Manga Réédition enrichie du livre Histoire du manga
Initialement sorti en 2010, le livre Histoire du manga de Karyn Nishimura Poupée va revenir le 1er juin dans une édition enrichie.
Contenant 500 pages (contre 400 dans la première édition), il sera proposé au format poche au petit prix de 9€, et sera également disponible en numérique.
Journaliste, correspondante permanente au Japon pour l’Agence France-Presse (AFP), Le Point et le groupe de réflexion sociologique Chronos, Karyn Nishmura Poupée vit sur l’archipel depuis 2002, après avoir effectué la navette entre Paris et Tokyo pendant cinq ans.
Inconnu il y a cinquante ans en Occident, le mot manga est depuis passé dans toutes les langues du monde. Le boom planétaire de cette forme narrative imagée, dont s’enorgueillit le Japon, s’inscrit dans un mouvement plus large de fascination / méfiance à l’égard de ce pays et de ses habitants. Par intérêt artistique ou par opportunisme mercantile, les Occidentaux s’inspirent aujourd’hui de la « pop culture » japonaise tirée par ses mangas pour renouveler l’univers de la BD franco-belge ou celui des comics américains.
Peu importe que les origines de la composition graphique du manga se trouvent moins dans la tradition picturale ancestrale nippone que dans la caricature, les images de presse, et la bande-dessinée importées d’Occident, le manga actuel est bel et bien une création nippone. C’est que cette forme d’expression a pris au fil des décennies, sous la plume des dessinateurs japonais, amateurs ou professionnels, une tournure nouvelle, à nulle autre pareille. Les traits caractéristiques du manga contemporain sont nés au japon et ce genre protéiforme s’est démarqué du reste de la production graphique mondiale du simple fait qu’il n’est autre que le reflet de la société nippone, énigmatique, unique, et son histoire un miroir de celle, tourmentée, du pays dans lequel il a mûri. L’inverse n’est pas moins vrai : de par son importance dans la foisonnante production littéraire japonaise, le manga s’est révélé être l’un des éléments les plus influents des modes de vie et de pensée des Japonais. Bien qu’une infime partie des mangas nippons trouve un débouché à l’étranger, cet art populaire déflore les multiples facettes d’une population et d’un mode d’organisation sociale singuliers.
Dès lors, explorer l’histoire des mangas, c’est aussi retracer celle de la société nippone depuis que cette forme de récit y a vu le jour, au début du XXe siècle jusqu’à nos jours.
Contenant 500 pages (contre 400 dans la première édition), il sera proposé au format poche au petit prix de 9€, et sera également disponible en numérique.
Journaliste, correspondante permanente au Japon pour l’Agence France-Presse (AFP), Le Point et le groupe de réflexion sociologique Chronos, Karyn Nishmura Poupée vit sur l’archipel depuis 2002, après avoir effectué la navette entre Paris et Tokyo pendant cinq ans.
Inconnu il y a cinquante ans en Occident, le mot manga est depuis passé dans toutes les langues du monde. Le boom planétaire de cette forme narrative imagée, dont s’enorgueillit le Japon, s’inscrit dans un mouvement plus large de fascination / méfiance à l’égard de ce pays et de ses habitants. Par intérêt artistique ou par opportunisme mercantile, les Occidentaux s’inspirent aujourd’hui de la « pop culture » japonaise tirée par ses mangas pour renouveler l’univers de la BD franco-belge ou celui des comics américains.
Peu importe que les origines de la composition graphique du manga se trouvent moins dans la tradition picturale ancestrale nippone que dans la caricature, les images de presse, et la bande-dessinée importées d’Occident, le manga actuel est bel et bien une création nippone. C’est que cette forme d’expression a pris au fil des décennies, sous la plume des dessinateurs japonais, amateurs ou professionnels, une tournure nouvelle, à nulle autre pareille. Les traits caractéristiques du manga contemporain sont nés au japon et ce genre protéiforme s’est démarqué du reste de la production graphique mondiale du simple fait qu’il n’est autre que le reflet de la société nippone, énigmatique, unique, et son histoire un miroir de celle, tourmentée, du pays dans lequel il a mûri. L’inverse n’est pas moins vrai : de par son importance dans la foisonnante production littéraire japonaise, le manga s’est révélé être l’un des éléments les plus influents des modes de vie et de pensée des Japonais. Bien qu’une infime partie des mangas nippons trouve un débouché à l’étranger, cet art populaire déflore les multiples facettes d’une population et d’un mode d’organisation sociale singuliers.
Dès lors, explorer l’histoire des mangas, c’est aussi retracer celle de la société nippone depuis que cette forme de récit y a vu le jour, au début du XXe siècle jusqu’à nos jours.
De Choupine [543 Pts], le 06 Mai 2016 à 19h59
Effectivement, pourquoi pas en savoir plus et à acheter un de ses jours !
De Fred [4223 Pts], le 04 Mai 2016 à 01h48
Je le note précieusement dans mes futurs achats
De Ogui [2445 Pts], le 03 Mai 2016 à 22h40
J'acheterai surment