Dvd Chronique anime - Ayashi no ceres
"Ayashi no Ceres" est une série se situant après le gros succès de "Fushigi Yûgi".
Adapté du manga du même nom et reprenant exactement l'histoire, on reconnaît immédiatement la griffe de Yuu Watase.
A la recherche de la robe de plumes
Par rapport aux shôjos habituels de Yuu Watase tels que Fushigi Yûgi, Ayashi no Ceres est plus destiné à un public adulte.
L'histoire est plutôt classique, mais assez complexe et narre la passion entre la jeune Aya et le beau et ténébreux Toya, histoire d'amour menacée par un climat d'apocalypse permanent et vouée à la souffrance.
En bon shôjo viennent s'ajouter d'autres personnages qui gravitent autour de l'héroïne et tombent en général amoureux d'elle, le tout servi sur fond de légendes, manipulation génétique, men in black et chasse à la nymphe.
Tout un programme...
La trame alterne les scènes tragiques et les situations cocasses et incongrues. Ce mélange permet d'obtenir un anime très dynamique et plein d'action, mais on peut toutefois regretter l'abus du mélodrame. Cela ne fait qu'agacer le spectateur et alourdir l'anime qui réunit à lui seul le massacre de la famille des héros, la confrontation frère/soeur et amis.
Ayashi no Ceres se caractérise aussi par sa multitude de scènes gore et une atmosphère sombre. Ici, sang et larmes coulent à flots et le scénario n'est pas très crédible quand on voit tout se déchaîner contre la pauvre héroïne. Les dessins sont très agréables à regarder, comme à son habitude, Yuu Watase nous dessine un héros sublime, une nymphe magnifique et une Aya classique, mais qui a tout son charme.
La qualité du dessin n'est pas constante et certaines scènes sont bâclées au niveau du design des personnages, même si en globalité, la série reste au-dessus de la moyenne, surtout du point de vue des décors. La colorisation retranscrit bien l'ambiance, avec des couleurs très vives (peut-être un peu trop criardes et qui pourront choquer ceux qui auront commencé par lire le manga) pour décrire un début de série positive, mais qui va très vite s'assombrir à mesure qu'on avance dans l'histoire et qu'on s'enfonce dans l'apocalypse.
Des héros dont le destin les voue à s'affronter
Mais si la série se démarque de Fushigi Yûgi, ce n'est pas uniquement dû à son ambiance et son degré de violence, mais aussi à la qualité de l'animation. Certains plans sont trop fixes et l'ensemble n'est pas très fluide. Pourtant, les premiers épisodes de la série sont très réussis avec une très bonne présentation des personnages alors que la trame principale avance petit à petit. Le suspense est très bien gardé et on attend avec impatience comment va se dérouler la suite. Malheureusement, le reste des épisodes s'avère extrêmement inégal.
Adapté du manga, l'anime passe à la trappe certains passages qui auraient permis de redonner un peu de fluidité et de cohérence. Le fait de passer de 14 tomes d'un manga à 24 épisodes d'une série y tient certainement une grande partie.
Les personnages secondaires sont trop négligés, tels que Ceres et Aki qui au final nous paraissent antipathique. Finalement, tous les effets dramatiques et émotionnels ne toucheront que les spectateurs sensibles et en laisseront plus d'un de marbre.
Ayashi no Ceres possède de très bons éléments, mais utilisés à outrance, ils ne permettent pas de décider dans quel sens la série se dirige. On remarque par exemple que Kagami, l'anti-héros, ne sait pas lui même exactement ce qu'il veut en fait et le « C-Projet » paraît bien obscur, malgré des explications pseudo-scientifiques plus que douteuses. En revanche, la musique correspond parfaitement bien à la série, et le générique mélancolique est très bien choisi. En conclusion, l'histoire d'Ayashi no Ceres s'avère très intéressante et diversifiée. L'héroïne Aya est quant à elle très attachante. Mais la retranscription du manga à l'anime laisse quelques lacunes au niveau du rythme de la série, mais aussi des personnages dont certains sont analysés superficiellement.
Ayashi no Ceres est une bonne série, mais ses défauts lui empêchent de dépasser de loin les autres shôjos, ce qui est très dommage, car elle avait tous les atouts en main pour se démarquer.
Un anime à conseiller aux habituels de Yuu Watase et aux lecteurs du manga. Ceux qui veulent découvrir le style Yuu Watase se pencheront plutôt vers Fushigi Yûgi.
Chroniqueur : meneltarma
Adapté du manga du même nom et reprenant exactement l'histoire, on reconnaît immédiatement la griffe de Yuu Watase.
A la recherche de la robe de plumes
Par rapport aux shôjos habituels de Yuu Watase tels que Fushigi Yûgi, Ayashi no Ceres est plus destiné à un public adulte.
L'histoire est plutôt classique, mais assez complexe et narre la passion entre la jeune Aya et le beau et ténébreux Toya, histoire d'amour menacée par un climat d'apocalypse permanent et vouée à la souffrance.
En bon shôjo viennent s'ajouter d'autres personnages qui gravitent autour de l'héroïne et tombent en général amoureux d'elle, le tout servi sur fond de légendes, manipulation génétique, men in black et chasse à la nymphe.
Tout un programme...
La trame alterne les scènes tragiques et les situations cocasses et incongrues. Ce mélange permet d'obtenir un anime très dynamique et plein d'action, mais on peut toutefois regretter l'abus du mélodrame. Cela ne fait qu'agacer le spectateur et alourdir l'anime qui réunit à lui seul le massacre de la famille des héros, la confrontation frère/soeur et amis.
Ayashi no Ceres se caractérise aussi par sa multitude de scènes gore et une atmosphère sombre. Ici, sang et larmes coulent à flots et le scénario n'est pas très crédible quand on voit tout se déchaîner contre la pauvre héroïne. Les dessins sont très agréables à regarder, comme à son habitude, Yuu Watase nous dessine un héros sublime, une nymphe magnifique et une Aya classique, mais qui a tout son charme.
La qualité du dessin n'est pas constante et certaines scènes sont bâclées au niveau du design des personnages, même si en globalité, la série reste au-dessus de la moyenne, surtout du point de vue des décors. La colorisation retranscrit bien l'ambiance, avec des couleurs très vives (peut-être un peu trop criardes et qui pourront choquer ceux qui auront commencé par lire le manga) pour décrire un début de série positive, mais qui va très vite s'assombrir à mesure qu'on avance dans l'histoire et qu'on s'enfonce dans l'apocalypse.
Des héros dont le destin les voue à s'affronter
Mais si la série se démarque de Fushigi Yûgi, ce n'est pas uniquement dû à son ambiance et son degré de violence, mais aussi à la qualité de l'animation. Certains plans sont trop fixes et l'ensemble n'est pas très fluide. Pourtant, les premiers épisodes de la série sont très réussis avec une très bonne présentation des personnages alors que la trame principale avance petit à petit. Le suspense est très bien gardé et on attend avec impatience comment va se dérouler la suite. Malheureusement, le reste des épisodes s'avère extrêmement inégal.
Adapté du manga, l'anime passe à la trappe certains passages qui auraient permis de redonner un peu de fluidité et de cohérence. Le fait de passer de 14 tomes d'un manga à 24 épisodes d'une série y tient certainement une grande partie.
Les personnages secondaires sont trop négligés, tels que Ceres et Aki qui au final nous paraissent antipathique. Finalement, tous les effets dramatiques et émotionnels ne toucheront que les spectateurs sensibles et en laisseront plus d'un de marbre.
Ayashi no Ceres possède de très bons éléments, mais utilisés à outrance, ils ne permettent pas de décider dans quel sens la série se dirige. On remarque par exemple que Kagami, l'anti-héros, ne sait pas lui même exactement ce qu'il veut en fait et le « C-Projet » paraît bien obscur, malgré des explications pseudo-scientifiques plus que douteuses. En revanche, la musique correspond parfaitement bien à la série, et le générique mélancolique est très bien choisi. En conclusion, l'histoire d'Ayashi no Ceres s'avère très intéressante et diversifiée. L'héroïne Aya est quant à elle très attachante. Mais la retranscription du manga à l'anime laisse quelques lacunes au niveau du rythme de la série, mais aussi des personnages dont certains sont analysés superficiellement.
Ayashi no Ceres est une bonne série, mais ses défauts lui empêchent de dépasser de loin les autres shôjos, ce qui est très dommage, car elle avait tous les atouts en main pour se démarquer.
Un anime à conseiller aux habituels de Yuu Watase et aux lecteurs du manga. Ceux qui veulent découvrir le style Yuu Watase se pencheront plutôt vers Fushigi Yûgi.
Chroniqueur : meneltarma
De Koiwai [12811 Pts], le 21 Décembre 2014 à 16h14
Je n'ai pas lu le manga (en fait, je n'ai quasiment rien lu de Yuu Watase... Imadoki, et c'est tout), mais je garde un bon souvenir de l'anime, qui de mémoire était assez rythmé et porté par une bonne bande son. Après, ça fait des années que je l'ai vu...
De Babette [1723 Pts], le 20 Décembre 2014 à 21h55
J4adore le manga il es super mais par contre l'anime certe les graphismes sont correct mais il manque un bon morceaux de l'histoire ce que je trouve tres decevant. Ceux qui ne connaisse pas ou non jamais lu le manga voous allez aimer mais je conseil de lire le manga il en vaut la lecture et l'achat
De Lin11 [499 Pts], le 20 Décembre 2014 à 19h28
Oh super, j'ai vraiment aimée cette anime, sa fait plasir de voir des animes qu'on a vu il y a un moment sortir enfin en DVD.