Manga Chronique Série Manga - Imadoki de Yû Watase
Contrairement à ses précédentes œuvres fantastiques, Yuu Watase a ancré l'histoire d'Imadoki dans la réalité et encadre son histoire d'amour par des notions d'amitié et d'intégration dans un milieu social différent, le tout sur fond de jardinage.
Une mauvaise herbe dans un lycée d'élite
Imadoki est à cent mille lieux des fresques épiques précédents de Yuu Watase. Adieu bracelet de force enchanté, nonne magique ou encore habituelle relation amour/haine qui se finit en bataille de boue. Contrairement à ses anciennes œuvres, le cadre d'Imadoki est ancré dans un monde très réaliste. Yuu Watase, au lieu de nous dresser l'habituel lycée dans lequel se déroule l'histoire, nous plonge dans l'univers de la fine fleur tokyoïte, le must du must du "gosse de riche".
Tampopo découvre avec le même étonnement que le lecteur un lycée complètement pourri par l'hypocrisie, le luxe et la richesse. On rencontre une palette de personnages hétéroclites, entre la jeune fille manipulatrice assoiffée de pouvoir et le geek fou dont la plus grande passion est de hacker son lycée. De plus, on rencontre enfin une héroïne non plus timide, mais délurée et extravertie, franche, certes un peu niaise, mais qui nous attachera dès la première page. Imadoki nous confronte enfin à des personnages réalistes, même si leur psychologie n'est pas trop fouillée. Enfin des problèmes d'adolescents qu'on peut croiser dans la rue tous les jours.
Yuu Watase nous décrit l'évolution de chaque personnage dès leur rencontre avec Tampopo. Ainsi, il est très agréable de voir de tels changements dans les comportements initialement exécrables des lycéens qui entourent nos héros.
Un pissenlit qui ne se laisse pas arracher facilement
L'histoire ne subit aucun relâchement ou ralentissement, les rebondissements sont toujours présents et le rythme très soutenu. Ce manga qui est d'une courte durée captivera notre attention du début jusqu'à la fin. Tout le manga est teinté d'un grand humour, grâce aux petites caricatures qui agrémentent chaque page. Par des commentaires qui n'ont vraiment aucun rapport avec la conversation, les personnages comme Tampopo nous font sourire. Voilà une histoire agréable et légère comme on les aime, sans triangle amoureux, mais qui n'en perd aucunement son côté sensible.
En ce qui concerne le dessin, on retrouve bien le style propre à Yuu Watase qui est toujours aussi soigné. On notera un air de déjà-vu chez Koki Kougyo. Le beau brun ténébreux à la mèche rebelle a encore frappé. Dans les points positifs, on peut noter les trames classiques des shôjos (fleurs, etc.) qui ont été évitées. Dans les points négatifs, la qualité du papier n'est pas très agréable : un papier un peu jauni avec un grain assez fort, on est vraiment très loin de la qualité des mangas de chez Glénat par exemple. Mais cela ne gâche en rien à la qualité du scénario.
Yuu Watase nous livre ici un manga de qualité, qui sort enfin des shôjos niais qui débordent des étagères des librairies. On a plaisir à suivre notre bande de joyeux lurons, tous plus extravagants les uns que les autres. En somme, un manga qui séduira autant les gros fans de shôjos, que les gens désireux de connaître ce genre.
Chroniqueur : Meneltarma
Une mauvaise herbe dans un lycée d'élite
Imadoki est à cent mille lieux des fresques épiques précédents de Yuu Watase. Adieu bracelet de force enchanté, nonne magique ou encore habituelle relation amour/haine qui se finit en bataille de boue. Contrairement à ses anciennes œuvres, le cadre d'Imadoki est ancré dans un monde très réaliste. Yuu Watase, au lieu de nous dresser l'habituel lycée dans lequel se déroule l'histoire, nous plonge dans l'univers de la fine fleur tokyoïte, le must du must du "gosse de riche".
Tampopo découvre avec le même étonnement que le lecteur un lycée complètement pourri par l'hypocrisie, le luxe et la richesse. On rencontre une palette de personnages hétéroclites, entre la jeune fille manipulatrice assoiffée de pouvoir et le geek fou dont la plus grande passion est de hacker son lycée. De plus, on rencontre enfin une héroïne non plus timide, mais délurée et extravertie, franche, certes un peu niaise, mais qui nous attachera dès la première page. Imadoki nous confronte enfin à des personnages réalistes, même si leur psychologie n'est pas trop fouillée. Enfin des problèmes d'adolescents qu'on peut croiser dans la rue tous les jours.
Yuu Watase nous décrit l'évolution de chaque personnage dès leur rencontre avec Tampopo. Ainsi, il est très agréable de voir de tels changements dans les comportements initialement exécrables des lycéens qui entourent nos héros.
Un pissenlit qui ne se laisse pas arracher facilement
L'histoire ne subit aucun relâchement ou ralentissement, les rebondissements sont toujours présents et le rythme très soutenu. Ce manga qui est d'une courte durée captivera notre attention du début jusqu'à la fin. Tout le manga est teinté d'un grand humour, grâce aux petites caricatures qui agrémentent chaque page. Par des commentaires qui n'ont vraiment aucun rapport avec la conversation, les personnages comme Tampopo nous font sourire. Voilà une histoire agréable et légère comme on les aime, sans triangle amoureux, mais qui n'en perd aucunement son côté sensible.
En ce qui concerne le dessin, on retrouve bien le style propre à Yuu Watase qui est toujours aussi soigné. On notera un air de déjà-vu chez Koki Kougyo. Le beau brun ténébreux à la mèche rebelle a encore frappé. Dans les points positifs, on peut noter les trames classiques des shôjos (fleurs, etc.) qui ont été évitées. Dans les points négatifs, la qualité du papier n'est pas très agréable : un papier un peu jauni avec un grain assez fort, on est vraiment très loin de la qualité des mangas de chez Glénat par exemple. Mais cela ne gâche en rien à la qualité du scénario.
Yuu Watase nous livre ici un manga de qualité, qui sort enfin des shôjos niais qui débordent des étagères des librairies. On a plaisir à suivre notre bande de joyeux lurons, tous plus extravagants les uns que les autres. En somme, un manga qui séduira autant les gros fans de shôjos, que les gens désireux de connaître ce genre.
Chroniqueur : Meneltarma
De AngelMercury [1747 Pts], le 15 Décembre 2014 à 09h33
J'aime beaucoup cette petite série, très attachante et qui a plein de qualités (dont la moindre n'est pas de rester concise et de ne pas se perdre dans un scénario sans fin), sans oublier le trait de Yuu Watase toujours aussi agréable. Mon seul regret est effectivement la qualité du papier et des reliures qui font que mes tomes se dégradent à la relecture !