne pas mélanger les différents scénarios ?
Comme je suis fan de zombies depuis l'enfance, j'ai construit dans mon imaginaire tout un tas d'histoires que j'ai envie de dessiner depuis bien longtemps. Etant donné qu'elles sont bien ancrées en moi, je ne m'y perds pas.
Et pourrait-on imaginer des crossover ? Par exemple, que les héros de Crueler than dead croisent ceux d'Igai ?
Ha ha ! Aucune chance, car ce sont des univers complètement différents !
Une adaptation animée de Crueler than dead est-elle prévue ?
J'aimerais bien, mais je n'ai eu aucune offre pour l'instant.
Si une adaptation animée ou cinématographique voyait le jour, aimeriez-vous qu'elle soit aussi violente que le manga, encore plus violente ou moins violente ?
Je voudrais que ce soit encore plus sanguinolent que ça ne l'est déjà !
Votre titre n'ayant pas été publié au Japon par un éditeur, comment avez-vous réussi à le faire connaître ?
En ayant un stand au salon Comiket, la grande messe du manga amateur au Japon.
Comment se déroule la collaboration avec le dessinateur Mr Takahashi ?
D'abord je m'occupe d'élaborer le scénario puis je crée un storyboard, puis je donne le tout à Mr Takahashi qui dessine en suivant les instructions de ce storyboard.
Que se passe-t-il si Mr Takahashi n'est pas d'accord avec le scénario ?
Si ça arrive, généralement je me mets en colère (rires). Mais j'ai une grande confiance en lui.
(en vannant Kôzô Takahashi) Je dois dire que Mr Takahashi est quelqu'un d'assez lamentable, mais il est tellement doué en dessin !
C'est sur cette dernière répartie que la conférence se termina, non sans une salve d'applaudissements alors que Kôzô Takahashi terminait son dessin, que nous vous laissons apprécier via les images ci-dessous. Et la séance photos de la fin de conférence ne fit que confirmer la complicité des deux auteurs, qui s'amusèrent à tirer des expressions idiotes et amusantes à côté du dessin.
Le seul gros regret de la conférence vint sûrement de l'impossibilité de poser des questions à Mr Takahashi puisqu'il était concentré sur son dessin, mais on lui pardonna très facilement en voyant la réussite que fut sa réalisation live ! Pour voir le dessinateur s'exprimer un peu plus, il faudra attendre le compte-rendu de notre interview...
Celle-ci avait le grand mérite d'être animée par des personnes très intéressées par le genre zombie (en l'occurrence, Marie qui apporta beaucoup de peps et anima réellement la conférence malgré une tendance à "survendre" Crueler than dead en répétant régulièrement que la série est géniale, et Mme Raynal dont l'interprétariat fut très clair).
Les questions furent exclusivement posées au scénariste Tsukasa Saimura, car le dessinateur Kôzô Takahashi s'adonna pendant l'entièreté de la conférence (une quarantaine de minutes) à la réalisation d'un impressionnant dessin live imaginé par ses soins.
La première moitié de la conférence fut consacrée à des questions posées directement par l'animatrice.
Comment peut-on se lever un jour en se disant "Tiens, je vais dessiner un manga qui va me retourner l'estomac, briser le peu d'espoir en l'humanité qu'il me reste, et peut-être me préparer à un futur apocalyptique ?"
Tsukasa Saimura : Je voulais montrer la manière dont les humains qui prétendent vouloir vivre en paix peuvent soudainement s'enfoncer dans la violence et l'horreur quand une situation leur échappe. Parfois, les vivants peuvent être plus dangereux que les zombies...
Pouvez-vous nous décrire les zombies de Crueler than dead ?
J'ai fait des zombies très forts, très rapides, et qui ne se gênent pas pour attaquer violemment les gens.
Bien sûr, les gens comme moi, qui ont un peu d'embonpoint, se font attraper tout de suite (rires).
Quel est la première chose que vous feriez pour échapper à ce genre de zombie ?
Je ne pense pas que je pourrais m'échapper... Donc pour commencer, je me ferais un café, puis je fumerais une cigarette tranquillement.
Chacun vit l'apocalypse comme il l'entend ! Revenons sur l'histoire de Crueler than dead, qui démarre avec l'image d'une femme se réveillant en vomissant des doigts humains et n'ayant plus aucun souvenir... Aujourd'hui, comment faire quelque chose d'original dans un genre qui a été surexploité ?
Personnellement j'adore les films de zombie depuis mon enfance, j'en ai vu tout un tas dans des ambiances très différentes, mais à chaque fois je me suis dit qu'il y manquait quelque chose. Dans Crueler than dead, j'ai donc voulu apporter ma touche personnelle en créant mon propre style de zombie.
Contrairement à un manga, un film de zombie peut s'appuyer sur les musiques, les sons, les voix, les effets spéciaux pour faire ressortir l'ambiance. Du coup, pour mettre en valeur l'ambiance horrifique, le manga ne peut-il compter que sur son dessin ?
Personnellement, je fais aussi très attention à l'agencement des événements. Je tente de faire en sorte que chaque fin de chapitre amène des choses qui donnent envie de tourner les pages suivantes.
Vous êtes fan du cinéma de Romero. Pouvez-vous nous en dire plus ?
J'avais environ 8-10 ans quand j'ai vu mon premier film de Romero, La Nuit des morts-vivants. En fait, quand j'étais enfant j'ai vu énormément de films d'horreur. Bien sûr, je n'avais normalement pas le droit de les regarder mais je le faisais quand même. Ce sont les films de zombie qui m'ont le plus marqué, surtout grâce aux images d'humains se transformant soudainement en ces créatures monstrueuses.
Enormément de films et de séries ont exploité le genre zombie. Que pensez-vous des séries comme Walking Dead qui essaient de transmettre une vision des personnages contaminés avant même une vision des zombies eux-mêmes ?
A l'origine, dans les films de zombies, il y a toujours des hommes qui se transforment en zombie, quel que soit la manière dont ils sont contaminés. Certains sortent littéralement de terre au cimetière alors qu'ils sont morts depuis longtemps, d'autres sont contaminés après morsure... Des oeuvres comme Walking Dead apportent une nouvelle pierre à cet édifice.
Parlons désormais des zombies en jeu vidéo. D'abord, aimez-vous les jeux vidéo ?
J'adore les jeux, mais quand on devient mangaka il vaut mieux arrêter car c'est trop chronophage.
Pourrait-on espérer un jour un jeu vidéo Crueler than dead ?
J'aimerais beaucoup ! On aurait un héros se transformant en zombie, et la question serait de savoir comment il attaquerait les humains. Il y aurait un système de points : un adulte dévoré égale tel nombre de points, etc...
Crueler than dead n'est pas votre seule oeuvre de zombie... Peut-on espérer vous voir un jour dans un autre genre, par exemple dans une histoire d'amour ?
Bien sûr. Je dois vous avouer quelque chose : en fait, j'aime bien Candy (rires).
Comment peut-on être fasciné par Candy et en arriver à dessiner un manga aussi saignant que Crueler than dead ?
Candy m'a marqué parce qu'à un certain moment, un personnage très important de la série meurt. D'ailleurs, je crois qu'en France cette mort a été censurée lors de la diffusion du dessin animé. Il est donc possible que le public français ait une image très différente de la série, un vision peut-être biaisée, plus naïve, alors que Candy est une série assez grave.
Justement, parlons de la censure dans le milieu du manga., qui a encore connu un cas récemment que le mangaka Tetsuya Tsutsui expose dans Poison City. Manhole a été censuré alors qu'il n'est pas d'une violence inouïe, alors comment un titre comme Crueler than dead, beaucoup plus sanglant, peut-il y échapper ?
Au Japon, Crueler than dead n'a pas été prépublié dans un magazine. Au fur et à mesure, on a de moins en moins d'options sur ce qu'on peut dessiner. Les éditeurs peuvent refuser des choses, pousser les auteurs à le redessiner de façon moins sanglante... En ce moment, je suis en train de dessiner une autre série nommée Igai – The Play Dead/Alive qui, elle, est publiée par un éditeur, et j'ai souvent ce genre de réflexion.
Une publication sur internet peut-elle être une alternative pour des séries de ce genre ?
Oui, comme ce fut le cas pour Crueler than dead. Je n'ai eu aucune interdiction sur la publication puisque je ne suis pas passé par un éditeur.
La parole fut ensuite laissée au public, qui put poser ses questions à Mr Saimura tandis que Mr Takahashi continuait son dessin.
Combien d'heures faut-il pour réaliser une planche ?
Environ 8 à 12 heures.
Combien de tomes comptera Crueler than dead ?
Deux tomes.
Vu qu'il est difficile de se faire éditer avec des mangas de ce type, aviez-vous déjà été édité avant Crueler than dead ?
J'ai fait des mangas avec des loubards, mais il y avait là aussi beaucoup de sang qui giclait (rires).
Avant de commencer à dessiner, faut-il que vous ayez en tête tout le scénario, ou se construit-il au fur et à mesure ?
De manière générale, je réfléchis à l'histoire du début à la fin, mais je me laisse un peu de marge si d'autres idées et détails me viennent en tête par la suite.
Vous avez parlé tout à l'heure de l'autocensure par les éditeurs, mais existe-t-il au Japon des censures qui ont été posée par l'intermédiaire de lois ?
Oui bien sûr, il en existe. Il est interdit de dessiner certaines choses.
Avez-vous d'autres projets ?
En plus d'Igai – The Play Dead/Alive dont je parlais tout à l'heure, il y a Tokyo Undead. Et j'adorerais également dessiner une comédie, toujours sur le thème des zombies.
A partir du moment où vous avez conçu le scénario de Crueler than dead, combien de temps vous a-t-il fallu pour sortir le premier tome ?
Environ 5 ans. Ce n'est pas toujours aussi long. Par exemple, pour Igai j'ai sorti 3 tomes en un an.
Quand on sort en même temps plusieurs titres axés sur le même thème, comment fait-on pour s'y retrouver et pour ne pas mélanger les différents scénarios ?
Comme je suis fan de zombies depuis l'enfance, j'ai construit dans mon imaginaire tout un tas d'histoires que j'ai envie de dessiner depuis bien longtemps. Etant donné qu'elles sont bien ancrées en moi, je ne m'y perds pas.
Et pourrait-on imaginer des crossover ? Par exemple, que les héros de Crueler than dead croisent ceux d'Igai ?
Ha ha ! Aucune chance, car ce sont des univers complètement différents !
Une adaptation animée de Crueler than dead est-elle prévue ?
J'aimerais bien, mais je n'ai eu aucune offre pour l'instant.
Si une adaptation animée ou cinématographique voyait le jour, aimeriez-vous qu'elle soit aussi violente que le manga, encore plus violente ou moins violente ?
Je voudrais que ce soit encore plus sanguinolent que ça ne l'est déjà !
Votre titre n'ayant pas été publié au Japon par un éditeur, comment avez-vous réussi à le faire connaître ?
En ayant un stand au salon Comiket, la grande messe du manga amateur au Japon.
Comment se déroule la collaboration avec le dessinateur Mr Takahashi ?
D'abord je m'occupe d'élaborer le scénario puis je crée un storyboard, puis je donne le tout à Mr Takahashi qui dessine en suivant les instructions de ce storyboard.
Que se passe-t-il si Mr Takahashi n'est pas d'accord avec le scénario ?
Si ça arrive, généralement je me mets en colère (rires). Mais j'ai une grande confiance en lui.
(en vannant Kôzô Takahashi) Je dois dire que Mr Takahashi est quelqu'un d'assez lamentable, mais il est tellement doué en dessin !
C'est sur cette dernière répartie que la conférence se termina, non sans une salve d'applaudissements alors que Kôzô Takahashi terminait son dessin, que nous vous laissons apprécier via les images ci-dessous. Et la séance photos de la fin de conférence ne fit que confirmer la complicité des deux auteurs, qui s'amusèrent à tirer des expressions idiotes et amusantes à côté du dessin.
Le seul gros regret de la conférence vint sûrement de l'impossibilité de poser des questions à Mr Takahashi puisqu'il était concentré sur son dessin, mais on lui pardonna très facilement en voyant la réussite que fut sa réalisation live ! Pour voir le dessinateur s'exprimer un peu plus, il faudra attendre le compte-rendu de notre interview...
De lilianneterre [1651 Pts], le 04 Août 2015 à 23h45
Crueler than dead, ne comptera que deux tomes !!
Ce qui expique, que le premier tome est rushé, et le second le sera sans doute aussi...
Dommage, l'idée de départ, est assez intéressante....
De cicipouce [3180 Pts], le 04 Août 2015 à 16h56
Une amie me le rapporte de France et j'ai hate de le lire !!
De _Lightsu_, le 04 Août 2015 à 04h17
excatement comme toi Bobmorlet
De Bobmorlet [5629 Pts], le 03 Août 2015 à 20h48
Sympa mais la série me tente pas!