Manga Chronique série - Le sommet des Dieux
Adapté du célèbre roman homonyme de Baku Yumemakura, Le Sommet des Dieux nous entraîne aux côtés de Makoto Fukamashi, journaliste photographe qui cherche à faire la lumière sur les secrets de la montagne...
Ou l’histoire de l’Homme et de la Montagne
Tout commence le 8 juin 1924.
Deux alpinistes de renom, George Mallory et Andrew Irvine, tentent la première montée de l’Everest. Personne ne les reverra jamais. Et depuis le mystère perdure. Ont-ils réussi leur ascension, sont-ils morts avant ? Seules reliques qui pourraient peut-être apporter un semblant de réponse : les deux appareils photo que les grimpeurs avaient emmenés avec eux. Voilà donc comment débute l’aventure du Sommet des Dieux.
1993. Fukamashi est un journaliste photographe en arrêt à Katmandou, au Népal, pour quelques jours. Au détour d’une rue et d’un souk, il va faire la découverte d’un appareil photo qui pourrait bien être celui de George Mallory, disparu il y a maintenant 69 ans. Mais par un concours de circonstances, l’appareil va lui être dérobé, et il va devoir mener son enquête dans le milieu de l’alpinisme pour espérer le récupérer. C’est ainsi qu’il s’intéresse de plus près à l’histoire d'Habu Jôji, une légende vivante de l’alpinisme japonais. À travers l’histoire de cet homme bourru, solitaire et qui a donné sa vie à la montagne, Fukamashi va découvrir un milieu sportif où le mental des grimpeurs est en réalité l’élément le plus important pour la réussite.
Quand la fiction rencontre la réalité
Si les personnages d'Habu Jôji et de Makoto Fukamashi ont été créés par Baku Yumemakura, ceux de Mallory, Irvine et Tsuneo (le rival d'Habu Jôji) ont, eux, bel et bien existé. Les deux premiers constituent à eux seuls un des plus grands mystères de l’histoire de l’alpinisme. En effet, ils ont disparu pendant leur ascension, et seul le témoignage de Noel Odell, qui les accompagnait, a pu prouver qu’ils étaient encore en vie le 8 juin 1924. Depuis, plusieurs expéditions ont été menées, mais seul le corps de George Mallory a été retrouvé en 1999. Si les appareils demeurent introuvables, le mystère restera enfoui dans la montagne... Tsuneo, quant à lui, est inspiré de l’alpiniste Tsuneo Hasegawa (1947-1991), premier à avoir gravi en solitaire le Cervin, l'Eiger et la pointe Walker des Grandes Jorasses, alors réputés comme trois des sommets les plus difficiles. Mais pour autant, toutes ces références historiques ne doivent pas effrayer le lecteur : fans d’alpinisme ou totalement novices, chacun se laissera happer par cette merveilleuse fable humaine, offerte, qui plus est, dans une toute nouvelle édition.
Tout comme la première édition sortie dans nos contrées en 2004, cette nouvelle mouture comprend 5 volumes de 336 pages. Outre une couverture cartonnée, plus solide, l’intérêt de cette version repose en réalité sur la préface de Stéphane et Muriel Berbery (auteure de l’Élégance du Hérisson, œuvre mainte fois primée) qui ont eu l’occasion de rencontrer Taniguchi, et sur les différentes postfaces de Taniguchi et de Yumemakura. Les maîtres partagent en effet leur vision particulière de l’œuvre ainsi que leurs ressentis, et nous livrent quelques anecdotes sur l’adaptation du roman en manga.
Pour rappel, elle été primée deux fois chez nous : en 2001, avec le prix de la meilleure œuvre manga lors du Festival des Arts et Médias organisé par le ministère de la culture du Japon, et en 2005, à Angoulême, pour le prix du dessin. Cette réédition est donc l’occasion pour tous de (re)découvrir une des histoires majeures de la littérature nippone, où forces de corps et d’esprit sont deux qualités mises en avant. Et comme le dit un proverbe chinois : « Quand tu es arrivé au sommet de la montagne, continue de grimper » ...
Chroniqueur : Ritz
Ou l’histoire de l’Homme et de la Montagne
Tout commence le 8 juin 1924.
Deux alpinistes de renom, George Mallory et Andrew Irvine, tentent la première montée de l’Everest. Personne ne les reverra jamais. Et depuis le mystère perdure. Ont-ils réussi leur ascension, sont-ils morts avant ? Seules reliques qui pourraient peut-être apporter un semblant de réponse : les deux appareils photo que les grimpeurs avaient emmenés avec eux. Voilà donc comment débute l’aventure du Sommet des Dieux.
1993. Fukamashi est un journaliste photographe en arrêt à Katmandou, au Népal, pour quelques jours. Au détour d’une rue et d’un souk, il va faire la découverte d’un appareil photo qui pourrait bien être celui de George Mallory, disparu il y a maintenant 69 ans. Mais par un concours de circonstances, l’appareil va lui être dérobé, et il va devoir mener son enquête dans le milieu de l’alpinisme pour espérer le récupérer. C’est ainsi qu’il s’intéresse de plus près à l’histoire d'Habu Jôji, une légende vivante de l’alpinisme japonais. À travers l’histoire de cet homme bourru, solitaire et qui a donné sa vie à la montagne, Fukamashi va découvrir un milieu sportif où le mental des grimpeurs est en réalité l’élément le plus important pour la réussite.
Quand la fiction rencontre la réalité
Si les personnages d'Habu Jôji et de Makoto Fukamashi ont été créés par Baku Yumemakura, ceux de Mallory, Irvine et Tsuneo (le rival d'Habu Jôji) ont, eux, bel et bien existé. Les deux premiers constituent à eux seuls un des plus grands mystères de l’histoire de l’alpinisme. En effet, ils ont disparu pendant leur ascension, et seul le témoignage de Noel Odell, qui les accompagnait, a pu prouver qu’ils étaient encore en vie le 8 juin 1924. Depuis, plusieurs expéditions ont été menées, mais seul le corps de George Mallory a été retrouvé en 1999. Si les appareils demeurent introuvables, le mystère restera enfoui dans la montagne... Tsuneo, quant à lui, est inspiré de l’alpiniste Tsuneo Hasegawa (1947-1991), premier à avoir gravi en solitaire le Cervin, l'Eiger et la pointe Walker des Grandes Jorasses, alors réputés comme trois des sommets les plus difficiles. Mais pour autant, toutes ces références historiques ne doivent pas effrayer le lecteur : fans d’alpinisme ou totalement novices, chacun se laissera happer par cette merveilleuse fable humaine, offerte, qui plus est, dans une toute nouvelle édition.
Tout comme la première édition sortie dans nos contrées en 2004, cette nouvelle mouture comprend 5 volumes de 336 pages. Outre une couverture cartonnée, plus solide, l’intérêt de cette version repose en réalité sur la préface de Stéphane et Muriel Berbery (auteure de l’Élégance du Hérisson, œuvre mainte fois primée) qui ont eu l’occasion de rencontrer Taniguchi, et sur les différentes postfaces de Taniguchi et de Yumemakura. Les maîtres partagent en effet leur vision particulière de l’œuvre ainsi que leurs ressentis, et nous livrent quelques anecdotes sur l’adaptation du roman en manga.
Pour rappel, elle été primée deux fois chez nous : en 2001, avec le prix de la meilleure œuvre manga lors du Festival des Arts et Médias organisé par le ministère de la culture du Japon, et en 2005, à Angoulême, pour le prix du dessin. Cette réédition est donc l’occasion pour tous de (re)découvrir une des histoires majeures de la littérature nippone, où forces de corps et d’esprit sont deux qualités mises en avant. Et comme le dit un proverbe chinois : « Quand tu es arrivé au sommet de la montagne, continue de grimper » ...
Chroniqueur : Ritz
De Ogui [2445 Pts], le 18 Janvier 2015 à 22h59
J'ai lu que le premier volume, faut que je rattrape mon retard.