Jeux Video Test rétro du jeu Star Ocean - The Second Story
Aujourd'hui, via le test de RogueAerith, revenons sur une jeu de rôle qui a marqué certaines mémoires à son époque : Star Ocean - The Second Story, sorti sur PlayStation en 2000.
Les plus jeunes ne s'en souviennent pas, et pour cause. Avant que la décennie 2000 ne commence, le Japon régnait sur la planète RPG. Deux studios s'affrontaient alors, avant une fusion qui en a surpris plus d'un : Squaresoft et ses Final Fantasy, Enix et ses Dragon Quest. Mais ce serait bien rapide d'en rester à cela. Car chez d'autres studios figuraient des séries qui méritaient aussi le détour. Disparue des radars ces dernières années, une d'entre elles contribua à la gloire de la Psone : Star Ocean. Développé par Tri-Ace et édité par Enix, Star Ocean 2 a laissé beaucoup de souvenirs impérissables.
L'histoire de ce deuxième opus, intitulé Second Evolution, se déroule vingt ans après celle du premier volet. Claude C. Kenny (le fils du capitaine Ronix de Star Ocean premier du nom) est en mission dans les ruines de Milocinia. S'approchant d'une curieuse machine, il est aussitôt téléporté sur une autre planète : Expel. A peine arrivé dans ce nouveau monde que Claude sauve la vie d'une jeune fille avec son pistolet-laser. Celle-ci, Rena Lanford, est convaincue que son sauveur n'est autre que le Héros de Lumière des prophéties. Souhaitant évidemment comprendre ce qui s'est passé et retourner sur sa planète, Claude se lancera dans un long voyage le menant sur toute Expel, à la recherche du « Sorcery Globe », un bout d'astéroïde impliqué dans de nombreux cataclysmes naturels, persuadé que ce gros caillou n'est pas étranger à ses propres déboires.
Soit. C'est parti donc pour une belle aventure, dont beaucoup ont oublié la richesse.
Première petite surprise agréable en début de partie : contrairement à bon nombre de RPG, Star Ocean 2 vous laisse le choix de prendre Claude ou Rena en héros principal en début de partie, façon Resident Evil 2. Le gros de l'histoire ne change pas, mais les quelques dialogues ou petites scénettes différentes selon le choix initial pourront inciter les plus fans d'entre vous à faire une deuxième partie. Mais surtout, Star Ocean 2 propose un élément très particulier qui en a agacé plus d'un (dont votre serviteur) alors qu'il constitue un point fort pour d'autres : impossible de réunir en une seule partie l'ensemble des 11 personnages principaux, le recrutement étant limité. Il faudra donc faire des choix, dont plusieurs crève-coeur, tant la panoplie proposée a de la prestance. Il y a l'habituelle magicienne (un vrai canon, merci au chara-designer en passant...), le bretteur fier mais à l'esprit torturé, l'intello de service, la bricoleuse espiègle...
La narration est d'après moi la grande force de ce Star Ocean 2 car les retournements de situation pleuvent. Alors certes, l'aventure reste assez linéaire, avec souvent des séquences de 5 à 6 heures de jeu, dans lesquelles on doit combattre, chercher des objets, explorer des lieux, faire des allers-retours (le gros problème des J-RPG). Mais ces séquences sont séparées par des rebondissements de taille qui relancent parfaitement l'aventure. Ceux-ci ont le mérite d'être réellement surprenants, originaux et imprévisibles, ce qui manque à la production actuelle ! Si vous acceptez ce rythme convenu (5-6 heures de jeu, une séquence-clef, 5-6 heures de jeu, une autre séquence), alors vous apprécierez. Notez que l'un d'entre eux, le principal, a de forts accents de Final Fantasy VI. Notez également une particularité qui divisa les joueurs : comme dans les Final Fantasy classiques, les dialogues sont nombreux. Trop pour certains, nécessaire pour les autres. Cela donne lieu à de bons moments de tranches-de-vie, via notamment de petites scènes (dites « Private actions ») développant les liens entre tous les persos, moments riches qui là encore, ont disparu de la majorité des RPG actuels. En bref, le scénario n'est pas spécialement original, mais la narration fonctionne, grâce à de très bons personnages, des moments d'intimité réussis, et de vrais rebondissements.
Mais là où Star Ocean 2 fera totalement taire ses détracteurs, c'est avec son système de combat constituant une véritable alternative au tour par tour des autres RPG de la même époque. En effet, les combats se déroulent en temps réel. Cela a plusieurs implications. D'abord, le combat vous met dans la peau du personnage principal (Claude ou Rena), mais vous avez la possibilité de switcher avec les trois autres personnages présents à vos côtés. Une tactique pas forcément conseillée, car chronophage. Le mieux sera au contraire de garder le contrôle d'un personnage, et de définir au préalable dans les menus les stratégies adoptées par chacun, qui agiront automatiquement... Oui, il n'est pas insensé de dire que Star Ocean 2 préfigurait le système de combat de FFXII. L'ensemble fonctionne, sans aucun bug d'IA. Pour autant, si les personnages contrôlés par l'IA agissent de façon logique la plupart du temps, il y aura forcément des situations dans lesquelles on pourra s'énerver, notamment lorsque l'un d'entre eux n'aura pas eu la bonne idée de lancer un sort de soins à temps, synonyme de game over si vous-même ne vous en chargez pas. Heureusement, on prend suffisamment de plaisir à développer ses personnages pour continuer l'aventure. Le principe, à chaque niveau gagné par un perso, est assez classique : répartir un nombre de points entre des compétences et des capacités spéciales pour le moins variées. Car la variété est ici un euphémisme. Avec Star Ocean 2, Enix a mis en place des systèmes incroyablement complexes, presque parallèles au jeu lui-même. Ainsi, si le joueur a la possibilité d'attribuer les points gagnés à des compétences habituelles (attaque ou défense plus fortes, plus de rapidité, récupération améliorée...) ou des capacités vraiment sympas (à côté du classique vol d'objets sur les ennemis, recourir à des petites bestioles), il peut aussi choisir la fabrication d'objets. Et bien c'est ce système qui impressionne par sa richesse : cuisine, dessin, musicologie, on peut à peu près tout faire. Bien sûr, certains personnages seront plus à l'aise dans des spécialités que d'autres, et il conviendra de les choisir intelligemment sous peine de gaspiller ses points. Tout cela vous permettra de concevoir des objets à revendre ou réutiliser, ou de débloquer des possibilités originales, bien que relativement anecdotiques, tel monter un orchestre ou jouer les contrebandiers dans tout Expel. C'est là qu'on appréciait d'avoir un bon guide à l'époque !
Dans tous les cas, Star Ocean 2 vous imposera comme tout bon RPG de passer un temps important dans les menus, afin de trouver une équipe équilibrée... et de faire du levelling de façon assidue. Car le principal défaut de ce second opus, c'est bel et bien sa courbe de difficulté en dents-de-scie. Malgré un temps considérable à « monter » ses persos, il ne sera pas rare de se retrouver bloqué face à certaines situations. Problème : le jeu ne vous prévenant pas lorsque des situations difficiles se présentent, vous aurez tout intérêt à garder des sauvegardes antérieures afin de ne pas avoir de mauvaises surprises. Autre défaut : Star Ocean 2 repose peut-être un peu trop sur les acquis du premier volet : tout ce qui a été décrit auparavant (système de combat, artisanat riche, scénettes entre les persos) existait déjà dans Star Ocean First Departure, ce deuxième volet ne faisant office que de suite 1.5.
Ces défauts ne terniront pas néanmoins cet excellent RPG, qui brille qui plus est par sa réalisation. Même s'il fait le choix de personnages en SD au design pixellisé et brouillon, Star Ocean 2 se rattrape avec de superbes décors pastels. Et surtout, plutôt que des scènes cinématiques impressionnantes en images de synthèse à la manière des Final Fantasy, le jeu de Tri-Ace optait lui pour des séquences animées. Excellent choix, car pour de la Psone, autant dire que ça envoyait du bois, même si on regrettait qu'elles ne soient pas plus nombreuses.
Graphismes :
Décors pastels et colorés très variés, séquences cinématiques en animé qui en imposaient, Star Ocean 2 était une réussite, dont le seul point noir était ses personnages modélisés par de petits sprites grossiers, alors que leur design dans les fenêtres de dialogues et dans les séquences animées était superbe !
Maniabilité :
Système de combat dynamique, carte du monde vaste, décors explorables sur plusieurs plans : un sans-faute.
Sons :
Excellentes musiques signées Sakuraba. N'oubliez pas, il n'y a pas que Nobuo Uematsu pour concevoir de superbes compositions dans les RPG japonais !
Durée de vie :
Dans la moyenne des jeux du genre, 40 heures environ, Star Ocean 2 déçoit toutefois par sa trop grande difficulté à certains moments du jeu, et par son choix d'obliger le joueur à recommencer une partie pour obtenir tous les personnages. Un des gros points forts fut de proposer des dizaines et dizaines de fins alternatives, jouant fortement sur le fan-service (tel personnage finissant en couple avec tel personnage selon ce qui s'était passé au cours du jeu...).
Scénario :
Les personnages sont excellents, mais il est dommage encore une fois de ne pas tous pouvoir les réunir en une seule partie. Le scénario n'est pas franchement original, mais les rebondissements sont très appréciables, car loin d'être aussi prévisibles et caricaturaux que ceux des RPG actuels.
En résumé :
Ce Star Ocean 2 avait les traits du grand J-RPG old school : des personnages jouables variés et charismatiques obéissant à certains clichés sans être trop caricaturaux, un scénario héroïc-fantasy avec un zeste de fantastique, une trame principale longue laissant souvent la place à des séquences tranches-de-vie plus intimistes où tous nos personnages discutent entre eux (ce dont je suis le plus nostalgique, pour tout vous dire), des décors colorés, des musiques douces et épiques, un système de combat dynamique. Oui Star Ocean 2 comportait tous ses ingrédients, malgré quelques défauts, notamment sa trop grosse difficulté. Il reste, pour moi, dans le panthéon des grands RPG, aux côtés des Final Fantasy I à X, des DraQue, des Suikoden, des Saga Frontier, de Chrono Cross, de Legend of Dragoon. La Psone reste définitivement la console du grand J-RPG. Cette licence mériterait comme beaucoup d'autres une résurrection après l'échec d'un dernier volet médiocre sorti sur 360. A noter que le jeu a été ressorti sur PSP il y a quelques années... mais qu'il n'est plus traduit en français !
Les plus jeunes ne s'en souviennent pas, et pour cause. Avant que la décennie 2000 ne commence, le Japon régnait sur la planète RPG. Deux studios s'affrontaient alors, avant une fusion qui en a surpris plus d'un : Squaresoft et ses Final Fantasy, Enix et ses Dragon Quest. Mais ce serait bien rapide d'en rester à cela. Car chez d'autres studios figuraient des séries qui méritaient aussi le détour. Disparue des radars ces dernières années, une d'entre elles contribua à la gloire de la Psone : Star Ocean. Développé par Tri-Ace et édité par Enix, Star Ocean 2 a laissé beaucoup de souvenirs impérissables.
L'histoire de ce deuxième opus, intitulé Second Evolution, se déroule vingt ans après celle du premier volet. Claude C. Kenny (le fils du capitaine Ronix de Star Ocean premier du nom) est en mission dans les ruines de Milocinia. S'approchant d'une curieuse machine, il est aussitôt téléporté sur une autre planète : Expel. A peine arrivé dans ce nouveau monde que Claude sauve la vie d'une jeune fille avec son pistolet-laser. Celle-ci, Rena Lanford, est convaincue que son sauveur n'est autre que le Héros de Lumière des prophéties. Souhaitant évidemment comprendre ce qui s'est passé et retourner sur sa planète, Claude se lancera dans un long voyage le menant sur toute Expel, à la recherche du « Sorcery Globe », un bout d'astéroïde impliqué dans de nombreux cataclysmes naturels, persuadé que ce gros caillou n'est pas étranger à ses propres déboires.
Soit. C'est parti donc pour une belle aventure, dont beaucoup ont oublié la richesse.
Première petite surprise agréable en début de partie : contrairement à bon nombre de RPG, Star Ocean 2 vous laisse le choix de prendre Claude ou Rena en héros principal en début de partie, façon Resident Evil 2. Le gros de l'histoire ne change pas, mais les quelques dialogues ou petites scénettes différentes selon le choix initial pourront inciter les plus fans d'entre vous à faire une deuxième partie. Mais surtout, Star Ocean 2 propose un élément très particulier qui en a agacé plus d'un (dont votre serviteur) alors qu'il constitue un point fort pour d'autres : impossible de réunir en une seule partie l'ensemble des 11 personnages principaux, le recrutement étant limité. Il faudra donc faire des choix, dont plusieurs crève-coeur, tant la panoplie proposée a de la prestance. Il y a l'habituelle magicienne (un vrai canon, merci au chara-designer en passant...), le bretteur fier mais à l'esprit torturé, l'intello de service, la bricoleuse espiègle...
La narration est d'après moi la grande force de ce Star Ocean 2 car les retournements de situation pleuvent. Alors certes, l'aventure reste assez linéaire, avec souvent des séquences de 5 à 6 heures de jeu, dans lesquelles on doit combattre, chercher des objets, explorer des lieux, faire des allers-retours (le gros problème des J-RPG). Mais ces séquences sont séparées par des rebondissements de taille qui relancent parfaitement l'aventure. Ceux-ci ont le mérite d'être réellement surprenants, originaux et imprévisibles, ce qui manque à la production actuelle ! Si vous acceptez ce rythme convenu (5-6 heures de jeu, une séquence-clef, 5-6 heures de jeu, une autre séquence), alors vous apprécierez. Notez que l'un d'entre eux, le principal, a de forts accents de Final Fantasy VI. Notez également une particularité qui divisa les joueurs : comme dans les Final Fantasy classiques, les dialogues sont nombreux. Trop pour certains, nécessaire pour les autres. Cela donne lieu à de bons moments de tranches-de-vie, via notamment de petites scènes (dites « Private actions ») développant les liens entre tous les persos, moments riches qui là encore, ont disparu de la majorité des RPG actuels. En bref, le scénario n'est pas spécialement original, mais la narration fonctionne, grâce à de très bons personnages, des moments d'intimité réussis, et de vrais rebondissements.
Mais là où Star Ocean 2 fera totalement taire ses détracteurs, c'est avec son système de combat constituant une véritable alternative au tour par tour des autres RPG de la même époque. En effet, les combats se déroulent en temps réel. Cela a plusieurs implications. D'abord, le combat vous met dans la peau du personnage principal (Claude ou Rena), mais vous avez la possibilité de switcher avec les trois autres personnages présents à vos côtés. Une tactique pas forcément conseillée, car chronophage. Le mieux sera au contraire de garder le contrôle d'un personnage, et de définir au préalable dans les menus les stratégies adoptées par chacun, qui agiront automatiquement... Oui, il n'est pas insensé de dire que Star Ocean 2 préfigurait le système de combat de FFXII. L'ensemble fonctionne, sans aucun bug d'IA. Pour autant, si les personnages contrôlés par l'IA agissent de façon logique la plupart du temps, il y aura forcément des situations dans lesquelles on pourra s'énerver, notamment lorsque l'un d'entre eux n'aura pas eu la bonne idée de lancer un sort de soins à temps, synonyme de game over si vous-même ne vous en chargez pas. Heureusement, on prend suffisamment de plaisir à développer ses personnages pour continuer l'aventure. Le principe, à chaque niveau gagné par un perso, est assez classique : répartir un nombre de points entre des compétences et des capacités spéciales pour le moins variées. Car la variété est ici un euphémisme. Avec Star Ocean 2, Enix a mis en place des systèmes incroyablement complexes, presque parallèles au jeu lui-même. Ainsi, si le joueur a la possibilité d'attribuer les points gagnés à des compétences habituelles (attaque ou défense plus fortes, plus de rapidité, récupération améliorée...) ou des capacités vraiment sympas (à côté du classique vol d'objets sur les ennemis, recourir à des petites bestioles), il peut aussi choisir la fabrication d'objets. Et bien c'est ce système qui impressionne par sa richesse : cuisine, dessin, musicologie, on peut à peu près tout faire. Bien sûr, certains personnages seront plus à l'aise dans des spécialités que d'autres, et il conviendra de les choisir intelligemment sous peine de gaspiller ses points. Tout cela vous permettra de concevoir des objets à revendre ou réutiliser, ou de débloquer des possibilités originales, bien que relativement anecdotiques, tel monter un orchestre ou jouer les contrebandiers dans tout Expel. C'est là qu'on appréciait d'avoir un bon guide à l'époque !
Dans tous les cas, Star Ocean 2 vous imposera comme tout bon RPG de passer un temps important dans les menus, afin de trouver une équipe équilibrée... et de faire du levelling de façon assidue. Car le principal défaut de ce second opus, c'est bel et bien sa courbe de difficulté en dents-de-scie. Malgré un temps considérable à « monter » ses persos, il ne sera pas rare de se retrouver bloqué face à certaines situations. Problème : le jeu ne vous prévenant pas lorsque des situations difficiles se présentent, vous aurez tout intérêt à garder des sauvegardes antérieures afin de ne pas avoir de mauvaises surprises. Autre défaut : Star Ocean 2 repose peut-être un peu trop sur les acquis du premier volet : tout ce qui a été décrit auparavant (système de combat, artisanat riche, scénettes entre les persos) existait déjà dans Star Ocean First Departure, ce deuxième volet ne faisant office que de suite 1.5.
Ces défauts ne terniront pas néanmoins cet excellent RPG, qui brille qui plus est par sa réalisation. Même s'il fait le choix de personnages en SD au design pixellisé et brouillon, Star Ocean 2 se rattrape avec de superbes décors pastels. Et surtout, plutôt que des scènes cinématiques impressionnantes en images de synthèse à la manière des Final Fantasy, le jeu de Tri-Ace optait lui pour des séquences animées. Excellent choix, car pour de la Psone, autant dire que ça envoyait du bois, même si on regrettait qu'elles ne soient pas plus nombreuses.
Graphismes :
Décors pastels et colorés très variés, séquences cinématiques en animé qui en imposaient, Star Ocean 2 était une réussite, dont le seul point noir était ses personnages modélisés par de petits sprites grossiers, alors que leur design dans les fenêtres de dialogues et dans les séquences animées était superbe !
Maniabilité :
Système de combat dynamique, carte du monde vaste, décors explorables sur plusieurs plans : un sans-faute.
Sons :
Excellentes musiques signées Sakuraba. N'oubliez pas, il n'y a pas que Nobuo Uematsu pour concevoir de superbes compositions dans les RPG japonais !
Durée de vie :
Dans la moyenne des jeux du genre, 40 heures environ, Star Ocean 2 déçoit toutefois par sa trop grande difficulté à certains moments du jeu, et par son choix d'obliger le joueur à recommencer une partie pour obtenir tous les personnages. Un des gros points forts fut de proposer des dizaines et dizaines de fins alternatives, jouant fortement sur le fan-service (tel personnage finissant en couple avec tel personnage selon ce qui s'était passé au cours du jeu...).
Scénario :
Les personnages sont excellents, mais il est dommage encore une fois de ne pas tous pouvoir les réunir en une seule partie. Le scénario n'est pas franchement original, mais les rebondissements sont très appréciables, car loin d'être aussi prévisibles et caricaturaux que ceux des RPG actuels.
En résumé :
Ce Star Ocean 2 avait les traits du grand J-RPG old school : des personnages jouables variés et charismatiques obéissant à certains clichés sans être trop caricaturaux, un scénario héroïc-fantasy avec un zeste de fantastique, une trame principale longue laissant souvent la place à des séquences tranches-de-vie plus intimistes où tous nos personnages discutent entre eux (ce dont je suis le plus nostalgique, pour tout vous dire), des décors colorés, des musiques douces et épiques, un système de combat dynamique. Oui Star Ocean 2 comportait tous ses ingrédients, malgré quelques défauts, notamment sa trop grosse difficulté. Il reste, pour moi, dans le panthéon des grands RPG, aux côtés des Final Fantasy I à X, des DraQue, des Suikoden, des Saga Frontier, de Chrono Cross, de Legend of Dragoon. La Psone reste définitivement la console du grand J-RPG. Cette licence mériterait comme beaucoup d'autres une résurrection après l'échec d'un dernier volet médiocre sorti sur 360. A noter que le jeu a été ressorti sur PSP il y a quelques années... mais qu'il n'est plus traduit en français !