Dvd Chronique Anime - Pokemon film 5 - Les héros Pokémon
Découvrez aujourd'hui la chronique par Takato du film 5 de Pokémon : les héros.
La saga Pokémon est particulièrement longue, que ce soit la série de jeux vidéo, la série animée, ou les longs métrages cinémas. Ce cinquième film, intitulé sobrement « Les héros Pokémon », est le deuxième à sortir directement en DVD en France, précisément trois ans après la sortie cinéma japonaise. La particularité de ce long métrage est d’être le dernier du cycle Johto, bien qu’il se permette d’introduire des Pokémon légendaires de la troisième génération.
L’action se déroule à Alto Mare, ville située sur l’eau dans laquelle Sacha et ses amis profitent d’une compétition sportive maritime. Mais cette ville est surtout réputée pour sa pierre précieuse, la Rosée Âme, en lien direct avec deux légendaires Pokémon du nom de Latios et Latias. Deux bandits affiliés à la Team Rocket décident alors de mettre la main sur la relique et les Pokémon pour en tirer les pouvoirs… Ça commence à devenir une manie dans les films Pokémon, chaque long-métrage cible un ou plusieurs Pokémon légendaires, en collant à l’actualité vidéoludique du moment. Sans grande surprise, le film étant sorti en 2002, ce sont deux des Pokémon phares de la troisième génération qui ont droit à leur moment de gloire.
L’idée de retrouver Latios et Latias dans une longue aventure animée est plaisante, mais malheureusement, ce film Pokémon n’est pas exempt de défauts. Plus particulièrement, il ne prend aucun risque et nous propose une formule que nous avons déjà vue à deux reprises. Sur cinq films, ça commence à faire beaucoup. En effet, toute l’intrigue tourne une fois encore sur des malfrats souhaitant capturer des Pokémon légendaires pour en puiser les pouvoirs, une recette déjà utilisée dans le sympathique film précédent, mais aussi dans le second. La différence, c’est que le film 2 était doté d’un souffle particulièrement épique, le rendant passionnant de la première à la dernière minute.
Même le quatrième métrage était doté d’une certaine magie grâce à l’aventure forestière aux côtés de Celebi, représentative de la région de Johto. Mais cette fois, pas de surprise ni même d’identité particulière, on suit ce film comme un long épisode. Fort heureusement, Latios et Latias apportent un certain intérêt au récit grâce au rôle qu’ils s’accaparent. Le fait de donner une dimension très humaine à des Pokémon est une bonne idée, ce qui nous permet de nous attacher à eux comme à des personnages. Ce choix scénaristique va d’ailleurs de pair avec le traitement des éléments finaux qui sonnent comme tragique, et donnent au film une conclusion assez touchante pour un film Pokémon.
Toutefois, la version occidentale ne permet pas de comprendre toute la conclusion, la faute à une introduction explicative coupée au montage, un choix incompréhensible prouvant une fois encore que 4Kids n’a aucun scrupule à massacrer un dessin animé, sous prétexte que l’enfant est le cœur de cible. Autre petit bémol, auquel nous sommes habitués par l’anime, Jessie, James et Miaouss occupent un rôle tout bonnement ridicule. Il est dommage que ces personnages, ridicules, mais toujours amusants, n’aient pas un rôle plus important dans les adaptations cinémas, leur plus belle prestation jusqu’à présent ayant été dans le second film. Le film en lui-même déçoit donc quelque peu, non pas qu’il soit mauvais, mais il manque clairement d’ambitions et d’identité.
On peut toutefois trouver du réconfort dans les bonus du DVD puisque celui-ci est garni de différents suppléments, parfois anodins, mais aussi très appréciables. Parmi les bonus intéressants, notons la présence du court-métrage centré sur Pikachu qui va de pair avec le film, un choix de la part des Studios Canal à saluer, ce film étant le seul que la société a édité. Puis, quelques envers du décor permettent d’apprécier la manière de créer un film. C’est très court, mais toujours intéressant à découvrir. Du côté du doublage, on retrouve avec une joie immense les comédiens qui font le charme de la série, là où le quatrième film avait renouvelé tout le casting. Fait amusant, certains Pokémon semblent être doublés, à titre exceptionnel, par Sylvain Caruso, par exemple Qulbutoke. Si ce nom ne vous dit rien, le comédien est pourtant la voix actuelle de Donald Duck dans les productions Disney et Kingdom Hearts, mais aussi celle de Gollum dans Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit.
Comme dit précédemment, notre adaptation occidentale souffre d’un découpage étrange, supprimant une partie de l’introduction et ne permettant pas au spectateur de comprendre tous les éléments de la conclusion. Un choix discutable, tant Pokémon n’est pas une série propice à la censure en temps normal. Le verdict de ce cinquième film est plutôt mitigé. L’histoire est très classique, reprenant des ficelles déjà vues dans les films 2 et 4, donnant une sensation de déjà-vu. Si Latios et Latias sont adaptés de manière intéressante, cela ne suffit pas à rendre le film passionnant. On en attend beaucoup plus des longs métrages Pokémon, surtout quand on sait que des perles comme le troisième film peuvent nous être servies. On espère que le sixième film relèvera le niveau !
La saga Pokémon est particulièrement longue, que ce soit la série de jeux vidéo, la série animée, ou les longs métrages cinémas. Ce cinquième film, intitulé sobrement « Les héros Pokémon », est le deuxième à sortir directement en DVD en France, précisément trois ans après la sortie cinéma japonaise. La particularité de ce long métrage est d’être le dernier du cycle Johto, bien qu’il se permette d’introduire des Pokémon légendaires de la troisième génération.
L’action se déroule à Alto Mare, ville située sur l’eau dans laquelle Sacha et ses amis profitent d’une compétition sportive maritime. Mais cette ville est surtout réputée pour sa pierre précieuse, la Rosée Âme, en lien direct avec deux légendaires Pokémon du nom de Latios et Latias. Deux bandits affiliés à la Team Rocket décident alors de mettre la main sur la relique et les Pokémon pour en tirer les pouvoirs… Ça commence à devenir une manie dans les films Pokémon, chaque long-métrage cible un ou plusieurs Pokémon légendaires, en collant à l’actualité vidéoludique du moment. Sans grande surprise, le film étant sorti en 2002, ce sont deux des Pokémon phares de la troisième génération qui ont droit à leur moment de gloire.
L’idée de retrouver Latios et Latias dans une longue aventure animée est plaisante, mais malheureusement, ce film Pokémon n’est pas exempt de défauts. Plus particulièrement, il ne prend aucun risque et nous propose une formule que nous avons déjà vue à deux reprises. Sur cinq films, ça commence à faire beaucoup. En effet, toute l’intrigue tourne une fois encore sur des malfrats souhaitant capturer des Pokémon légendaires pour en puiser les pouvoirs, une recette déjà utilisée dans le sympathique film précédent, mais aussi dans le second. La différence, c’est que le film 2 était doté d’un souffle particulièrement épique, le rendant passionnant de la première à la dernière minute.
Même le quatrième métrage était doté d’une certaine magie grâce à l’aventure forestière aux côtés de Celebi, représentative de la région de Johto. Mais cette fois, pas de surprise ni même d’identité particulière, on suit ce film comme un long épisode. Fort heureusement, Latios et Latias apportent un certain intérêt au récit grâce au rôle qu’ils s’accaparent. Le fait de donner une dimension très humaine à des Pokémon est une bonne idée, ce qui nous permet de nous attacher à eux comme à des personnages. Ce choix scénaristique va d’ailleurs de pair avec le traitement des éléments finaux qui sonnent comme tragique, et donnent au film une conclusion assez touchante pour un film Pokémon.
Toutefois, la version occidentale ne permet pas de comprendre toute la conclusion, la faute à une introduction explicative coupée au montage, un choix incompréhensible prouvant une fois encore que 4Kids n’a aucun scrupule à massacrer un dessin animé, sous prétexte que l’enfant est le cœur de cible. Autre petit bémol, auquel nous sommes habitués par l’anime, Jessie, James et Miaouss occupent un rôle tout bonnement ridicule. Il est dommage que ces personnages, ridicules, mais toujours amusants, n’aient pas un rôle plus important dans les adaptations cinémas, leur plus belle prestation jusqu’à présent ayant été dans le second film. Le film en lui-même déçoit donc quelque peu, non pas qu’il soit mauvais, mais il manque clairement d’ambitions et d’identité.
On peut toutefois trouver du réconfort dans les bonus du DVD puisque celui-ci est garni de différents suppléments, parfois anodins, mais aussi très appréciables. Parmi les bonus intéressants, notons la présence du court-métrage centré sur Pikachu qui va de pair avec le film, un choix de la part des Studios Canal à saluer, ce film étant le seul que la société a édité. Puis, quelques envers du décor permettent d’apprécier la manière de créer un film. C’est très court, mais toujours intéressant à découvrir. Du côté du doublage, on retrouve avec une joie immense les comédiens qui font le charme de la série, là où le quatrième film avait renouvelé tout le casting. Fait amusant, certains Pokémon semblent être doublés, à titre exceptionnel, par Sylvain Caruso, par exemple Qulbutoke. Si ce nom ne vous dit rien, le comédien est pourtant la voix actuelle de Donald Duck dans les productions Disney et Kingdom Hearts, mais aussi celle de Gollum dans Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit.
Comme dit précédemment, notre adaptation occidentale souffre d’un découpage étrange, supprimant une partie de l’introduction et ne permettant pas au spectateur de comprendre tous les éléments de la conclusion. Un choix discutable, tant Pokémon n’est pas une série propice à la censure en temps normal. Le verdict de ce cinquième film est plutôt mitigé. L’histoire est très classique, reprenant des ficelles déjà vues dans les films 2 et 4, donnant une sensation de déjà-vu. Si Latios et Latias sont adaptés de manière intéressante, cela ne suffit pas à rendre le film passionnant. On en attend beaucoup plus des longs métrages Pokémon, surtout quand on sait que des perles comme le troisième film peuvent nous être servies. On espère que le sixième film relèvera le niveau !