Jmusic Interview de Yasuharu Takanashi & Yaiba
Parmi le grand nombre d’invités musicaux de l’édition 2015 de Japan Expo, Yasuharu Takanashi & Yaiba faisait office d’ovni. Le groupe se démarque en effet par le ton de sa musique, entre instruments traditionnels japonais et rock sauvage, mais aussi parce l’implication de son leader dans la composition musicale de célèbres anime comme Naruto Shippûden et Fairy Tail. Par le jeu de l’interview, tous ont pu nous parler de leur ressenti par rapport à leurs compositions, notamment sur ce curieux mélange entre deux identités musicales pourtant opposées.
Bonjour et merci de nous accorder cette entrevue. Le groupe est nombreux et que ce soit ensemble ou individuellement, vos activités sont variées. Pouvez-vous parler de votre travail musical d’une manière générale ?
Yasuharu Takanashi : J’étais bassiste dans un groupe de rock très connu au Japon, B’z (notamment célèbre pour ses génériques de Détective Conan, ndt). Je suis très populaire au Japon, tout le monde se dispute mes talents.
Kenji Fujisawa : Je fais du Hard Rock, du Heavy Metal, de la Pop… Pourtant, je me demande depuis toujours pourquoi je joue des musiques qui ne sont pas de mon pays, qui viennent d’ailleurs. J’ai joué dans beaucoup de groupes, mais aucun ne montre autant ses racines japonaises que Yaiba. Je suis donc très honoré de pouvoir jouer cette musique en France.
Yoshihisa Tachikawa : Je suis à la batterie. Ma génération ne connaissait pas ces instruments traditionnels japonais. C’est un batteur étranger qui m’a demandé un jour quel genre d’instruments il y a dans notre pays, je n’ai pas pu répondre. Il existe différents instruments au Japon, allant du Nord au Sud, je les ai découverts et ai choisi de les intégrer à mon rock. Je continue à étudier cette démarche, j’aimerais la pousser encore plus loin.
Kinohachi : Je suis Kinohachi, je joue du sukuhachi. Je fais notamment de la musique pour le théâtre kabuki. Je m’investis dans Yaiba qui mélange musique traditionnelle japonaise et musique moderne car aucun autre groupe ne le fait de cette façon-là. Je suis très heureux de pouvoir venir en France et présenter les musiques du groupe.
-Kiji- : Je fais de mon mieux. (rires) Quand j’ai commencé à jouer du shamisen, il existait déjà le groupe Musashi, juste avant Yaiba. Je n’ai fait que m’y intégrer. Je pense qu’intégrer le shamisen à de la musique rock permet de mieux faire connaître l’instrument au public.
Jun Takayama : Grâce à cette fusion, les possibilités entre les instruments traditionnels japonais se sont beaucoup étendues, c’est fantastique.
Yasunaru Takanashi : Même au Japon, on me dit que les instruments occidentaux et les instruments japonais se marient bien.
C’est vrai que cette fusion mélange le dynamisme du rock à la beauté des instruments traditionnels nippons…
Yasunaru Takanashi : MERCI ! (Littéralement dans le texte, ndt)
(rires généraux)
Dans les musiques du groupe, on trouve beaucoup de sonorités traditionnelles japonaises associées à une musique rock moderne. Comment trouvez-vous l’équilibre entre ces deux parts ?
Yasuharu Takanashi : Houla, c’est une très longue histoire. (rires) Hiroshi, qui joue du taiko, pourra vous en parler correctement car c’est lui qui a entamé cette fusion entre les deux styles musicaux.
Hiroshi Motofuji : Au début, je pensais que mettre du taiko, des tambours japonais, dans du rock serait simple. Mais en réalité, les manières d’interpréter les rythmes dans la musique occidentale et dans la musique japonaise sont totalement différentes, je l’ai bien compris en composant. On part de deux choses différentes et il faut que l’une se rapproche vers l’autre afin d’aboutir à une harmonie.
Monsieur Takanashi, concernant l’animation japonaise, comment s’est présentée l’opportunité de composer pour ce domaine ?
Yasuharu Takanashi : Au Japon, il y avait un événement d’arts-martiaux nommé Pride pour lequel on m’a demandé de composer. Des producteurs d’anime ont entendu ces morceaux, ils m’ont ensuite demandé si travailler dans l’animation m’intéresserait.
Dans la composition de musiques d’anime, notamment Naruto Shippûden et Fairy Tail certaines chansons sont particulièrement dynamiques et rendent les scènes des épisodes vivantes. Quel est le processus de composition pour si bien coller à l’ambiance ?
Yasuharu Takanashi : En fait, je me demande simplement quel genre de chanson pourrait procurer de l’émotion au spectateur.
Enfin, avez-vous des manga ou des anime favoris ?
Tout le groupe : Naruto !
Kenji Fujisawa : Dans les shojo, il y a aussi Pretty Cure dont monsieur Takanashi fait aussi la musique.
Yasunaru Takanashi : J’aime aussi Fairy Tail… En fait, j’adore toutes les séries pour lesquelles je compose ! (rires)
Bonjour et merci de nous accorder cette entrevue. Le groupe est nombreux et que ce soit ensemble ou individuellement, vos activités sont variées. Pouvez-vous parler de votre travail musical d’une manière générale ?
Yasuharu Takanashi : J’étais bassiste dans un groupe de rock très connu au Japon, B’z (notamment célèbre pour ses génériques de Détective Conan, ndt). Je suis très populaire au Japon, tout le monde se dispute mes talents.
Kenji Fujisawa : Je fais du Hard Rock, du Heavy Metal, de la Pop… Pourtant, je me demande depuis toujours pourquoi je joue des musiques qui ne sont pas de mon pays, qui viennent d’ailleurs. J’ai joué dans beaucoup de groupes, mais aucun ne montre autant ses racines japonaises que Yaiba. Je suis donc très honoré de pouvoir jouer cette musique en France.
Yoshihisa Tachikawa : Je suis à la batterie. Ma génération ne connaissait pas ces instruments traditionnels japonais. C’est un batteur étranger qui m’a demandé un jour quel genre d’instruments il y a dans notre pays, je n’ai pas pu répondre. Il existe différents instruments au Japon, allant du Nord au Sud, je les ai découverts et ai choisi de les intégrer à mon rock. Je continue à étudier cette démarche, j’aimerais la pousser encore plus loin.
Kinohachi : Je suis Kinohachi, je joue du sukuhachi. Je fais notamment de la musique pour le théâtre kabuki. Je m’investis dans Yaiba qui mélange musique traditionnelle japonaise et musique moderne car aucun autre groupe ne le fait de cette façon-là. Je suis très heureux de pouvoir venir en France et présenter les musiques du groupe.
-Kiji- : Je fais de mon mieux. (rires) Quand j’ai commencé à jouer du shamisen, il existait déjà le groupe Musashi, juste avant Yaiba. Je n’ai fait que m’y intégrer. Je pense qu’intégrer le shamisen à de la musique rock permet de mieux faire connaître l’instrument au public.
Jun Takayama : Grâce à cette fusion, les possibilités entre les instruments traditionnels japonais se sont beaucoup étendues, c’est fantastique.
Yasunaru Takanashi : Même au Japon, on me dit que les instruments occidentaux et les instruments japonais se marient bien.
C’est vrai que cette fusion mélange le dynamisme du rock à la beauté des instruments traditionnels nippons…
Yasunaru Takanashi : MERCI ! (Littéralement dans le texte, ndt)
(rires généraux)
Dans les musiques du groupe, on trouve beaucoup de sonorités traditionnelles japonaises associées à une musique rock moderne. Comment trouvez-vous l’équilibre entre ces deux parts ?
Yasuharu Takanashi : Houla, c’est une très longue histoire. (rires) Hiroshi, qui joue du taiko, pourra vous en parler correctement car c’est lui qui a entamé cette fusion entre les deux styles musicaux.
Hiroshi Motofuji : Au début, je pensais que mettre du taiko, des tambours japonais, dans du rock serait simple. Mais en réalité, les manières d’interpréter les rythmes dans la musique occidentale et dans la musique japonaise sont totalement différentes, je l’ai bien compris en composant. On part de deux choses différentes et il faut que l’une se rapproche vers l’autre afin d’aboutir à une harmonie.
Monsieur Takanashi, concernant l’animation japonaise, comment s’est présentée l’opportunité de composer pour ce domaine ?
Yasuharu Takanashi : Au Japon, il y avait un événement d’arts-martiaux nommé Pride pour lequel on m’a demandé de composer. Des producteurs d’anime ont entendu ces morceaux, ils m’ont ensuite demandé si travailler dans l’animation m’intéresserait.
Dans la composition de musiques d’anime, notamment Naruto Shippûden et Fairy Tail certaines chansons sont particulièrement dynamiques et rendent les scènes des épisodes vivantes. Quel est le processus de composition pour si bien coller à l’ambiance ?
Yasuharu Takanashi : En fait, je me demande simplement quel genre de chanson pourrait procurer de l’émotion au spectateur.
Enfin, avez-vous des manga ou des anime favoris ?
Tout le groupe : Naruto !
Kenji Fujisawa : Dans les shojo, il y a aussi Pretty Cure dont monsieur Takanashi fait aussi la musique.
Yasunaru Takanashi : J’aime aussi Fairy Tail… En fait, j’adore toutes les séries pour lesquelles je compose ! (rires)