Jeux Video Test du jeu Wario Ware - Do it yourself
Alors qu'il suffit à Mario de sauter pour remplir d'or ses larges poches, d'autres personnages connaissent un destin bien plus aléatoire. C'est le cas de Wario, bonhomme joufflu dont la soif de pouvoir n'a pu être étanchée qu'avec une bonne dose d'inventivité, de folie et surtout d'humour. Après un Wario Ware : Touch limité sur le long terme, l'Europe voit débarquer en 2010 sur DS de nouvelles loufoqueries de l'anti-Mario dans Wario Ware : Do it yourself. La saga a-t-elle repris du poil de la moustache ?
Anti-héros de luxe
Véritable défi pour les nerfs, WarioWare tire son succès de son concept : le joueur doit réussir une succession de mini-jeux éclair (en moyenne cinq secondes) tandis que la vitesse augmente graduellement. Allumer une lumière, mettre un doigt dans un nez, faire sortir du dentifrice de son tube : autant de défis inutiles dont l'objectif, pas toujours très clair, suffit à nous pousser à l'erreur. Dans ce WarioWare : Do It Yourself, la recette est la même, l'histoire prenant place alors que Wario, venu faire réparer son vieux poste de télévision, fait la découverte d'une machine énigmatique à mini-jeux. Créée par le Dr Cyborg après un rêve douteux, cette invention devrait rendre riche à millions notre compère moustachu. Du moins, c'est ce qu'il espère.
Une recette qui marche
Malgré un style graphique identique à WarioWare : Touch, le petit dernier se démarque tout d'abord par un menu principal bien plus conséquent et complexe que ce à quoi la série nous avait habitués. Pour le reste, on retrouve l'esprit décalé et exempt de sérieux qui a fait la réputation des WarioWare. Les mini-jeux présents initialement dans la cartouche nous permettent de nous familiariser avec le stress engendré par leur enchaînement interrompu, ainsi qu'une musique hypnotique aux notes presque abrutissantes. Comme d'habitude, la moindre erreur est sanctionnée par la perte d'une vie – quatre sont disponibles en début de partie -, récupérable dans les stages de boss. Vous le comprendrez très vite, l'intérêt de WarioWare : Do It Yourself se trouve ailleurs que dans les mini-jeux proposés par la console.
L'innovation
En effet, la principale nouveauté est la possibilité de créer nos propres mini-jeux, ceux préprogrammés ne servant finalement qu'à récolter un maximum de points. Ces derniers seront par ailleurs échangeables contre divers bonus, ou utilisables dans la création de modèles nécessitant un raffinement plus complexe. L'interface de création est très détaillée et les nombreux tutoriels pour apprendre à se servir correctement des outils deviennent très vite indispensables. Du décor aux personnages, en passant par les scripts : impossible de se lancer dans le défi au hasard, sous peine de réellement faire n'importe quoi. À noter également la présence de comics strips, hilarants pour certains, inutiles pour d'autres. Outils de dessin, choix de scripts, calques et même composition de musiques, WarioWare : Do It Yourself prend le parti de laisser un maximum de liberté de création au joueur.
Les nerfs solides
Chacun pris à part, les outils de modélisation sont clairs : les scripts ont été simplifiés au maximum et aucune notion de solfège n'est nécessaire pour composer une musique sur plusieurs tons. Cependant, l'addition de toutes ces fonctionnalités rend l'interface très lourde à assimiler. On se perd souvent à naviguer entre les scripts, obligeant trop régulièrement à chercher une assistance. La patience est donc une vertu dans WarioWare : Do It Yourself, qui ne daigne dévoiler son potentiel qu'une fois toutes ses options maîtrisées. Les impatiences de débutant chassées, on se retrouve face à un véritable petit studio avec, en bonus, la possibilité de partager ses mini-jeux en liaison multiconsoles ou sur Internet.
Faites-le vous-même !
Innovant, WarioWare : Do It Yourself pèche par un excès d'outils de création, compensé par une liberté d'invention certaine. Pour le reste, les joueurs cherchant l'amusement instantané des précédents opus risquent de rester sur leur faim, le nombre de mini-jeux ayant été revu à la baisse au profit du mode Do It Yourself. Un titre un poil moins accessible donc, toujours aussi amusant mais plus exigeant.
[On a aimé]
La liberté de créativité
Les mini-jeux toujours aussi loufoques
L'humour omniprésent dans le titre
[On a moins aimé]
Le manque d'ergonomie des menus
La complexité des outils de création
14/20
Chroniqueur : Argod Argam
Anti-héros de luxe
Véritable défi pour les nerfs, WarioWare tire son succès de son concept : le joueur doit réussir une succession de mini-jeux éclair (en moyenne cinq secondes) tandis que la vitesse augmente graduellement. Allumer une lumière, mettre un doigt dans un nez, faire sortir du dentifrice de son tube : autant de défis inutiles dont l'objectif, pas toujours très clair, suffit à nous pousser à l'erreur. Dans ce WarioWare : Do It Yourself, la recette est la même, l'histoire prenant place alors que Wario, venu faire réparer son vieux poste de télévision, fait la découverte d'une machine énigmatique à mini-jeux. Créée par le Dr Cyborg après un rêve douteux, cette invention devrait rendre riche à millions notre compère moustachu. Du moins, c'est ce qu'il espère.
Une recette qui marche
Malgré un style graphique identique à WarioWare : Touch, le petit dernier se démarque tout d'abord par un menu principal bien plus conséquent et complexe que ce à quoi la série nous avait habitués. Pour le reste, on retrouve l'esprit décalé et exempt de sérieux qui a fait la réputation des WarioWare. Les mini-jeux présents initialement dans la cartouche nous permettent de nous familiariser avec le stress engendré par leur enchaînement interrompu, ainsi qu'une musique hypnotique aux notes presque abrutissantes. Comme d'habitude, la moindre erreur est sanctionnée par la perte d'une vie – quatre sont disponibles en début de partie -, récupérable dans les stages de boss. Vous le comprendrez très vite, l'intérêt de WarioWare : Do It Yourself se trouve ailleurs que dans les mini-jeux proposés par la console.
L'innovation
En effet, la principale nouveauté est la possibilité de créer nos propres mini-jeux, ceux préprogrammés ne servant finalement qu'à récolter un maximum de points. Ces derniers seront par ailleurs échangeables contre divers bonus, ou utilisables dans la création de modèles nécessitant un raffinement plus complexe. L'interface de création est très détaillée et les nombreux tutoriels pour apprendre à se servir correctement des outils deviennent très vite indispensables. Du décor aux personnages, en passant par les scripts : impossible de se lancer dans le défi au hasard, sous peine de réellement faire n'importe quoi. À noter également la présence de comics strips, hilarants pour certains, inutiles pour d'autres. Outils de dessin, choix de scripts, calques et même composition de musiques, WarioWare : Do It Yourself prend le parti de laisser un maximum de liberté de création au joueur.
Les nerfs solides
Chacun pris à part, les outils de modélisation sont clairs : les scripts ont été simplifiés au maximum et aucune notion de solfège n'est nécessaire pour composer une musique sur plusieurs tons. Cependant, l'addition de toutes ces fonctionnalités rend l'interface très lourde à assimiler. On se perd souvent à naviguer entre les scripts, obligeant trop régulièrement à chercher une assistance. La patience est donc une vertu dans WarioWare : Do It Yourself, qui ne daigne dévoiler son potentiel qu'une fois toutes ses options maîtrisées. Les impatiences de débutant chassées, on se retrouve face à un véritable petit studio avec, en bonus, la possibilité de partager ses mini-jeux en liaison multiconsoles ou sur Internet.
Faites-le vous-même !
Innovant, WarioWare : Do It Yourself pèche par un excès d'outils de création, compensé par une liberté d'invention certaine. Pour le reste, les joueurs cherchant l'amusement instantané des précédents opus risquent de rester sur leur faim, le nombre de mini-jeux ayant été revu à la baisse au profit du mode Do It Yourself. Un titre un poil moins accessible donc, toujours aussi amusant mais plus exigeant.
[On a aimé]
La liberté de créativité
Les mini-jeux toujours aussi loufoques
L'humour omniprésent dans le titre
[On a moins aimé]
Le manque d'ergonomie des menus
La complexité des outils de création
14/20
Chroniqueur : Argod Argam