La French Touch à Japan Expo 2016 avec Stanislas Brunet et Thomas Romain- Actus manga
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Evènemen La French Touch à Japan Expo 2016 avec Stanislas Brunet et Thomas Romain

Vendredi, 22 Avril 2016 à 11h30 - Source :Japan Expo

En quelques décennies, la pop-culture japonaise a envahi la France au point de marquer les nouvelles générations et faire naître quelques vocations. Ainsi aujourd'hui, les français qui tentent leur chance directement au Japon dans le monde du manga et de l'animation sont de plus en plus nombreux.
  
Pour son dix-septième impact, Japan Expo mettra à l'honneur ces jeunes artistes qui se sont fait une place dans l'industrie japonaise, au sein d'une thématique French Touch. Dans ce registre, le festival a ainsi dévoilé deux nouveaux invités : Stanislas Brunet et Thomas Romain, deux animateurs français qui ont fait leurs classes aux Gobelins et qui, après avoir créé la série Ôban Star-Racers, travaillent aujourd'hui pour des studios nippons comme Satelight (Macross Delta, Aquarion Logos).
  
   
  
   

Stanislas Brunet

  
   
Stanislas BRUNET grandit près de Versailles et se passionne dès son plus jeune âge pour le sport, le dessin, la BD, les maquettes, ainsi que les dessins animés japonais qui influencent déjà son goût pour les robots. Il a un jour une révélation à la lecture d’un livre sur les coulisses des films d’animation Disney : il veut faire carrière dans ce secteur.
 
En 1998, il réussit le concours des Gobelins et y étudie l’animation 2D. Il y côtoie des artistes comme Riad SATTOUF (L’Arabe du futur), Jérémie PERIN (Lastman), Chloé CRUCHAUDET (Mauvais genre) et Jean-Jacques DENIS (Dofus), ainsi queThomas ROMAIN avec qui il réalise son film de fin d’étude. Au cours de sa formation, il a l’opportunité de faire un stage au studio Disney de Montreuil où il se familiarise avec le travail du layout décors. La même année, il redécouvre l’animation japonaise et son mode de travail plus artisanal. L’idée de partir travailler au Japon commence à germer dans son esprit.
 
Il participe avec Thomas ROMAIN au pilote d’un projet de série TV, Thomas and Co, et fait la connaissance de Savin YEATMAN-EIFFEL (Sav! The World). De 2000 à 2001, il poursuit une formation en animation 3D aux Gobelins et participe au premier projet de long métrage 3D français, Keana la Prophecy. Il collabore de nouveau avec le studio Sav! The World pour le pilote de Oban Star-Racers. Il s’investit dans le développement du studio entre 2002 et 2003. Suite au succès du pilote de Oban Star-Racers, l’équipe décide de partir coproduire la série au Japon. C’est un projet fondateur pour la suite de sa carrière. À la fin de ce projet, il fait le choix de rester au Japon et travaille dans un premier temps avec le studio Hal Film Maker au design des décors de la série Nishi no Yoki Majo: Astraea Testament. Sa rencontre avec le designer Makoto KOBAYASHI (Giant RoboLast Exile) est riche d’enseignements.
  
En 2007, il rejoint le studio Satelight où il fait la connaissance de Shoji KAWAMORI (Macross). Il travaille d’abord sur le design de décors et la correction du layout sur des projets aussi différents que Angelique: Kagayaki no AshitaHellsing OAV III et IV, Macross FrontierShugo Chara!Ani Kuri ou Genius Party. En 2009, il retrouve Thomas ROMAIN aux commandes de la série Basquash! et renoue avec le mecha-design : il conçoit les robots secondaires et cosigne la direction artistique. En 2010, le mecha-design devient son activité principale lorsque Shoji KAWAMORI lui confie les robots ennemis d’Aquarion Evol. En 2011, il assure la direction artistique et le design de la scène de concert de Ranka Lee dans le film Macross Frontier - Sayonara no Tsubasa, puis revient aux mecha avec AKB0048Nobunaga the FoolM3Mouretsu Pirates: Abyss of HyperspaceMacross Delta et Aquarion Logos. Pour cette dernière, il conçoit les robots principaux qui se transforment et s’assemblent en de multiples combinaisons.
 
En juillet 2016, en collaboration avec la communauté française d’animateurs et artistes de l’animation vivant au Japon, il prévoit de participer au projet Furansujin Connection, un site web communautaire regroupant des informations et des conseils à destination des jeunes Français souhaitant travailler dans l’animation au Japon.
  
   

Thomas Romain

  
  
Thomas ROMAIN se passionne pour le dessin dès son plus jeune âge. Il grandit avec la bande dessinée française, les dessins animés japonais et les jeux vidéo. Étudiant en physique, il laisse tout tomber pour se consacrer au dessin. À ses débuts, il est très influencé par la bande dessinée française, notamment Enki Bilal, et les premiers manga publiés en France comme GunnmAkira ou Ghost in the Shell.
 
Il pense d’abord devenir auteur de bande dessinée mais c’était sans compter sa rencontre à 19 ans avec Savin YEATMAN-EIFFEL, un jeune producteur et scénariste qui travaille dans l’industrie de l’animation en France. Ce dernier l’invite à participer à l’élaboration graphique d’un univers de science-fiction, qui ne verra le jour que bien des années plus tard : Oban Star-Racers. Au contact de Savin YEATMAN-EIFFEL et d’autres professionnels, Thomas ROMAIN se prend de passion pour l’animation. En même temps, il découvre certains chefs-d’œuvre de l’animation japonaise diffusés en France comme Le Tombeau des lucioles ou Ghost in the Shell.
 
De 1998 à 2001, Thomas ROMAIN étudie l’animation 2D et 3D aux Gobelins, l’école de l’image. Grâce à certains intervenants comme Ilan NGUYEN et David ENCINAS (Studio Ghibli), il commence à penser que son rêve de travailler au Japon peut devenir réalité et se met à apprendre le japonais.
 
À sa sortie de l’école, il se lance dans le projet Oban Star-Racers avec Savin YEATMAN-EIFFEL et Stanislas BRUNET. Ensemble, ils rêvent de le concrétiser au Japon. Parallèlement, il crée la série française Code Lyoko, très influencée par l’animation japonaise, avec Tania PALUMBO. En 2003, son rêve devient réalité : il réussit à convaincre des investisseurs européens et japonais, et part s’installer à Tokyo pour coréaliser Oban Star-Racers au studio Hal Film-Maker.
 
Après Oban Star-Racers, il commence à travailler en freelance sur des projets 100 % japonais (Aria the NaturalKiss Dum: Engage Planet). En 2007, il fait la connaissance de Shoji KAWAMORI (Macross) qui lui apporte son soutien. Ensemble, ils créent l’anime Basquash!, premier anime 100 % japonais cocréé par un étranger. Il fera venir jusqu’à une dizaine de talents français, animateurs et décorateurs, pour l’aider à produire la série au sein du studio Satelight. Depuis 2009, il a travaillé sur une quinzaine d’anime différents en tant que designer d’univers (Aquarion EvolSymphogearMacross Delta) ou de mecha (Space Dandy). CAPCOM fait également appel à lui pour les décors du spin-off de la série Phoenix Wright.
  
En 2014, il est contacté pour travailler comme mecha-designer sur le projet américain Cannon Busters. Il supervise la réalisation du pilote en 2015. À l’occasion de son invitation à Anime Expo à Los Angeles, il sort LOST IN ANIME, un recueil des designs et illustrations qu’il a réalisés au cours des 10 premières années qu’il a passées au Japon. 
 
En juillet 2016, en collaboration avec la communauté française d’animateurs et artistes de l’animation vivant au Japon, il prévoit de lancer Furansujin Connection, un site web communautaire regroupant des informations et des conseils à destination des jeunes Français souhaitant travailler dans l’animation au Japon.
  
   
Le 17ème impact de Japan Expo se tiendra du 7 au 10 juillet 2016, au Parc des Expositions de Paris Nord - Villepinte.
  
  

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